C'est la fin de la saison au Trianon.
La salle est comble.
Sur scène , une guitare, un tabouret, un micro et ......une bouteille d'eau.
Il sera seul, pas d'autres musiciens pour l'accompagner .
Il arrive, seul vétu d'un jean tansformé pour la scène, avec des dorures et autres enjolivures .
Il rejoint vite son tabouret et sa guitare .
Les mots, les notes s'enchainent ,un mot lie les differents morceaux entre eux .
Il chante en français, un peu en espagnol aussi .
Il chantera trois poèmes écrit par Federico Garcia Lorca, mort en 1936, à l'age de 36 ans .
Un poème pour la belle ville de Granada, une autre pour NYC et un dernière pour Santiago de Cuba.
Il y aura aussi la berceuse que Federico a remis à jour et que sa mère lui chantait le soir.
Il y a toujours les mots entre les notes , avec humour .
Bientôt, ou plutôt déjà, il sakut le public qui en reveut toujours .
Il revient, monte chercher ceux de l'étage , qui ont trop chaud pour qu'il descendent au frais en bas , dans la fosse. il les invite à s'assoir sur le scène, à ces cotés, autour de lui .
La guitare joue de nouveau, il chante de nouveau et le public fredonne , bat la mesure et tape dans les mains.C rappel, intime, généreux durera presque une heure .
Generosité, partage .
Sans le public qui écoute et chante ses chansons , il ne serait rien, ses chansons seraient anonymes .Avec le public, ils prennent de la hauteur .
Tout seul , avec sa guitare, il nous a gardé deux heures et demie en haleine
Il y a eu,
Sur ta peau, les plages de l'atlantique, les fiancailles ,Innu Nikamu et tant d'autres encore .

