C’est la dernière scène de cette tournée nommée pour l’occasion unique « Ben Herbert Larue Symphonique ». Spéciale par la présence de 70 musiciens venant de l’orchestre de Grand Couronne, Petit Couronne, Lisieux (ensembles Les Passerelles) et la chorale « Coup de Chant » qui accompagneront Ben Herbert Larue et ses acolytes.
Malgré les restrictions sanitaires de ces deux dernières années, Ben Herbert Larue et ses deux amis musiciens sont arrivés à sillonner les routes pour donner leur spectacle.
Il est un homme de « mots », allant de la poésie au théâtre, du conte au cirque. Il aime faire rire, donner de l’émotion avec ses histoires chantées, ses rencontres enchantées ou désenchantées, ses aventures sans lendemain.
Ils nous ont donné un beau moment de bonheur, pendant une heure et demie.
Et un album sort pour se rappeler ces bons moments.
Ben Herbert Larue , chant, accordéon.
Nicolas Jozef Fabre, clavier, buggle.
Xavier Milhou, contrebasse.
Pascal Morvan, direction.
Orchestre "Ensemble Les Passerelles" et la chorale « Coup de Chant ».
Enfin « la Traverse « se remplit et le public s’est déplacé pour cette soirée très blues. Au programme, Karim Albert Kook et une pointure, Melvin Taylor. Sa tournée a été annulée il y a deux ans, et ce sont 13 dates françaises qui voient son retour.
Adepte du Chicago Blues, il va maltraiter sa guitare 6 cordes pour l’obliger à sortir les sons qu’il aime. Il mêle avec brio les sonorités du jazz, du blues, du rock embarquant un public admiratif.
Il laissera sa place à Bernell Anderson, le pianiste, au chant pour quelques morceaux, dont la reprise de « Angel my Heart » de Joe Cocker.
Il reprendra rapidement son tour, enchainant les titres sous les applaudissements généreux du public, avide de musique.
Line up de Melvin Taylor : Melvin Taylor : Guitare, chant Kris Jefferson : Basse, chant Bernell Anderson : Claviers, chant Simon Boyer : Batterie
Karim Albert Kook assure la première partie.
Un sourire qui en dit long sur sa gentillesse et son empathie. Il est venu d’Algérie, a beaucoup voyagé et a fait de nombreuses rencontres dont celle avec Patrick Verbeke qui nous a quitté il y a peu de temps.
Auteur, compositeur, interprète, ces rencontres l’inspireront pour créer une musique aux influences multiples où l’amour, les rêves et les espoirs prendront toute la place.
Line up de Karim Albert Kook : Karim Albert Kook : Guitare, chant Félix Sabal Lecco : Batterie Maurice Zemmour : Basse
Ils sont 4, jeunes et plein de fougue. Cyril, Antoine, Greg et Léa aiment le blues et chaque duo a une vision personnelle de cette musique, du blues, du rock n’ roll et même des claquettes.
Ils vont nous offrir une belle soirée à la Rotonde. Malheureusement, le public n’est pas très nombreux, mais ils sont réceptifs et l’ambiance va vite monter.
C’est Vicious Steel qui ouvre, avec Cyril aux cordes et Antoine à la batterie.
Un capot de tracteur vintage reconvertit avec un lap steel, des micros du siècle dernier, une cigare box, Cyril s’amuse à passer de l’un à l’autre sous la rythmique d’Antoine. Ils y mettent du cœur tous les deux, ils nous font passer un très bon moment avec leurs compos, leurs reprises. A leur actif, un tout nouvel album sorti en février « Fuel Band ». Onze nouveaux morceaux made in France, onze titres plein d’énergie.
Vainqueur du tremplin de « Cognac Blues », vainqueur du trophée jeunes talents du Festival Blues sur Seine, ils ont représenté la France à l’International Blues Challenge de Memphis en 2017. De belle références qui présage une belle carrière.
Il faudra un peu de temps pour déménager la scène de tous les accessoires de Blues Steel avant que One Rusty Band prenne la place. Mais eux aussi ont plein de bric à brac à installer, autant pour Greg à la guitare, batterie, harmonica et au chant, et un micro téléphone que pour Léa, qui elle a besoin d’une planche sur laquelle vont sonner ses claquettes pendant une heure et demie. Entre deux acrobaties, elle jouera avec la washboard et une petite batterie. Leur musique, c’est un blues des années 50 mais de plus en plus un rock n’roll pimenté. Le diable va faire règner la terreur dans la salle avec des morceaux comme « I’ve got the devil », « I’m lost », Sexe blood’n rock’n roll » »Cat suicide blues »…
Eux aussi nous en mettent plein les oreilles, et la bonne humeur aidant, ils embraseront et mettront encore une fois le public dans leur poche. Ils ont un nouvel album qui paraitra bientôt.
Invitée dans le cadre du Festival "Chants d'Elles", China Moses connait déjà la Traverse.
Elle est la fille de Dee Dee BridgeWater. Née aux USA, en Californie, elle remercie chaleureusement la France de l'avoir accueillie et laisser devenir ce qu'elle est maintenant.
Elle a baigné dans la musique et le théâtre depuis son enfance. Ce show sera autant chanté que conté. Elle nous narrera l'histoire de sa vie, de ses nuits dans les bars , de ses rencontres furtives, de ses amours libres, de ses déceptions, de ses ruptures. Elle chantera aussi ses mêmes histoires de vie. Pas de haine, pas de mauvais souvenirs, juste une musique qui nous emmène , une voix qui nous porte dans son imaginaire. Tantôt jazz, ou pop ou rap , rien ne l'arrête.
Accompagnée par son frère à la basse.
China Moses : Chant Mike Gorman : Clavier Marijus Aleksa : Batterie Neil Charles : Basse Josiah Woodson : Trompette, guitare
Mais avant China Moses, il y a eu RoSaWay.
Une flûtiste et un batteur, quelle drôle d’association ...Fans inconditionnels d’ Earth Wind & Fire, Bowie, Queen, des Rolling Stones, de Bowie, de Stevie Wonder… Ils vont nous transporter dans leur univers .
Stephane, le batteur accompagnait Ana Popovic dans ses tournées depuis très longtemps. Rachel, elle est de formation classique. Leur union a donné un style qui leur est propre, plutôt electro pop. La légèreté de Rachel avec sa flute traversière sur laquelle elle ondule en chantant et l'énergie de la batterie , ou quand le blues rencontre le lyrique. Le résultat est somptueux. Cette association d'instruments est rare, mais on ne s'en lasse pas.
Pour finir cette soirée en beauté, China Moses reviendra avec RoSaWay . Ils partageront le chant, la batterie, le clavier, la guitare...Un beau moment de musique.
Ennio Morricone est de retour sur le plateau de la Traverse. ..ressuscité par Elegant Tramp . Groupe normand créé en 2016 , leur univers nous emmène dans les grands espaces des cows boys . Pas de bagarres avec les indiens ou autres, ils aiment les mélodies, les balades nonchalantes, la country.
Ce sont des cow-boys romantiques qui vous font voyager dans les grands espaces de l'ouest américain. Johnny Cash pourrait être leur chef de file.
Philippe Petitqueux au chant et guitare
Fabien Louince à la guitare
Christophe Moussier à la basse
Fara Andria au violoncelle
basile Lefebvre à la trompette
David Cheron à la batterie
Une première rencontre avec Théo Laurence et les Hearts en 2017 dans le cadre des "Nuits de l'Alligator" ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Il est de retour sans "les Hearts" pour cette soirée à la Traverse.
Le style s'est affirmé et orienté vers les crooners des années 50-60 et l'expérience aidant, ce sera un set beaucoup plus séduisant, plus abouti que nous proposera Theo. Le visuel aussi a rejoint cette galaxie.
"Sauce Piquante", 2ème album est sorti en 2019. Country, la soul et le rock’n’roll des années 50/60 compose son univers. pour la petite histoire, ils ont cuisiné une sauce piquante qui est en vente au merch.
Ce soir, çà sent les épices. Ces mêmes épices que les Cajuns mettent dans leur plat.
Et la musique qui va avec. En Louisiane avec une population bigarrée aux multiples influences, on joue du blues, du jazz, du zydéco.
Les Flyin’ Saucers sont de ce mélange, un peu de zydeco, un peu de swamp, un peu de rock’n’roll, du blues, on mixe et on déguste.
La moiteur des marais chauffe l’ambiance. Et eux font monter la température. Entre guitare, harmonica, accordéon, le chant se partage la place avec la musique. Un bon remède pour le moral avant cette période hivernale qui s’annonce encore difficile. C’est la fête.
Du pur de Chicago... avec Lil' Ed, toujours toujours accompagné par les Blues Imperials. C'est un guitariste extraordinaire, fidèle à la tradition et en autre du Chicago Blues Festival et un personnage de scène brillant. Il faut dire que son oncle n'est nul autre que J.B. Hutto, le slide guitariste de renom avec lequel il a joué pendant toute son adolescence
Plusieurs décennies qu'il sillonne les routes du blues, il est facile de reconnaître le petit bonhomme au fez à paillettes. Mais avant que ce petit homme n'arrive sur les planches, il y a eu une introduction. Ken Saydak ,l’un des pianistes les plus réputés de la scène blues chauffera une salle déjà bien préparée par le Flyin'Saucer. Puis, ce sera l'entrée Peaches Staten, fidèle de la tournée et l’une des chanteuses les plus en vue dans la capitale du blues. Et enfin Lil'Ed entouré de ses mêmes musiciens (le bassiste (et demi-frère d'Ed) James "Pookie" Young, le guitariste Mike Garrett et le batteur Kelly Littleton)depuis trente ans. Toujours joyeux, grimaçant à souhaits, les morceaux s'enchainent électrisant le public qui s'est déplacé pour cette soirée, traditionnelle dans la programmation du "Blues de Traverse".
Leur énergie contagieuse, leur sens du spectacle et leur jeu magistral notamment de la guitare ont atteint la perfection que de nombreuses années ensemble ont aiguisées pour interpréter une musique qui traverse le temps.
Les Flyin'Saucer viendront rejoindre Lil'Ed et l'Imperial blues Band pour une jam.
Groupe originaire du Havre, ils vont assurer l'ouverture de la soirée. Avec plusieurs années d’existence, ce trio a sorti plusieurs CD en auto production. Leur répertoire est composé en majorité de compositions et de quelques reprises : « Ils sont très influencés par Jimi Hendrix et le blues rock Texan. On est toujours dans le blues mais parfois, il y a du rock qui revient.
Deux dates en Normandie en peu de temps, c'est cool, Blues Note avec Malted Milk et maintenant la Rotonde à Fauville en Caux dans la formation Roots Combo. Il n'y a pas de petite scène pour Arnaud Fradin, il y a toujours autant de plaisir à jouer dans une petite ville normande que sur de grandes scènes américaines du Mississipi et d'ailleurs.
Auteur, compositeur, interprète mais également producteur de l’album « Steady Rollin’ man », revisite ici les racines de la soul avec un hommage au blues du Mississippi. Une musique, une histoire qu'il connait parfaitement. Une grande sensibilité qui ne peut pas laisser indifférent.
Une rythmique assurée par Igor Pichon à la contrebasse et deRichard Houssetaux percussions, Arnaud et Thomas Troussier à l'harmoniuca se lancent dans des improvisations habitées où se croisent riffs de slide guitar et d’harmonica. Les échanges de regard en disent long sur leur complicité.
Ils aiment visiter les répertoires des plus grands bluesmen, tels Lightnin’ Hopkins, Muddy Waters, Luther Allison ou Skip James leur rendant hommage. Un véritable retour aux sources, l’originalité en plus.
Arnaud Fradin : Guitares, Chant Thomas Troussier : Harmonica Richard Housset : Percussion Igor Pichon : Contrebasse
Pendant la période de confinement, alors que les salles de concerts étaient fermées au public, la Traverse a organisé un « Web Tremplin ». Les 4 groupes pré-selectionnés sont venus jouer, ont été enregistrés. Les vidéos ont été mises sur les réseaux habituels, Facebook et You Tube. Le public a pu élire son groupe préféré. Comme d’habitude, le vainqueur revient pour une soirée pendant le « Blues de Traverse ».
Ce soir, c’est donc ce gagnant, « Lady’Stealer » qui vient jouer en première partie de Johnny Gallagher
Les deux bas normands de Lady'Stealer reprennent un large répertoire qui s'étend des années 50 à nos jours (Muddy Waters, Bob Dylan, les Kinks, Rag'n'Bone Man, Les Beatles, Creedence Clearwater Revival, Yodelice, ...), avec une énergie folk/rock débordante et communicative. Cà frappe fort et notre batteur chanteur ne ménage pas ses biceps pour cogner sur sa caisse.
Thomas Dorange (Chant/batterie)
Julien Tellier (Guitare/harmonica)
Johnny Gallagher
Les frontières ouvrent doucement et c’est le retour des bluesmen d’outremer. Ce soir, c’est l’Irlande. Pas vraiment besoin de présenter Johnny Gallagher.
Il revient en France, pays qu’il aime et dont il a foulé de nombreuses scènes avec un nouvel album "A 2020 Vision" qui fait le tour de ses 23 ans de carrière.
Toujours égal à lui-même, c’est avec son jean noir, tee shirt noir, éternel béret cachant un crâne dégarni et sa longue barbe grisonnante qu’il entre sur scène. Il a vérifié lui-même son matériel.
The Boxty Band, où sévissent ses frères Pauric et James (claviers et la basse ), plus Sean O’Reilly. Des boogies ("2020 Vision", la chanson, ou "Mr George") mais aussi du blues ("Shake that tambourine", superbe hommage à Bo Diddley) et de la pop-rock à la californienne ("St Julien", "Judi") voire des ballades qu’il habite de sa belle voix rauque ("Wonderful tonight"). A noter une curiosité, "I’ve got nothing Toulouse" (orthographié ainsi) , la ville de Nougaro où il a donné ses chaussures.
Il fait salle comble et distanciations sociales ont disparu au profit d'une ambiance chaleureuse. Son français s'améliore et il n'hésite pas à raconter quelques histoires à un public tenu en haleine. Les morceaux s'enchainent pendant une heure et demie. On ne s'en lasse pas, il pourrait rester toute la nuit que le public serait toujours là. Et même si la fin a sonné, il sera très vite au merch, plutôt pour discuter avec ses admirateurs que pour vendre ses albums.
Ce soir, c’est à Bolbec.
Monsters of Tribute Rock # 3, organisé par Alain Boucly.
Ce même Alain Boucly qui a accroché ses photos relatant environ 40 ans à fouler les fosses et les salles de concerts françaises et européennes, de l'argentique depuis 1978 au numérique en 2019. Le château du Val aux grés offre un bel écrin à toutes ces images.
Retour sur la soirée à la salle Maupassant. L’accueil est sympathique, Alain s’occupe de tout. Une belle salle, un éclairagiste lui-même photographe et 3 groupes.
De grands fans de rock et surtout de hard rock, Vincent et Quo pour Statut Quo, Living Deep pour Deep Purple et Bloody Rosie pour AC/DC.
« Le concept Monsters Of Tribute repose sur l’idée de monter une programmation représentative des groupes ayant assuré les têtes d’affiches lors des légendaires festivals de Donington Park dans les années 80. Ces évènements ont permis à un large public d’assister à des shows de groupe comme Kiss, Iron Maiden, ZZ Top, Status Quo, Bon Jovi , AC/DC. »
Le public est au rendez-vous, c’est complet. Bien sûr, pas des millions comme pendant les gros festivals, mais en ces temps post Covid, le remplissage des salles est toujours timide.
Les groupes sont là pour des sets de plus d’heure chacun. La soirée va donc se prolonger tard….
C’est Vincent and Quo qui ouvre, le seul tribute français de Status Quo.
Super combo du Nord de la France spécialiste du célébrissime Groupe de Boogie Hard Rock Britannique aux 60 tubes classés dans les Charts !!!
Une belle habitude de la scène, ce Vincent. Cà joue fort, çà joue bien et le spectacle est assuré. Le line up est tout neuf, mais la cohérence des musiciens est bien là. L’ambiance s’échauffe vite.
L’énergique meneur du groupe, Vincent Miquet et ses musiciens ont déchainé la salle. Le public en redemande. Mais c’est l’heure du changement de plateau.
Le temps d’une bière et d’une cigarette, le nouveau plateau est prêt pour accueillir « Living Deep ».
Cinq musiciens ayant toujours gardé l’envie de jouer la musique pour laquelle ils se sentaient si proches et vibraient depuis leur adolescence, celle des 70’s et plus particulièrement celle de Deep Purple. Living Deep est né de la refonte d’un autre tribute, autant dire que c’est avec l’énergie d’une passion toujours intacte que s’exprime avec maestria, force et maturité nos cinq musiciens, revisitant tous les titres phares de Deep Purple.
Cinq excellents musiciens (Didier/ chant, Jeremy/guitare, Renzo/clavier, Norbert /basse et Silvio /batterie), très inspirés, qui reprennent tous les succès d’un groupe de légende sublissime. Tous les meilleurs morceaux tels que Lazy, Burn, Smoke on the water, Strange kind of woman… furent un régal.
Encore une bière et une cigarette plus tard et maintenant c’est l’ovation. Le public est venu surtout pour eux. Ils les attendent impatiemment.
Les « Bloody Rosie » sont là. Eux c’est AC/DC qu’ils aiment.
Depuis 2013, Bloody Rosie propose à ses fans un show construit à partir des meilleurs titres d'AC/DC, toutes périodes confondues. Dès les premières prestations la magie opère. Le public ne s'y trompe pas et le succès est au rendez-vous. Bloody Rosie c'est avant tout une équipe de passionnés. Un groupe 100% rock, dont l'énergie brut, la précision et la prestance scénique rassemblent les générations sur les titres d'AC/DC.
Scotchant littéralement le public par leur interprétation et leur jeu, les membres du groupe recherchent avant tout la perfection musicale et acoustique afin de rendre le plus bel hommage au groupe mythique hard rock australo-britannique des années 70/80. Impossible de ne pas ressentir quelques émotions sur « Whole « « Lotta Rosie », » Thunderstruck ou « If You Want Blood ». L’objectif de Bloody Rosie est simple : faire que le public ferme les yeux et entende l’original.
Le groupe se créé en 1998 autour de Francis MARIE(batterie), Pascal FOUQUET(guitare) et Bernard MARIE(basse) et commence à se faire remarquer à l’arrivée de Philippe BRIERE (chant & harmonica) en 2000. Leur premier album « Keep On Dreamin’ » plébiscité par la presse spécialisée Leur permettra de remporter différents prix et tremplins et les emportera des grands festivals de Blues d’européens jusqu’au Festiblues de Montréal. Suivront, les albums, « The HOODOOMEN On Stage » en 2002 et « Tribute » en 2006. Mais attirés par des opportunités individuelles, le groupe marque une pause en 2007.
En 2015, pour le plaisir de se retrouver, Francis, Philippe et Pascal s’associent à différents bassistes pour quelques dates mais c’est en 2017 avec l’arrivée de Pascal Hernandez (basse) qu’un véritable projet de reformation se dessine. En 2019, trop souvent aux états unis sur d’autres tournées, Pascal Fouquet est remplacé par Rodolphe Dumont à la guitare.
Entre « Chicago Blues » et « West Coast » leur répertoire de compositions et de reprises revisitées a su garder l’énergie des premières années. Sur scène, leur générosité, leur énergie et leur sens du show séduisent tous les publics.
Une belle entrée en matière pour cette première partie qui s'annonce très blues.
Altered Five Blues Band ou plus simplement les A5
Toute première date de cette tournée, les A5 sont sur la scène de la Traverse. Ils étaient attendus depuis longtemps et leur présence en France est plutôt rare.
Une intrusion des musiciens et de leur leader pendant le changement de plateau et le public trépigne d'impatience.
Bien sûr, ils sont 5. Les lumières se rallument et ils apparaissent devant un public attentif. Blues, rock'n'roll, la puissante voix de Jeff Taylor envahie la salle. Le chant se mêle au jeu de la guitare de Jeff Schroedi, rythmé par la basse de Mark Solveson et la batterie de Alan Aber. Raymond Tevich associe son habileté aux claviers pour donner la signature sonore du groupe. Les morceaux s'enchainent, pas beaucoup de pause entre deux morceaux. Morceaux issus surtout de leur dernier album "Ten Thousand Watts", comme "Right on, Right on" qui ouvre le set et l'album. Suivi de "Too Mad to Make Up", un titre rock, "Ten Thousand Watts", "Mischief Man", "Great Minds Drink Alike", "Don't Rock My Blues" ralentit le rythme dans une ambiance pure blues.
"Holding on with one hand", ou quand la guitare répond à la voix .
De superbes compositions chantées avec enthousiasme, soutenues par des virtuoses de la guitare, du clavier, de la batterie.