Pat O'May
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Nobody's Cult
1er octobre 2021
Ce soir, c’est l’ouverture officielle du 26 ème festival « Blues de Traverse » et c’est avec un haut niveau de décibels que l’on va fêter cette nouvelle saison. Après autant de dates annulées, le public a un peu de mal à revenir, mais patience, ils seront bientôt tous là.
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Pour commencer, Nobody’s Cult, groupe formé en 2015 est mené par Lena Woods. Avec une voix puissante, elle s’accompagne d’une harpe électrique, instrument plutôt rare pour un set de hard rock. Avec ses complices, Vincent Fabert à la guitare, Mattéo Casati à la basse et Gregory Jacques à la batterie, ils ont concocté et sorti en 2021 un album 11 titres. Passant du punk au rock, du hard rock à la ballade comme dans « Blackout » ou « Swan Song » ou encore « Feel Blues »., on en a plein les oreilles.
Des applaudissements bien mérités terminent cette première partie.
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Pat o’ May
« Welcome to a New Word”, c’est le titre d’un tout nouvel album, le 8ème de Pat O’May. Il accompagne une toute nouvelle tournée du même nom.
Pat 0’May arrive en pleine forme sur les planches de Cléon. Il « ressuscite » de retrouver enfin ce public qui lui a tant manqué. Mais bon, nous ne sommes pas là que pour les embrassades.
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Ce dernier album est une histoire musicale.
Peut être l’histoire de Pat O’May lui-même. Sur le côté de la scène, un écran géant s’anime. Avec un visuel inspiré de Matrix, entrecoupé d’images de l’Histoire, du discours de Churchill, des photos d’hommes et femmes politiques , Trump, Thatcher, la musique prend sa place. « No Face », l’individu erre dans le temps, se refermant sur lui-même, vivant dans l’isolement et extériorisant ses peurs. La musique est oppressante, stressante, puissante. On pourrait entendre des morceaux des « Pink Floyd » comme « Welcome to the Machine ». Tout au long du set, No Face va se libérer, retrouver sa liberté, renouer les contacts, redevenir sociable.
Quelques solos plus tard, au bout de plus d’une heure de musique en continu, c’est « In this Town » qui libère totalement notre homme de ses torpeurs.
« No Face » aurait bien un air de Pat O’May pendant ces deux dernières années enchainant confinement, frustrations, isolement.
Un magnifique concert et album.
I shall Never Surrender
Grinch
Anything I want
Please tell me why
Here to Be
The Warrior
I Belong
The day before
We can here your calling
Simple Mind
Friend
In this Town
Avec
Pat O’May au chant, guitare
Christophe Babin à la basse
John Helfy à la batterie