Programmé en mars 2020 , il a pris le temps d'arriver en Normandie pour cette première partie.
Le thème de la soirée va être donné. Nous allons aux USA, aux temps des films où s'entretuent les indiens et les colons, à l'époque des westerns.
Notre invité est originaire de Strasbourg. Et il ne manque pas d'humour. Il compose , il interprète , il fait tout tout seul. Chant, batterie, harmonica et percussion, c'est le parfait "one man band". Il a trois thèmes de prédilections, "l'amour qui finit mal", les prisonniers, et le plus important "Jésus".
Il nous a menacé d'un final avec Patrick Sébastien. Devant le peu d'enthousiasme du public, il va se tourner vers Hank Williams qu'il tient très haut dans son estime. On a eu chaud.
Il finira son set avec "la choucroute" mais elle aura un gout américain. ("Sauerkraut" )
Il était une fois....Joseph Martone.
Il n'est pas donné à tout le monde d'être italien de naissance, américain d'adoption et de jouer du blues façon western spaguetti.
Le début du concert ressemblait à une longue et épuisante traversée du désert, une marche laborieuse, écrasé par le soleil. Un peu difficile pour les amateurs occasionnels d'accrocher à ces compositions mélancoliques ,trop calmes.
Mais le ton a fini par prendre de l'ampleur et laisser découvrir de beaux morceaux, plus rythmés, plus abordables. Il faut prendre le temps de réécouter son album pour apprécier la subtilité de sa musique, le son de cette voix rauque, grave.`` Et ne pas oublier Mariana d'Ama qui assure le clavier, la guitare et les choeurs. elle reste en fond de salle et pourtant, elle est bien là. Elle est la touche "italienne" de l'histoire musicale.
Tout d’abord, merci à toute l’équipe de la Traverse de nous permettre de revenir écouter de la musique. Sens de circulation revu, gel hydro alcoolique à l’entrée, intervalle entre les groupes de spectateurs, tout est fait pour respecter les consignes et espérer que la saison puisse avoir lieu.
Les invités du jour sont Rozedale et Fuel Humor, les vainqueurs du 17ème tremplin du « Blues de Traverse ».
Fuel Humor, c’est Martin le batteur, du groupe punk la Goatie, et Valentin au chant et la guitare de Jimmy Usedboots, plutôt aux tendances blues. Le duo va lâcher autant de décibels que s’ils étaient 10. Rock plutôt agressif, ils vont libérer toute l’énergie emmagasinée pendant cette période de frustration.
Avec Martin Loison
Valentin Marie
Rozedale
Ils viennent juste de troquer le S de Rosadale contre un Z. Mais ceux sont bien eux qui sont là ce soir.
Mon premier contact avec eux date d’avril 2019. Concert unique pendant le « Blues Note » de Franqueville Saint Pierre, ils avaient été rejoints par une section de cuivre et un percussionniste.
Depuis, ils grimpent de plus en plus.
Avec la voix exceptionnelle d’Amandyn Rose, la guitare virtuose de Charlie Fabert, les baguettes de Denis Palatin, les cordes de Phil Tempo, et le doigté de Seraphin Palmeri, la complicité musicale est totale et les mènent sur la route du succès.
Ils ne sont plus une révélation mais un groupe blues rock solide, avec une grosse expérience de la scène à travers l’Europe et plus.
Les solos à la guitare de Charlie, la voix profonde d’Amandyn n’ont pas fini de nous faire frissonner.
Ils composent beaucoup de leur titre, mais la reprise de « Pink Flyod » avec « The Kind of Man You Are » avec le solo de guitare de Charlie est époustouflante.
C’est avec plaisir que nous reprenons la route pour rejoindre l’équipe de La Rotonde à Fauville en Caux. Ce sera l’occasion de voir les nouvelles photos que Jeff Lescene expose. Ce soir, l’invitée d’honneur est Gaelle Buswel. Ils viennent juste de terminer les balances à notre arrivée. C’est avec le sourire qu’elle et Michaal Benjelloun nous accueillent et nous invite à partager un verre. La soirée s’annonce conviviale. Les discussions vont bon train, l’heure de se restaurer arrive.
Il est 20 heures, les portes s’ouvrent pour laisser entrer le public, pas très nombreux en ces temps de contamination virale.
Pas nombreux mais motivé, ce public amateur va se laisser porter par la bonne humeur de Gaelle qui les emmènera sur son rythme endiablé. Et puis, il y a quelques surprises. Un nouvel album est en cours de préparation et le band nous fera découvrir ses toutes nouvelles compositions.
Les morceaux vont s’enchainer. » Your Journey », « Dream Set my Free”, “Freedom Tonight”, “Last Day”, et bien sûr “Help”, reprise des Beatles. Le groupe vient de le réenregistrer dans les studios de Abbey Road, lieu mythique des anglais. Ce titre accompagne tous les concerts de Gaelle depuis 9 ans.
L’heure tourne et dernier morceau pointe le bout de son nez. Elle appelle le public à venir enfin devant la scène et celui-ci ne se fait pas prier. Il sera bien placé pour solliciter un rappel que Gaelle et ses musiciens nous offrirons de bon cœur. « Promise », « 25 heures », « Louder », « So Blue », »Soldier of Love ».
C’est fini. Nous retrouverons Gaelle et Michaal dans le hall d’entrée où la soirée se poursuit en refaisant le monde autour d’une bière.
Fille d’un guitariste et chanteur de flamenco Vicente Pradal et d’une mère gitane Mona Arenas, elle aime profondément la culture et surtout la musique hispanique. Ce soir, elle va nous raconter sa vie, depuis sa petite enfance à nos jours, expliquant son parcours scénique. Des études de flamenco, danse et chant pour commencer mais son trajet ne s’arrête pas là. Elle nous invite à voyager avec ses compositions ou des reprises de chants hispaniques. Le rythme va de la salsa au flamenco en passant par la balade. Une belle voix accompagnée par Sebastien Giniaux à la guitare, plein d’histoires et de rires.
Ils n’avaient pas décroché le sésame au tremplin du "Blues de Traverse" en 2015 . Le jury les avait trouvé trop rock. Ils reviennent pour cette soirée dédiée au rock. Ils ont bien grandi depuis, le line up s’est modifié. Leur mission de ce soir, »Assurer l’ouverture pour DAD »
Les Napolitains assurent la première partie de toute la tournée de DAD. Ils sont donc là ce soir, même si la Traverse ne les avait pas vraiment prévus.
Né en 2013, Hangarvain a sorti son premier album «Best Ride Horse» en 2014, suivi du grand succès de «Freaks» en 2016. Ils se sont déjà fait une solide réputation avec des tournées européennes en Espagne, Ukraine, en Italie bien sûr. Après une année de silence, Hangarvain a publié en 2018 un nouvel album intitulé «Roots and Returns».
Le quatrième album de Hangarvain est attendu pour octobre 2019.
Leur rubrique, c’est le hard rock, métal survitaminé.
Avec
Francesco Sacco (basse),
Sergio Toledo Mosca (chant),
Alessandro Liccardo (guitare),
Mirkko De Maio (batterie)
DAD
Ils voulaient s’appeler « Dysney After Dark », mais Disney n’a pas voulu.
Qu’à cela ne tienne, ils garderont les lettres et deviendront D-A-D.
Le groupe a été fondé dans les années 80. Ils sont originaires de Copenhague, au Danemark.
A l’époque, le groupe est composé de Jesper Binzer, Stig Pedersen, Peter Lundholm Jensen et de Lene Glumer. Lene Glumer quitte la formation et est remplacée en 1984 par le frère cadet de Jesper. La formation se stabilise alors avec Jesper Binzer au chant et à la guitare, Jacob Binzer à la guitare, Stig Pedersen à la basse et à la deuxième voix et de Peter Lundholm Jensen à la batterie.
En ce moment, ils parcourent les routes d’Europe avec leur tout dernier album » A Prayer for the Loud ».
Trois dates en France, la Traverse en tête.
« Burning Star » comme premier morceau devant une salle bondée d’un public averti. Le spectacle bat son plein très vite, le tableau lumineux est éclatant, et le bassiste Stig Pedersen nous fait une démonstration de modèles de basses fantaisistes avec seulement deux cordes. Fusée, croix de Malte, plexi transparent aux lumières bleues, faux squelette de tête animale avec des yeux rouge scintillant et encore d’autres spécimens aussi curieux les uns que les autres. Il saura prendre les postures adaptées pour que nous puissions bien les voir.
Jesper, lui chante et s’occupe de la communication avec le public. « Evil Twin », »Jihad », »A Prayer for a Loud », les morceaux s’enchainent. Resté discret, le guitariste Jacob Binzer nous offrira un superbe solo. Le show arrive alors à sa fin, mais le public en veut encore. Ils reviendront pour un rappel avec « Laught and Half » suivi de « It’s After Dark ».
Ouverture des portes à 15h30 pour le 1è ème tremplin du Blues de Traverse.
Quatre groupe vont "s'affronter" sur un set de 20 minutes chacun.
Cette année, la sélection va donner un résultat très rock. N'y aurait il plus de postulants dans le blues ???. En tout cas cette nouvelle génération a la pèche. Les décibels vont sonner fort dans la salle.
Passeront sur la scène
Blatt,
Fuel Humor
YellowStone et
Hajiro
Le jury délibèrera pendant le concert de Kris Barras et révèlera le nom du groupe vainqueur à la fin de ce même concert.
Fuel Humor reviendra en première partie d'une soirée en 2020.
Blatt
Fuel Humor
YellowStone
Hajiro
Kris Barras Band
Il a quitté les gants de boxe et changé de cordes pour se frotter à celles de sa guitare. Il tourne actuellement en première partie de Beth Hart.
Ce soir, c’est la clôture du « Blues de Traverse ». Il est l’invité de cette soirée spéciale. Il passera sur scène après les quatre groupes locaux qui se sont présenté au tremplin.
Nommé "meilleur nouveau groupe 2018" aux Planet Rock Awards, le Britannique revient avec un nouvel album "Light It Up". Belle récompense pour un groupe qui existe depuis peu. Bosseur acharné, il enchaine les enregistrements et la scène. Et le succès est au rendez vous.
Avec les six cordes de sa guitare accompagnant sa voix éraillée, il nous offre de magnifiques compositions. Des mélodies qui s’écoutent facilement comme dans « Rain », « Vegas Son » incitent le public à fredonner… Kris Barras leur laissera la voix libre. Et pour peaufiner le jeu de scène, il grattera les six cordes de sa guitare avec les dents.
Ils ont gagné le tremplin 2018 et reviennent donc pour ouvrir pour Manu Lanvin.
KMGB, ceux sont cinq jeunes qui ont créent leur groupe en 2016. Et ils ont de l’énergie à revendre.
Rock’n’roll, blues psyché, ils ont fait un mix de toutes ses tendances pour sortir leur son à eux.
« Kiss Me Good Bye, c’est le sens du nom. Ça souligne le côté éphémère de la musique. Un concert ne dure pas longtemps, après on se dit au revoir. Mais l’envie d’y revenir aussi.
Thomas Fromager (batterie) Erwan Gaillard (guitare) Matthieu Queval (basse)
Antoine Bogdanski (guitare)
Félix Paillette (chant)
Manu Lanvin
Il est déjà venu en 2016 pour le Spring Break Blues.
Ce soir, c’est spécial Manu Fête son anniversaire sur scène avec nous et pour l’occasion, il a invité quelques amis. La salle est pleine à craquer, le public est impatient. Ce même public est de plus en plus présent au fil des années. Le diable va encore mettre le feu.
Avec son band habituel, les diables Nicolas Bellanger à la basse et Jimmy Montout à la batterie, ils seront rejoints par l’harmoniciste Bako Mikaelian qui assurera une partie du set. Viendront ensuite Beverly Jo Scott et le guitariste Jeremy Lacoste pour « Rock me Baby », »the Devil does it right », »I shall be Released”.
La tournée s’appelle « Grand Casino » comme le dernier album qui a été enregistré au casino de Forges les Eaux. Les morceaux des autres albums seront là aussi comme « All Night Long », il y aura aussi un hommage à son ami disparu Calvin Roussel.
Rock, blues, tout est là. Mais il y a aussi de la générosité, de l’énergie, de la joie de partager avec un public de plus en plus nombreux, quelques descentes de la scène pour se mêler à ses admirateurs. Ce fut une belle après-midi et Manu lui-même l’a écrit.
“What a great birthday gift having @beverlyjoscott ❤️and @jeremguitar 🎸🎸🎸 by my side yesterday @latraversecleon. Merci à vous tous également qui venez de plus en plus nombreux aux concerts du diable. Quelle semaine de fou, finir par deux concerts sold out, whouaa ! 😎 que de cadeaux dans cette vie. Merci, merci, merci à tous »
Prêtre du Voodoo Blues, Gamiel Stone, originaire de New-York, forme le groupe Hodja avec Tenboi Levinson et F.W. Smolls de Copenhague. Leur dernier album "The Flood" est un savant mélange de rock garage et de soul, de musiques amérindiennes et de riffs punk modernes, en bref, du rock’n’roll.
Nous sommes très loin des classique du blues ou du rock avec Hodja. Ils nous emmènent dans un monde inconnu, qu'ils ont du créer pour y placer leur musique décalée. Décalée, voire même complètement décalquée... Il faut un peu de temps pour pénétrer ce monde étrange, mais çà le fait, on rentre dans leur jeu.
Tenboi Levinson à la guitare F.W. Smolls à la batterie Gamiel Stone au chant
Chicago Blues Festival
La toute première tournée date de 1969 avec John Lee Hooker, accompagné par Lowell Fulson et son orchestre. 50 ans de tournée internationale et le succès ne se dément pas. Le CBF a vu défiler au fil des années, des légendes du blues comme Otis Rush, Jimmy Dawkins, Hubert Sumlin, Luther Allison, Lonnie Brooks ou des jeunes talents inconnus qui allaient se révéler ensuite comme des grands noms de la scène blues tels que Magic Slim, Willie Kent, Koko
Cette année, les musiciens du CBF sont des habitués de l'évènement et leur renommée n'est plus à faire. Ils sont là ce soir pour la troisième date de leur tournée. Aucun signe de fatigue, le décalage horaire ne laisse pas de trace visible. Grand rendez-vous des amateurs de blues, la formule n'a pas changée.
Avec Maurice John Vaughn le vétérant de 66 ans, il est toujours aussi en forme et continue de multiplier les expériences, jonglant entre sa guitare et le clavier. Ce soir, ce sera plutôt le clavier.
Issue de la scène blues de Houston au Texas, Trudy Lynn a débuté chez le grand Albert Collins, avant de débuter une carrière solo, qui se poursuit depuis trente ans. Elle est l'une des grandes chanteuses de blues contemporaine et l'une des plus prolifiques. Son treizième album est sorti l'an passé et a été reconnu comme l'un de ses plus aboutis. Véritable diva, Trudy a su devenir l'une des chanteuses les plus populaires sur la scène blues américaine et européenne.
A la section rythmique, ce seront Melvin Smith à la basse et Willie Hayes à la batterie, que l'on retrouve régulièrement sur les tournées du CBF.Un band, une bande d’amis, la qualité est au rendez-vous de cet anniversaire.
WAYNE BAKER BROOKS : guitare MAURICE JOHN VAUGHN : guitare RUSS GREEN : harmonica TRUDY LYNN : voix MELVIN SMITH : basse WILLIE « The Touch » HAYES : batterie
Il y a beaucoup de concerts ce samedi en Normandie et le choix est difficile.
Pour finir, ce sera Laurence Jones Band. Le blues rockeur anglais vient tout juste de sortir un 7ème album « Laurence Jones Band ». Il est programmé à la Rotonde, salle de Fauville en Caux. L’accueil à la Rotonde est chaleureux et nous sommes très vite mis au chaud pour ne pas poireauter sous la pluie glaciale.
Un salut rapide au staff, et très vite tous repartent à leurs occupations, ils ont encore quelques détails à régler.
En première partie, ce sont les élèves de trois classes de la commune qui ont appris trois morceaux de blues. Il faut canaliser l’énergie de cette jeunesse excitée à l’approche de leur prestation scénique. Ils apprennent à monter et sortir de la scène en ordre et sans bruit, sans parler avant de se jeter sur leur panier pique nique.
Le public entre dans la salle et c’est presque l’heure de commencer le spectacle. Les enfants montent en ordre, vêtus d’un pantalon en jean et d’un tee shirt blanc. Sous la direction de leurs enseignants, ils se lancent. Ils seront rejoints par Laurence Jones et le batteur Phil Wilsonpour le dernier morceau. Maintenant, ils sont libres et vont en profiter pour courir toute la soirée.
Une petite pause le temps de préparer le plateau pour Laurence Jones.
Agé de 27 ans, il a déjà quelques années de scène blues rock. Il tournait déjà à 17 ans en compagnie de Johnny Winter ou Walter Troud.
Il arrive avec un nouvel album nommé simplement « Laurence Jones Band ». La critique apprécie.
Un grand sourire qu’il gardera tout son set, il reste très décontracté devant une salle complète.
Il commencera avec « Wipe Those Tears Dry » puis « Stay », inspiré par les Beatles et les Rolling Stones. Suivra un peu plus tard, « Beautiful Place », morceau en hommage à sa mère. « Long long Lonely Ride » en solo avec sa guitare, pour retrouver le blues…
Mais « Band « signifie aussi qu’il n’est pas seul. Il laissera donc ses musiciens s’exprimer en solo, chacun leur tour. Même Di Reed, la choriste aura son moment solo.
Le claviériste Bennett Holland balance ainsi sur «Feeling Alright » un joli solo d'orgue, reprise de Joe Coker.
Déjà une heure et demie qu’ils jouent, ils sont à la fin de leur concert, mais devant l’insistance du public, ils reviennent pour « Live It Up ». Cette fois ci, c’est un départ définitif, la salle s’allume et le public ravi part.