Je suis arrivé trop tard pour la représentation de
Veronica & The Red Serenaders
Dommage pour moi, car tous les festivaliers que j’ai pu rencontré sont sortis ravi de ce concert .
Il va falloir que je l’écoute.
Ensuite,
The Victory Travelers (usa )
C’est une formation gospel de Chicago. Je n’avais pas prévu de les voir , mais Chris , un habitué du festival me les a chaudement recommandés .Leur concert de la veille sur la Blues Paradise a été une réussite.
Les 5 chanteurs de negro spirutual étaient accompagné par plusieurs musiciens, ce qui donnait une belle dimension à leur show .
Donc , retour au château une dernière fois .
Ils seront 5 chanteur en costume , un peu trop grand pour certains.
Trois musiciens sont cachés derrière , il y a une trompette, un saxo et un thrombone.
Le concert démarre par un chant solo, d’un grand noir , bien baraqué . Il est à fond dans la musique et rien ne le pertube.
Puis les autres chanteront, en solo ou ensemble.
Il arrive un moment où le groupe invite le public à participer , et une dame du public les rejoint sur scène pour Happy Day. Un grand classique du gospel.
Ils descendent de la scène pour rejoindre le public , et une mini pagaille s’installe .C’est gai, joyeux, tout le monde chante avec eux ….Même leur manager les rejoint …
Bientôt c’est la fin, et quelque uns rejoignent la salle de garde pour le pot offert par le cognac…..Mais le plus âgé d’entre eux a décidé de refaire le concert seul sur scène, il arrive à récuperer du monde autour de lui alors que les autres sont à coté pour les dédicaces de cd .
Ils reviendront le chercher ….et la musique du château s’arrêtera là.
Retour au parc pour le remplacent de Watermelon slim , qui lui assurera la 1ère partie de la soirée .
Travis Haddix (usa - Mississipi )
Retour à l'Eden Blues, sous un soleil de
plomb. le public se rassemble sous les endroits ombragés, mais fois assez rares .
Travis Haddix assure ce concert de 16h 15 à la place de Watermelon Slim, qui assurera lui la 1ère partie de soirée suite aux problèmes de sante de Layori (qui est hospitalisée pour une complication de sa grossesse en cours ...)
C’est le président d’honneur du festival .
Ils sont nombreux sur scène , 3 cuivre (2 sax et une trompette ), 2 guitaristes , un batteur et un clavier . Une vraie tribu
.
Il a une belle voix bien calée , les rythmes sont bien présents , mais cette opulence de cuivre , de sons de toutes sortes nuit à la limpidité de la musique . Ce n'est pas trop ma tasse de thé
J'allais oublié , le goût du détail de Travis, il a grossièrement cousu un bout du tissu de son costume à paillettes à l'extrémité de ses chaussures . Top. Surtout ne m'offrez pas le mêmes (voir sur le vidéo ) .
Johnnie Basset
de retour à l'Eden Blues pour le concert de 19h 15
Même répertoire pour ce concert de fin d 'après midi , mais je ne resterai pas, pour ne pas gacher le souvenir du concert de chateau.
Ces doigts sont toujours aussi magiques, mais l'ambiance est différente .
Watermelon Slim
21 heures
Blues Paradise
Il a la grande forme, Bill Homens de son vrai non.
Je ne le connaissai pas avant de venir à Cognac, mais il faut le détour, cet ancien du Viet Nam .Avec sa formation, toujours les mêmes , il a enflammé la parterre encore bien rempli devant la garnde scène .
Je suis contre les barrières , avec Remy et Fabien , et le joie se traduit par un 2ème concert . Mes oreilles explosent ...Dans la bonne humeur .
Eli Paperboy
Il assure la dernière partie de la Paradise Blues .Il reste encore beaucoup de monde .
Il arrivera dans un costume sombre avec une chemise à pois et une cravate.
Je ne le verrai que de dos ou de profil, puisqu'il se placera au bout de l'avancée de la scène.
Il demarre vite, le rythme est et restera soutenu, pour le plus grand bonheur de Fabien qui n'en croit pas ses oreilles .Une musique sortie des decennies précedentes, avec le cri qui le caractérise .
Un des photographes installé au bout de la scène ne tardera pas à se faire virer par Eli. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais la mise à la porte fut claire .
Sur scène , en arrière , son groupe "The True Loves "assure .Le batteur s'amuse comme un petit fou.
Il fait encore chaud malgré l'heure avancée et bientôt Eli tombe la veste.La cravatte ne tardera pas à chuter aussi. Il s'arretera là.
La musique repart....
Il y a une surprise pour la fin du concert .
Les Victory Travelers le rejoingne sur scène pour un dernier morceau ensemble .
Belle ambiance .
C'est dans la région de Boston (Massachusetts), à Brookline que naît Eli Reed au coeur des années 1980.
Son père chroniqueur musical l'éveille très tôt à ses rythmes de prédilection (gospel, blues, soul) et lui fait découvrir de multiples perles extraites d'une immense collection de disques. Ainsi,
il fait très tôt son apprentissage à la guitare, au piano et à l'harmonica.
Après ses années de collège, Eli Reed s'aventure à Clarksdale (Mississippi) - cité connue pour être le
berceau de John Lee Hooker - où il fait la rencontre du batteur vétéran Sam Carr (né en 1926 et auteur d'une poignée d'albums blues). Reed fréquente
assidûment les clubs de la ville, et s'y produit accessoirement. C'est aussi là qu'il hérite de son surnom « Paperboy » en rapport avec son chapeau de distributeur de journaux, qui ne le quitte
plus.
Un an plus tard, il hante Chicago - cité connue pour avoir fournit l'électricité au blues. Il y suit des
études et fait la rencontre de la gloire soul des sixties Mitty Collier (« I Had a Talk With My Man » en 1964), qui, devenue pasteur, invite
régulièrement Reed à venir jouer du piano pendant l'office. Puis le jeune musicien revient à Boston le coeur plein d'espoir. Il réunit sept musiciens qui forment ainsi l'ossature de son groupe,
The True Loves, parfaite réincarnation des formations soul des années soixante, version 2000.
En 2005 sort le premier album Sings « Walkin' and Talkin' (For My Baby) » and Other
Smash Hits!, déjà plein d'énergie, concentré sur des hommages à ses héros.
Signés par un label local, Q Division, Eli « Paperboy » Reed & the True Loves publient le remarquable
Roll With You en avril 2008. Cette fois entièrement construit sur des compositions originales, l'album connaît un grand retentissement dans les gazettes spécialisées et chez les amateurs
de soul à l'ancienne. Le chant passionné d'Eli Reed, son jeu de guitare acéré et les cuivres en majesté évoquent des noms qu'on ne cite pas impunément.
Avec tant d'atouts, il est difficile de croire qu'Eli Reed ne soit que la sensation d'une année.