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https://shc666.pagesperso-orange.fr/PICTS/REVUES/BLUESALIVE-47.pdf
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Ce soir, c'est la fête à la Traverse. Jazz d'hiver a invité les FunkyNoxy pour une soirée animée par Sidney. DJ, animateur TV (présentateur de la mythique émission “H.I.P H.O.P” diffusée sur TF1 dans les années 80) et radio, et l’un des plus grands spécialistes de la musique Funk en France.
Le public est venu en masse. Et ce même public ne va pas rester assis au fond de la salle mais se regrouper devant la scène pour danser toute la soirée. Les musiciens vont nous régaler. Pas d'impro, pas de compo mais des reprises que tous connaissent pour une participation optimum (Lettsanity, Don't hold back, Hang it up, Butterfat, Forgets me not, medley James Brown avec le célèbre "Sex Machine".
Et çà marche.Les morceaux s'enchainent dans la bonne humeur, la qualité est au rendez vous, l'ambiance est top. Sidney est infatiguable, il chante, il danse , il mène tout le monde dans son enthousiasme . Il a invité Loran un animateur de RTL2, la fête tourne au hip hop.
Sidney : Chant
Jean-Michel Charbonnel : Basse
Laurent Locuratolo : Batterie
Paul Sany : Clavier
Julien Ecrepont : Trompette
Sandro Torsiello : Saxophone
Benoît Medrykowki : Guitare
Loran, animateur RTL2 (vendredi et samedi de 22h à 1heure )
Sold out ce soir à la Rotonde. Plus une seule place de libre, exceptionnel.
Au programme, les Queens Killers. Mais qui sont ils pour déplacer autant de monde ?
Considéré comme un des plus grand groupe de rock britannique, Freddy Mercury l’a inauguré dans les années 70. Avec des millions d’albums vendus, des concerts innombrables, une personnalité remarquable, le gout du théâtre et de la mise en scène, la tâche va être rude pour les Queen Killers.
Ils vont nous faire un show de reprises. Ambitieux projet que de reprendre autant de morceaux aussi connus les uns que les autres. Ils vont nous surprendre. Ce soir pas de costume extravagant, pas de copie intégrale des attitudes du leader mais une belle qualité musicale, chant et instruments et surtout une belle cohésion de chacun sur scène. Ils sont passionnés et le font ressentir au public qu’ils feront chanter et bouger.
Pour ouvrir le premier set, « A beautiful day », I feel good, i feel right…Ensuite, “I want it all”, “Play the game”, “Bicycle race”, “Don’t stop Me Now” et encore bien d’autres.
Le public est attentif, fredonne mais beaucoup connaissent les paroles par cœur.
Il est temps d’aller se réhydrater, de faire une petite pause.
AntoNy, Stephane, Thib N’Art, Julien, Mathieu et Matthieu reviennent sur la scène pour attaquer le deuxième set de ce concert.
« Innuando, « Bijou», « One Vision », « Friends will be friends”, “God save the Queen” , les titres s’enchaînent.
Maintenant, c’est fini. Tout le monde se retrouve au bar pour terminer cette belle soirée.
Il arrive de Seatle pour une tournée européenne avec seulement huit dates en France.
Seatle, le berceau de quelques grands musiciens comme Jimi Hendrix, Nirvana, Pearl Jam et maintenant Ayron Jones qui y laissera surement son empreinte.
Un tout premier album « Child of the State”et également la première partie des Rolling Stones présage d’une belle carrière.
Avec sa voix rocailleuse, son jeu de guitare particulier, les morceaux explosent.Inspiré par Hendrix, de Living Color et de Kravitz.
Il chante les inégalités, la pauvreté, la condition des noirs, l’abandon. Tous ces thèmes qu’il connait bien pour les avoir vécus.
Sur scène, il parait calme, du moins au début, concentré sur sa guitare et le chant, on ne peut pas en dire autant de son bassiste hyperagité qui saute partout. Le guitariste, Matthew Jacquette aime aussi se mettre en avant. La complicité entre eux est de mise, c’un beau set que le groupe nous offrira.
One Rusty Band
Troisième rencontre de l’année avec Léa et Greg. Notre acrobate aux claquettes et son acolytes, Greg le guitariste et tous ses gadgets ont toujours le sourire après une saison estivale bien remplie. Ils viennent de sortir un nouvel album « One more dance ». Ils n’arrêtent pas. Cigare box, micro téléphone et autres instruments remplissent la petite camionnette. Un peu blues, un peu rock vintage, les compositions s’enchainent. On regarde Léa, on écoute Greg. Les yeux et les oreilles sont comblés.
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La Traverse
En première partie, les Supersoul Brothers.
Blues, soul et funk sont de la fête. Nos musiciens ne cachent pas leur joie d’être sur la scène. Hammond, trombone déchaîné, basse, guitare et bien entendu batterie accompagnent joyeusement le charismatique David, chanteur, leader et directeur artistique du groupe.
Leurs influences sont nombreuses, James Brown, Otis Reading, Ray Charles,Marvon Gaye, Dr John, Sharon Jones, mais aussi Maceo Parker, Fred Wesley ….
Après une année de reprises de ces grands noms, ils composent leurs propres œuvres
. « La deep soul, c'est une musique très prenante qui vient du cœur. On ne peut pas tricher.
Le groupe porte ses valeurs de partage et d’échange.
David Noël : Chant
Ludovic Timoteo : Basse, chant
Fabrice Seny-Couty : Batterie, chant
Pierre-Antoine Dumora : Guitare, chant
Julien Stantau : Piano, chant
Julien Suhubiette : Trombone, chant
Avec Stephen Hull et Andrew Alli, force est de constater que le blues n’est pas qu’une musique pour cheveux blancs.
Ils sont amis depuis deux ans et ne viennent pas de Chicago. Stephen Hull, 22 ans, guitare sous le bras arrive du Wisconsin. Quant à Andrew Alli, 32 ans, il voyage léger avec son harmonica depuis Richmond, en Virginie. Il a appris à parfaitement maitriser son instrument auprès d’un musicien de rue. Ensuite, il a aimé le blues, apprenant auprès d’autres harmonicistes comme Big Walter Horton, Sunny Boy Williamson, Junior Wells et d’autres encore. Il a su développer son style, réinventant les classiques du blues.
Stephen Hull, lui, chante et joue de la guitare. Ceux sont les trajets dans la voiture de son père où la radio passait du blues qui l’ont initié. Il a fini par fréquenter les scènes de Chicago et par créer son groupe « Stephen Hull Experience ».
Ce soir, c’est donc un groupe modifié qui tourne sur plusieurs dates françaises. Une belle soirée, avec les voix de nos deux leaders et leurs instruments. Une belle complicité, des classiques du blues revus et réinterprètés.
Avec Christone Big Fish qui est venu à Cahors cet été, ces deux musiciens, l’avenir du blues s’éclaircie.
Line up :
Stephen Hull – guitare / voix
Andrew Alli – harmonica / voix
Samuel Winterheimer – basse
Victor Reed – batterie
Amhed Mouici est un homme de scène, bavard et même très bavard qui fait participer le public à sa joie d’être là. Il nous invite à laisser libre court à l’évasion et à s’abreuver de sa passion pour la musique.
I Am
ROCK IN EVREUX 2022
39645 festivaliers sur l’hippodrome de Navarre, près d’Evreux,
3 jours,
2 scènes,
23 groupes
1 organisation béton.
La programmation mêle rock, blues, électro, urbain, exploitant tant les talents locaux que les têtes d’affiche internationale.
Cà tourne rond, l’enchainement entre les 2 scènes voisines est fluide. Chaque artiste a une heure de scène.
De Lost Opéra qui a fait l’ouverture vendredi après midi à Lost Frequencies qui a clos ces trois jours, le public a été présent, nombreux, toujours dans la bonne humeur.
Vendredi, il y en a un qui a fait l’unanimité, c’est Skipe the Use. Ils ont enflammé le public, offrant même aux photographes l’accès aux crash barrière pendant tout le concert, contre la règle des trois morceaux. Et Xavier se rappellera surement de son anniversaire, partageant le micro avec le chanteur Mat Bastard, Et pour se dénoter encore un peu, le set de terminera au milieu du public par Song2.
Difficile pour Superbus de prendre la suite après un tel phénomène.
Samedi, c’est Louane que les familles attendent, accompagnant leurs enfants pour leur premier festival.
Eddy de Pretto nous a transporter dans une scène toute verte.
Dimanche, on se retrouve un peu plus tôt avec Issara. Mais ceux sont les Offspring que le public attend, trépignant d’impatience. Nombreux sont ceux qui portent les tee shirts de la bande à Dexter.
Le final revient aux DJ, Bakernat et Lost Frequencies garderont un public jeune en haleine jusqu’à une heure tardive.
La seule qui a raté son rendez-vous, c’est la pluie, et c’est tant mieux. Vive la musique.
A l’année prochaine.
Merci aux organisateurs
Aux bénévoles , au public.
The Stealers
Arnaud Fradin & his Roots Combo
Comme beaucoup de salle et de programmation, c’est le retour de la Nuit du Blues à Caen après 2 ans d’absence. Et c’est également la 25ème édition de cette soirée organisée par « Backstage » et Jacques Picard.
En tête d’affiche, Fred Chapellier qu’il n’est pas vraiment utile de présenter. Une longue carrière à parcourir les scènes du monde avec ses amis.
Il devait venir deux années plus tôt pour fêter ses 40 ans de carrière. Il est là, mais ce sera pour son dernier projet et dernier album « Straight to the point ».
Et pour ce set, il faut mieux aimer la guitare. Non seulement ils sont déjà 3 sur scène avec Patrick Baldran , Jérémie Tepper et bien sûr Fred Chapellier, mais il a invité Mick Ravassat qui apparaîtra en fin de concert.
On ne peut pas se lasser de sa dextérité, de sa maitrise de cet instrument qu’il connait si bien. Pas une seule guitare, mais une jolie rangée posée derrière lui qu’il prend et repose au gré des morceaux de ce dernier album, avec un petit retour sur l’hommage à Peter Green mais aussi sur son immense discographie.
Et comme ses amis sont nombreux, Ben Toury viendra faire un tour avec son clavier et son harmonica. Bref, plein de monde sur la scène, plein de monde devant la scène à écarquiller les yeux et ouvrir les oreilles pour ne pas en perdre une miette.
Fred Chapellier & Guests
Fred Chapellier (guitare/chant)
Patrick Baldran (guitare/chœurs)
Jeremie Tepper (guitare/chœurs)
Christophe Garreau (basse/chœurs)
Guillaume Destarac (batterie)
Invités
Ben Toury (piano/harmonica)
Mick Ravassat (guitare)
Mais il n’y a pas eu qu’une tête d’affiche pour cette soirée normande. The Stealers a fait l’ouverture.
Trois musiciens rompus à l’exercice nous ont offert un blues tonique, rock endiablé. Sylvain Laforge et sa guitare ont mené la danse, Julien Boisseau (basse) et Marc Mitou (batterie) ont suivi le rythme, ou plutôt donné le rythme sans concession. Une belle formation qui a chauffé l’ambiance pendant un peu moins d’une heure.
The Stealers
Sylvain Laforge (guitare/chant)
Julien Boisseau (basse)
Marc Mitou (batterie)
Entre les deux, c’est un invité de talent qui nous présente son combo. Ils sont quatre, Thomas Troussier à l’harmonica, Richard Houssier et Igor Pifonk Pichon à la contrebasse et bien sûr Arnaud Fradin au chant et à la guitare. Jacques Picard nous avait promis de la dentelle et il ne nous a pas menti. Le quartet est installé au centre de la scène, leur complicité en est agrandie. C’est un blues traditionnel, joué avec subtilité et délicatesse. Guitare, dobro, harmonica, percussion et même la contrebasse ont leur tour, les regards se croisent entre eux, avec des sourires qui en disent long sur leur amitié. C’est un très beau moment musical.
Arnaud Fradin & his Roots Combo
Arnaud Fradin (guitare/chant)
Thomas Troussier (harmonica)
Igor Pichon (contrebasse)
Richard Housset (batterie)
Backstage et Jacques Picard nous ont gâté pour ces retrouvailles avec une magnifique affiche. Merci à eux et tous ceux qui participent à l’évènement de leurs compétences.
NINO GOTFUNK
C’est un normand qui arrive du Havre. Chanteur, interprète, producteur, il va nous emmener dans son univers hip hop, soul, funk et nous proposer son album « Hybridity « , un album hybride, comme son parcours.
Electro Deluxe
Enfin la Traverse a retrouvé son public, les gradins et la fosse sont remplis d’amateurs
Pour ces 20 ans de carrière d’un groupe identique depuis ces débuts, le public a répondu présent.
Huit albums, des concerts à l’international, c’est une belle trajectoire pour un groupe atypique.
En cette année spéciale d’anniversaire, la tournée va aussi être spéciale. La set list va trouver ses sources dans tous les albums que le groupe a sorti en 20 ans donc Jazz, Funk, Hip hop.
Basse, claviers, batterie c’est aussi une belle section cuivre avec trombone, sax et trompette qui composent ce big band. Mais c’est James Copley, au chant qui bat la mesure. Chanteur mais également showman, il entraine le public dans ses pas de danses. Il va demander « aux vieux » assis dans les gradins de se lever et groover avec ceux de la fosse.
Les lumières stroboscopiques dansent du sol au plafond, ne laissant aucun répit aux yeux qui ne savent plus où regarder.
Le spectacle est complet. L’ambiance est festive et une joie communicative suinte de chaques morceaux repris par le groupe.
Ils reviendront tous pour un petit rappel, invitant tous leurs fans à les rejoindre dans le hall autour d’un merchandising bien garni.
Paul Moulène annonce les invités de la soirée. Et il informe également que le groupe de la 2 ème partie, « The Quireboys » vient de se séparer définitivement de son chanteur emblématique « Spike ». Ce sera Guy Griffin, le guitariste qui prendra le chant. Cette configuration n’est pas nouvelle, c’est déjà lui qui avait le micro pour les « Monsters of the Rock Cruise 2022 ».
Mais le public est là, il les attend et ce changement de line up, enfin pas tout à fait un changement, ne perturbe pas les amateurs de rock anglais.
Les instruments aussi sont là, les arrangements sont légèrement modifiés pour s’ adapter à la nouvelle configuration.
Les Quireboys ont gardé leur rage et leur force. L’absence de Spike serait presque inaperçue tant chaque instrumentiste a joué son rôle à la perfection.
Avec ces quelques morceaux, « I love dirty town »,
« Rose & Rings »,
« 7 o Clock »
« Sex Party » et encore d’autres.
Little Odetta
Quintet parisien mené par Audrey Lurie, ils ont ouvert la soirée d’une main de maître. Le ton est vite donné, la soirée sera rock et l’ambiance sera chaude. La belle chanteuse arrivera même à faire descendre ces messieurs de leur siège dans les gradins. Et ils ne décrocheront plus leurs yeux, fixant du regard l'éclatante Audrey. Il fait vraiment très chaud ce soir dans la salle de la Traverse.
Avec ses musiciens, une guitare qui claque, une rythmique explosive, un clavier fougueux, c’est de l’énergie pure sortie des années 60- 70.
The Doors, Led Zeppelin, ou même Jimi Hendrix sont juste là pour inspirer Audrey et Lucas dans leurs compositions.
Ils aiment la scène, ils viennent de la scène, çà se voit, çà s’entend. La quintet est jeune mais l’expérience est là depuis longtemps au travers de leurs nombreuses collaborations.
Et pour pousser l’ambiance un peu plus loin, Audrey quittera les planches sur « Shake » pour rejoindre et se mêler à la gente masculine de la fosse. J’en connais un qui ne s’est pas privé de danser quelques pas avec la miss.
Quelques titres de ce set,
« Make Up Your Mind »
« Don’t Stop »
« No Denying »
« Roller Coaster »
« Shake”
« Your love »
Ils viennent juste d’enregistrer leur premier album « Little Odetta ».