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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 15:32
Hier soir, c'était le dernier concert au trianon transatlantique. La saison est finie, et le concert de Hugh Coltman restera dans les mémoires comme un des meilleurs de cette année  .
Il va être difficile de passer derrière ce personnage haut en couleurs .
La soirée est ouverte par le directeur qui remerciera le public de sa fidélité et nous invite à revenir pour la rentrée , le 8 octobre avec Lola Montes. C'est une artiste du cirque qui se reconverti dans la chanson .


Donc pour la finale , la première partie  sera  assuré par Mell   
http://www.myspace.com/mellturbo


 

La musique est un virus qui colle à la peau de Mell  depuis un bon bout de temps. Guitare en bandoulière, elle part du haut de ses 17 ans à l'assaut plus ou moins hasardeux des bistrots de  Metz. Devenue une adepte des bars parallèles, elle fait peu à peu les rencontres qu'il faut pour évoluer et progresser. Fabb, son bassiste, Natt à la batterie, le boss du label AND  qui lui ferait bien pousser la chansonnette en studio. Entre-temps, la petite renommée de la bande  sur la Lorraine  attire l'attention des Francofolies  qui invite Mell à participer à un stage. Sa patte  acerbe et ses mélodies qui accrochent tapent alors dans l'oeil de Jean-Louis Foulquier  qui la programme pour La Rochelle. .. l'année où la fête  n'a pas lieu. Qu'à cela ne tienne, Mell se console en mettant en boîte son 'Pied en pleine face ', qui rejoint les bacs en 2003 .  Opus personnel et réussi qui ouvre les portes d'une tournée qui fait halte en 2004 au Printemps de Bourges et aux Francofolies de La Rochelle . L'occasion de partager la scène avec Brigitte Fontaine , les Ogres de Barback  ou Miossec  'Voiture à pédales  voit le jour à l'automne 2005, galette sur laquelle Mell appose une nouvelle sa poésie sur des mélodies un tantinet plus rock. Et du coup  tout continue de rouler. Tournée, succès d'estime et de coeur aussi pour les Têtes  raides qui décident de soutenir la bande. Mell tourne et traîne ses petites douleurs à travers la France . En peaufinant déjà une troisième galette.

Projecteurs de cinéma et caisses de docker comme décor, elle entre sur scène tout de noir vétue, la tête recouverte de son chapeau melon .Sa guitare l'accompagne. Pauvre guitare ,elle a l'air d'en voir des vertes et des pas mures.
Elle se démène, saute ,trépigne, grimace avec force.
Les paroles acerbes, piquantes illustrent son image revendicatrice.
Elle déborde d'énergie, entraîne son public dans ses musiques sans aucun complexe .
elle interprète les morceaux de son dernier cd, dont elle assurera elle même la vente à la sortie du concert .

 
  1. C'est quand qu'on rigole
  2. Le coup d'la panne
  3. Sans parapluie
  4. Porcherie
  5. Les mots crus
  6. K.O Social
  7. Last Vegas(part I)
  8. Yeah Yeah YeaH ouH ouH
  9. Trou noir
  10. La tuile
  11. Pas pompier
  12. Seule sur mon vélo
  13. Last Vegas(part II)
  14. C'est promis

 

 




 

 



Une bonne demie heure de pose, rideaux fermés et le décor change pour le show de Mansfield TYA.
Les 2 jeunes femmes , Carla et Julia seront seules sur scène, changeant d'instrument , du violon au piano, puis à la batterie , à la guitare ou à la basse , chantant en alternance  . Elles seront rejoint par une ami pour 2 morceaux qui s'installera à la batterie .
L'ambiance n'a rien à voir avec la 1ere partie .
C'est une musique dénudée , peut être mélancolique, peut être "surnaturelle" qu'elles interprètent , dans un brouillard voulu , un éclairage discret . tout parait sous entendu, volatile ...
Elles soutiennent leur dernier album, "seules au bout de 23 secondes "







Nouvel album, leur deuxième après "June" en 2005 qui avait révélé cet étonnant duo, chantant aussi bien en anglais que français, des chansons intenses aux émotions affirmées. Violons, guitare, voix là également compose ce nouvel opus qui ne dément pas leur incroyable talent, mêlant leurs racines rock et leurs envies chansons. Sans doute l'un des très rares groupes à être parvenu à conjuguer deux style à priori opposés, tout au moins éloignés, tout en gardant une sensibilité parfois extrême qui remue plus que les tripes. Un bien beau disque.

 

 Les titres

1. Long Ago
2. Lointaine
3. Sur le plafond
4. Des journées ordinaires
5. Wasting My Time
6. Silver Silences II
7. Je ne rêve plus
8. Why Not Die Together
9. My Lover is Gone
10. Fantômes
11. You're The Woman
12. So Long
13. Dé-programmé
14. Seules au bout de 23 secondes


Seules au bout de 23 secondes (2009)

Elle s'appelle Julia et Carla, elles ont 31 et 27 ans, elles sont françaises et font de la musique sous le nom de Mansfield.Tya. Je découvre Mansfield.Tya sur le tard et m'aperçois que déjà une trentaines de blogs et sites d'actu musicales ont chantés les louanges de cet album étrangement intitulé "Seules au bout de 23 secondes". Avec un album comme celui là, les deux nantaises ne se retrouveront plus seules. En 2002 Julia Lanoë rencontre Carla Pallone, à moins que ce ne soit l'inverse. De la rencontre de ses deux personnalités naît une envie de faire de la musique qui se concrétisera par un premier EP en 2004, rapidement suivi d'un premier album en 2005. La dualité est un peu le fils rouge de ce duo qui chante dans deux langues. Le violon de Carla répond à la voix et la guitare de Julia, les genres se mélangent dans un univers sombre et envoûtant. Bizarrement pour moi qui vous parle à 97,32% de chanteuses anglophones, c'est leur titres en français que je préfère, c'est d'ailleurs cette langue qu'elles ont choisi de mettre en avant sur cet album.






http://www.myspace.com/mansfieldtya

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 09:00
Hugh Coltman : attention, chef d’œuvre


http://www.myspace.com/hughcoltman

]


En écoutant Story From the Safe House, on se sent privilégiée… car on sait qu’on est en train d’écouter le disque d’un futur très, très grand, dont on pourra dire toute fière : « J’ai rencontré Hugh Coltman à ses débuts. »
Par Cyril Cournoyer



Allure deguingandée, avec une barbe bien fournie et une houpette sur la tête, il arrive sur la scène seul .
Il s'exprime avec un parfait français et tant mieux, parce qu'il est bavard . Il aime raconté des petites histoires drôles inventées de son quotidien, il aime faire rire son public .
Et la musique commence.
Iljoue surtout de la guitare , accompagné de ses amis musiciens :

Aurélien Calvel : basse, chœurs...
Thomas Naïm : guitare, chœurs,
Nicolas Leisnard : pianos, claviers, chœurs..
Raphaël Chassin : batterie...

Et c'est 1 heure et demie de musique, mélange de jazz, rock et blues qu'ils nous offrent , avec la participation , au choeur du public . Hugh apprécie notre accompagnement et en redemande ....Cà lui donne même des idées. Il n'a pas l'air d'en manquer , d'idées . On le sent bouillonnant, plein de joie d'etre avec nous, dans cette petite salle des environs de Rouen .
Il finira par nous remercier de notre présence, de ne pas avoir stationné devant le télé et de venir , parce que lui, il est heureux d'être ici et il s'éclate .
Ce fut un concert exceptionnel où Hugh nous a séduit par sa musique, ses échanges avec le public  et sa générosité .

A ne pas rater si il y a concert à proximité .

 
 


le reste des photos est en ligne sur le site
http://eveball.free.fr/hugh_coltman.htm

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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 16:08
BBC, non ce n'est pas la célèbre radio anglaise. Il s'agit du Big Bang Café , à Caen .
Un peu éloigné de mon territoire habituel, mais c'est une histoire qui dure depuis janvier 2009.

Ma demande d'accréditation remonte à janvier, pour la Maroquinerie. Après quelques négociations, j'obtiens le pass photo . Mais rebondissement, 3jours avant le concert, la production annule mon pass. Ils sont débordés par  le succès inattendu de Charlie Winston, et la Maroquinerie va craquer.
Quelques images faites à la maroquinerie
http://www.afrenchphotographer.com/photos_musique/2009-03-02_Charlie_Winston_a_la_Maroquinerie/

Je pourrai aller à la Cigale si je veux.....mais je ne serai pas là pour son passage à la Cigale.
Alors , il me reste la tournée française avec pas trop loin, Sannois, Ris Orangis ou Caen.
Donc , cet après midi, je pars pour Caen . Je n'ai pas eu de nouvelles de mon interlocutrice. Pas nouvelle , çà roule m'avait elle dit. Mais je ne suis pas sure d'être attendu et comme tous les concerts de Charlie , c'est complet depuis longtemps. Par précaution, j'imprime tous nos échanges par mail.
J'arrive de bonne heure et d'emblée , je demande si je suis  sur la liste avec le pass photo.....Et bien , je suis bien contente d'avoir pris tous les mails. Pas de nouvelles c'est plutôt l 'oubli.
La jeune fille au guichet appelle le directeur qui lui même appelle le tourneur. Tout va s'arranger. Ouf..

Il ne me reste plus qu'attendre l'ouverture des portes. Je discute avec d'autres personnes qui attendent  aussi et le temps passe assez vite, surtout que la météo est clémente.
20 heures , les vigiles sortent et c'est parti .
 La 1 ère partie sera assurée par sa soeur  Vashti . Jolie jeune femme vêtue d'une robe bleu turquoise et d'une ruban dans sa chevelure , elle assure avec sa guitare  . Charlie viendra la rejoindre pour une chanson . Elle lui rendra d'ailleurs la pareille ensuite.
Et puis, bientôt c'est son tour.



Charlie Winston fait une fac de musique à Londres à 17 ans. Il pratique alors tous les genres du rock grunge au reggae dub, sans oublier un voyage initiatique en Inde où il se familiarise avec les tablas. Sa reprise du « I'm a Man » de The Spencer Davis Group, illustre une publicité pour la Volkwagen Polo et lui procure un début de notoriété.

Sur le chemin
Son premier album Make Way sort sur le label Real World de Peter Gabriel, il tourne d'ailleurs en première partie de celui-ci en 2007.

C'est la Française Catherine Ringer qui le présente au label Atmosphériques, Charlie Winston enregistre alors Hobo avec le concours de Mark Plati.
Téléchargements massifs
Le clip de « Like a Hobo » séduit immédiatement, la mélodie sifflée du titre emporte elle aussi l'adhésion. « Like a Hobo » se retrouve vite en tête des téléchargements légaux. L'album Hobo sort le 19 janvier 2009 en version digitale et le 26 janvier en version physique, entraînant le chanteur vers la popularité.

Avec son premier opus et son single "Like A Hobo", multi-diffusé sur les ondes, l'artiste pop/folk est l'une des surprises de cette année 2009. Se classant directement dans le trio de tête des meilleures ventes d'albums dès sa sortie, il fait encore partie du top 10 quelques mois plus tard et rencontre un succès conséquent tant chez les disquaires qu'en terme d'affluence lors de ses concerts



Image hébérgée par monsterup.com



 

Il entre sur scène , avec son feutre de travers , accompagné de ses musiciens  ,The Oxymorons (Elf Lord Taylor à la bass) . Les regards échangés pendant tout le concert avec  eux  témoignent d'une sympathique complicité. Surtout avec l'harmoniciste  Benjamin Edwards ,qui lui aussi porte un chapeau, un Panama .
Le 1er morceau se déroule dans l'obscurité totale. Pas cool, moi qui n'est l'autorisation que pour les 3 ers morceaux, çà ne va pas être  simple.
Puis, au 2ème morceaux, in your hands, les lumières reviennent....Ouf...
Je me dépèche de mitrailler pendant qu'il chante et danse, et que le public chante et danse aussi .
la 4ème, je continue. Pas pour longtemps, le vigile vient me rappeler mon contrat.
Je range l'appareil et je profite du concert.
Belle ambiance à Caen. Même quand une quinte de toux stoppe sa voix, le public enchaîne le morceau . Charlie n'a plus qu'à reprendre où nous en sommes . Les morceaux se suivent et bientôt c'est " Like a hobo " .
C'est le délire. C'est la dernière chanson du concert , normalement.
Mais tous, nous le rappelons en chantant cet air gravé dans nos têtes et il revient .Encore 3 morceaux, avec notre participation . Encore un rappel à l'aide de Like a hoboet un dernier retour.
Merci Charlie et ses musiciens et merci au public.





les photos du concert de Charlie Winston sont sur le site
http://eveball.free.fr/charlie_winston.htm

bien vu pour le bassiste, il s'agit bien de Daniel Marsala . lui même en image



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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 11:00
ce soir, c'est complet.
Même les administratifs du trianon ont été surpris de faire salle comble .
Le bar est remonté à l'étage, les gradins sont déployées et comme c'était insuffisant, des chaises ont été rajoutées.
Mais que est donc ce phénomène qui a rempli cette salle ???

La musique d'ambiance stoppe, les lumières s'éteignent, la salle est dans le noir, la scène aussi.
Quelques notes ..



et  Alexis HK apparait suivi des music men in black .


Costume sombre, chemise claire , cravatte et lunettes de soleil  , il y a
ALEXIS HK à la  guitare, voix
MATTHIEU BALLET au Piano et autres folies , accordéon
SIMON MARY à la basse, contrebasse
HIBU à la batterie
ils débutent   le programme de l'Affranchi, leur nouveau cd sorti le 23 mars .

Il a un air du repenti de Renan Luce ce 1 er morceau.






Alexis HK: " Les affranchis "
envoyé par Alexis_HK_Officiel


Et puis les autres morceaux s'enchainent .
Les textes sont corrosifs, l'attitude mafieuse de Alexis faire rir le public ...
Quelques unes comme
"c que t'est belle "
ou "Chicken manager "sont succulentes. Nic et Jacques en prennent pour leur grade .



Thank you for the add est bien drôle aussi . Il s'en prend à ce haut lieu de rencontre internet, myspace où tout le monde est l'ami de tous et Tom l'ami international.
Moi qui n'arrive à rien faire de ma page myspace , je l'ai trouvé délicieuse de subtilités aussi .


Tom Anderson de myspace




Alexis HK -
Les af­fran­chis

01. Les af­fran­chis
02. Chi­cken ma­na­ger
03. La fille du fos­soyeur
04. Mau­dits an­glois
05. La mai­son
06. Zou­zou
07. C'est le prin­temps
08. Là c'est moi
09. Thanks for the add
10. La paix des étoiles
11. Les sages
12. Par­don vieux ca­ma­rade




Quelques notes de mandoline, et une ambiance à la Martin Scorsese, période Goodfellas, Les Affranchis en version française… C’est sur le thème archi rebattu de la mafia que s’ouvre donc l'album, Les Affranchis : une sorte de clin d’œil à l’ami Renan Luce (co-auteur du déjà culte Thanks for the add) et son Repenti, et surtout à Akhenaton et son classique Métèque et Mat. D’ailleurs, l’analogie avec le rappeur marseillais ne s’arrête pas là, tant le phrasé d’Alexis HK emprunte à plusieurs reprises au flow saccadé et à la verve de conteur de ce dernier.

 

Exit, donc, les accordéons et la java de Belle Ville, ce nouvel opus s’ouvre à d’autres horizons, ambiances jazzy, folk et hip hop acoustique en particulier. La réalisation dépouillée, signée du chanteur lui-même et de Matthieu Ballet (collaborateur, entre autres, de Bashung), s’avère plus soignée que jamais. Mieux mise en avant, la voix grave et syncopée d’Alexis parvient sans mal à faire swinguer la langue française, à la manière de Nougaro.

Si l’auteur de C’que t’es belle se renouvelle musicalement, ses textes creusent quant à eux, avec bonheur, le sillon de la tradition française : le bon mot comique (l’excellent La Maison Ronchonchon co-écrit par Lise Cherhal), et la satire chère à Brassens dans Les Affranchis (une histoire de mafieux transposée dans le monde de la chanson) ou Chicken Manager, fable volaillère mettant en scène deux figures politiques bien connues ; la chanson médiévale, aussi, avec un Maudits Anglois en langue d’époque, et ce Pardon, Vieux Camarade qui clôt l’album sur des applaudissements fatigués. Une réussite.

Jérôme  Pichon


 


Pour en savoir lus , allez le voir, achetez son cd
ce sera un excellent moment .

 

 



       
Chicken manager
Album: Les affranchis
Et tandis qu'il cherchait un Campanile que jamais il ne trouva

Jack le manager rencontra Nick le coq
Dans la fosse à purin d'un camping municipal à la ferme
Dans les Alpes
À le voir ainsi tremper ses petites pattes
Et son bec de volaille frénétique dans la vase
À l'affût de quelques victuailles laissées là par mégarde
Par des poules surfriquées
Jack se dit qu'il avait affaire
Au coq de combat le plus malheureux que la Terre ait jamais porté
Mais il vit en lui

{Refrain:}
Le potentiel d'un géant
Redoutable coq à la ville comme à l'écran
Hercule à bec, au bout des pattes deux énormes serres
L'expert de l'attaque dorsale de l'adversaire
Il vit en lui le potentiel d'un géant
Redoutable coq à la ville comme à l'écran
Hercule à bec, au bout des pattes deux énormes serres
L'expert de l'attaque dorsale de l'adversaire

J'aime ton style un peu pouilleux, ton regard plein d'aigreur
Si tu veux, je peux devenir ton chicken manager
C'est pas du catch, du cinoche, c'est du fight à la dure
Et la devise "Pas de pitié" ta meilleure armure
Les coups bas sont conseillés et ton honneur tu le ranges
"Tue, tue, tue !" l'obsession qui te ronge
Pas un stratagème qui dit "Aime ton ennemi"
Je veux lire de la haine dans tes yeux jaunis

{au Refrain}

{x2:}
Puissant, rapide, fluide et léger
Nick est un véritable enfoiré
Attaquer l'ennemi à terre, par derrière
Fait partie de ses coups de vice préférés

Entraîné au speed bag, à la corde à sauter
À déchiqueter des mannequins de coqs en plastique
Jack motivait Nick
Lui donnait la réplique
Lui promettait de la dope, des femmes et du fric
Son premier combat dura dix-sept secondes, il tua son adversaire
En deux coups de bec
Un coup d'ongle et puis, comme pour combler
La foule en liesse
Le dévora tout cru jusqu'au sot-l'y-laisse

{au Refrain}

S'ensuivit une success story de blockbuster
Des combats annulés tant les adversaires avaient peur
Rails de coke, pipes de crack, bimbos, Pontiac
Nick et Jack profitaient de leur vie rêvée de macs
Mais le succès n'est pas toujours l'allié des amis
Nick ne tarda pas à faire enfler ses chevilles
Il voulait prouver à son maître qu'il avait bien appris
Ses déclinaisons de félonie
Il fit semblant de croire qu'un pélican traversait les airs
Jack se retourna le regard tendu vers le ciel
Mais c'est derrière lui qu'était l'oiseau
Lui perforant les vertèbres à grands coups de bec dans le dos
Jack mourut et Nick, qui voulait l'Élysée,
Deviendra le président de tous les Français

{au Refrain}
Les affranchis
Album: Les affranchis
Wapitam pam papwé, zipam pam pam pam, pam papwé {x2}

Je porte à l'auriculaire une chevalière
Un point quatre carat, large comme ma face
On dit que je prends des airs, je fais des manières
Mais quand je donne ma main, tu l'embrasses

Quand mes fesses plissées s'enfoncent dans le cuir
Mon pouvoir est bien en place
Et je lâche pour moi-même un sourire
Aussi loin que me ramènent mes souvenirs sur Terre
J'ai toujours rêvé d'être un gangster

Un affranchi, c'est tout réfléchi
Et je remercie Martin Scorsese et Joe Pesci
Nous célébrons toute votre classe éternelle
Lors de nos joutes au petit vin blanc, sous les tonnelles

Wapitam pam papwé, zipam pam pam pam, pam papwé {x2}

Entre toutes les familles du milieu
Les règles sont strictes et chacune a son territoire de jeu
Inutile pour un chanteur aphone de Noisy-le-Sec
De vouloir faire la nique aux voix surpuissantes du Québec
Un jour, un frimeur de Passy se mit à faire du ragga dub style
Des gars de Saint-Denis sont venus chez lui et l'ont criblé de balles vocales
Inutile de jouer l'imposture
Les faux Django se prennent des cartouches
De riffs manouches
À coup sûr

Élevé au Godfather un, deux, trois
Jamais vu de vrais guns ailleurs qu'au cinéma, au casino
En costard mauve un freak dans la mafia
Philosophie de Sicile, omerta
Mes amis, mon clan, mes frères, mes good fellas
Nos guitares sont des FAMAS
Et nos basses font trembler les bougnats
Quand dans les brumes du Quartier Latin
On entend se friter les petits chanteurs du quotidien

Je porte sous mon suaire un complet gris clair
Et les fils de soie recouvrent ma carcasse
Avoir l'art et la manière de quitter la Terre
Pleuré par la mamma et touché par la grâce
Et mon âme libérée retourne dans la Lune
Les étoiles ont trop la classe
Et je restitue mon corps sans rancune
Aussi loin que me mène mon chemin dans l'univers
Transporté par des airs de gangsters
De la chanson française d'après-guerre

Wapitam pam papwé, zipam pam pam pam, pam papwé
Wapitam pam papwé, twidibiwap idiwo, na twidibiwap idiwo
Eh eh oh wé !
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 23:38

Artiste français (e) = refus d'accréditation


c'est une équation sans inconnu.

Donc ce soir pas de photo . Et puis dans l'après midi , je rencontre Julien (de la Traverse ). Nous discutons un peu et je lui raconte mon refus pour ce soir.
Il me dit , "prends ton sac, tu connais les vigiles, ils bossent ici aussi .
Du coup, je prends mon sac photo . J'arrive à 19 heures 30, avec mon billet et je fais la queue .
Contrôle ......Mais qui y a t il  donc dans votre sac ????
Ils le savent, ils m'ont bien reconnu ......mais ils ont des consignes strictes. Pas possible pour ce soir .
Le sac reste à la consigne. Tans pis .

Je suis quand même devant, sur le bord de la scène, à ma place favorite ...pour prendre des photos ..
Trente minutes de retard et Grace entre sur scène .
C'est une grande jeune femme élancée, brune, au teint mat vétue d'une longue jupe rouge , tout de rouge vétue d'ailleurs.
Le show démarre. Je connais son répertoire , mais en live , çà swingue, çà chante , çà danse .
Ses longs doigts effleurent le micro  , ses hanches se déhanchent sans arrêt , et la danse reprend .
Elle parle en anglais ou plutôt en américain , mais c'est une surprise en français aussi .Elle a passé son CM2 en France et parle parfaitement notre langue . Elle aime venir dans notre pays pour entretenir son français.
Pour le plus grand bonheur de nos oreilles . Un petit tour sur son myspace pour saisir son rythme  ...
http://www.myspace.com/graceinmusic

En attendant un petit extrait de chez Deezer .




 



Et j'ai vu et écouté cette première partie avec mon oeil formaté en 24*36. Il y avait de quoi faire de très belles images .

Maintenant, après une pause d'une vingtaine de minutes, c'est le tour d'Emily Loizeau.
Je connais vaguement ce qu'elle fait et je n'acroche pas trop .
La salle ou plutôt le chapiteau du 106 c'est rempli . Elle a son public.
A la fin des 3 premiers morceaux , j'hésite à partir . Et puis une chanson différente arrive .
Et le contact avec le public se fait. Elle a un humour un peu sarcastique. Elle a aussi une énergie terrible . Elle est accompagnée par ses musiciens, François, Mathis , Cyril à la batterie  et Olivier  au violoncelle . Une bonne équipe, un simple regard ou un petit geste et la musique redémarre , s'arrête  , reprend .
Au bout de 3 morceaux de plus, je n'ai plus envie de partir. Donc je reste et je me laisse embobiner par les textes , par la musique . Je resterai  encore . Après le 1er rappel et encore après le 2 ème rappel et le summum est maintenant .
Les amplis sont éteints, les micros debranchés .Elle s'assied devant nous, avec Olivier et Cyril et à eux 3 , ils nous chantent une drôle de chanson d'amour .....
où les concessions sont la règles  ....au cimetière ....de Jasseron.







affiche olympia

Bref, je suis contente d'y être allée, d'y être restée même sans avoir fait de photos .

http://www.myspace.com/emilyloizeau

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 12:01
Du bruit à tous les étages, ce sera le titre de l'article de Dan pour son journal....et pourtant David, l'éclairagiste allumé n'est pas là ce soir. Et les éclairages seront un peu plus subtils aussi ...Enfin....

Le papa du chanteur de Purple Haze vient me faire la bise...sous entendu , fais de belles photos pour mon fiston stp....
Le groupe entre sur scène et là, ils ont la grande forme . En guise de blues, ce sera très rock. Avec entre autre des reprises de Led Zeppelin. Une belle prestation ...Cà promet pour l'avenir .



Une pose de 20 minutes environ, j'en profite pour saluer Marius . Ce sont ses photos qui ornent les murs de la traverse pour le festival de mars. Que du noir et blanc . Bravo Marius .
Nous buvons une bière ensemble et je repars dans la salle.
Juste avant , un homme m'accoste.
Il a été renseigné par Julien. Il souhaiterai obtenir quelques unes de mes photos pour lui et un de ses amis. Nous prenons un rendez vous téléphonique pour le lendemain .

La lumière revient, le groupe prend possession de la scène et c'est reparti pour 2 heures de musique .

http://www.theblockheads.com/
http://www.myspace.com/theblockheads

Ils reviennent devant la scène avec un nouvel album.

Tracks:
  1. Roll Over
  2. Greed
  3. A Little Knowledge
  4. George The Human Pigeon
  5. No Go Central
  6. Prophet of Doom
  7. Hold Tight
  8. Life In Your Hands
  9. Dirty Money
  10. Elegant Style

The Blockheads se sont formés en Angleterre en 1978 autour de Ian Dury, musicien-poète aux textes drôles et acérés.

Dans la mouvance punk, new-wave, The Blockheads livrent une dizaine de hits comme "Hit Me With Your Rhythm Stick" ou "Sex & Drugs & Rock & Roll".

Leur musique est un mélange unique, une fusion d'influences aussi variées que le jazz, le rock, le funk, le reggae, en passant par le music-hall?Après la mort de Ian Dury en 2000, The Blockheads cessent de se produire.



 

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 11:30
Hier soir, c'était le 2 ème concert du blues de mars.
Au programme, New line up et la tribu des "Pascal". Avec
Jérôme LEMESLE (Chant & Harmonica) , Pascal HERNANDEZ(Basse & Contrebasse) et Pascal RIGAULT (Guitare) puis Pascal DELAHAYE  (batterie ).

Ils ont remporté le tremplin du blues de traverse 2008 , et comme c'est la tradition, ils redonnent un concert pendant le blues de mars.
A l'arrivée sur scène, un clin d'oeil. Ils reconnaissent les photographes qui les ont shootés au cours du tremplin, ils ont eu plein de photos " pour satisfaire leur égo..". Ils se prêtent au jeu , espérant bien avoir quelques images de ce nouveau concert. Belle prestation musicale, le public en  redemande .
Je rencontrerai l'un d'eux à la sortie et une surprise qui m'a fait très plaisir m'attend.
J'entends mon prénom, c'est un des Pascal qui m'offre le cd qui a été enregistré à la suite de leur victoire  au tremplin.
Merci les Pascal.
www.newlineup.fr

 




Ensuite ,c'est le tour de Joe Louis Walker ,bluesman américain , originaire de San Francisco.

Artiste reconnu sur la scène Blues internationale, Joe Louis Walker n'a pour autant pas encore accédé au statut de "géant", auquel il est en droit de prétendre.
Avec "Great Guitars", paru en 1997, Walker redistribue les cartes en invitant douze guitaristes parmi les grands noms du Blues contemporain, à enregistrer chacun une (ou deux) chansons avec lui. Au fil de l'album, Joe Louis Walker se trouve ainsi associé successivement à Little Charlie Baty, Clarence "Gatemouth" Brown, Steve Cropper, Otis Grand, Robert Lockwood Jr., Taj Mahal, Scotty Moore, Matt "Guitar" Murphy, Otis Rush, Ike Turner et Bonnie Raitt... en évitant soigneusement de se faire voler la vedette. En effet, il garde à tout instant un contrôle de l'enregistrement. Co-producteur, auteur et compositeur de toutes les chansons de l'album, à l'exception de "Every Girl I See" (reprise à et interprétée avec Buddy Guy), Walker ne partage le chant qu'avec Bonnie Raitt ("Low Down Dirty Blues") et figure seul au micro sur les autres titres. Par ailleurs, le rôle de certains des "guest stars" est finalement réduit à un unique solo.
Certains pourront regretter l'absence de démonstrations de guitare, de solos déchaînés et de boeufs endiablés que pourraient interpréter ensemble les différents artistes présents sur ce disque. Au final, "Great Guitars" est un album de Joe Louis Walker plutôt qu'un album à plusieurs artistes, avec pour particularité sur chaque titre, une distribution de luxe pour constituer le groupe qui l'accompagne.
Le style conducteur de l'album est un Soul Blues énergique, riche en cuivres, clairs, sonores, interprétés alternativement par les "Johnny Nocturne Horns" et les "Tower of Power Horns", également invités pour l'occasion.



Il est  accompagné de :
Linwood TAYLOR : Guitare
Henry Lee ODEN : Bassiste
Stephen ELDRIDGE : Batterie







Le public habituel de la traverse est là, avec une canette de bière à la main et les hanches qui suivent la musique.
Un autre qui est là, c'est l'éclairagiste.
Et lui, j'aimerai bien qu'il soit à notre place à nous aveugler par son éclairage arrière et laissant les musiciens dans le noir, sans éclairage d'avant  scène.
C'est une vraie galère de sortir une image potable . Bref, je craque .
Voilà, j'avais besoin de pousser un "coup de gueule ", çà ne changera surement rien, mais çà soulage.....

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 09:17

Premier concert du "blues de mars " hier soir avec en ouverture China Moses.

Fille de la chanteuse de jazz Dee Dee Bridgewater, China Moses est à la fois
animatrice sur la chaîne MTV et artiste soul.
Son nouveau disque « This one’s for Dinah » réalisé avec Raphaël Lemonnier vient
de sortir sur le label de jazz Blue Note.
China rend hommage à l’une de ses chanteuses préférées, Dinah Washington.

 

 


 



Dès l'arrivée dans la salle le décor est planté.
A l'écran tourne un film en noir et blanc sur Dinah Washington .




Deux posters, façon Andy  Warhol sont suspendus au fond de la scène .

En première partie, So leslie nous invite à redécouvrir la musique de Charlie Parker, Sonny Rollins, Clifford Brown en associant au timbre brillant des cuivres le grain hors du commun de l'orgue hammond.


http://www.myspace.com/soleslie.



20 minutes d'entracte et la vedette de la soirée ne va pas tarder.
Le spectacle commence par une longue lecture . Henry joue avec le vieux poste radio pour retrouver les morceaux de Dinah Washington . Il nous lit une histoire , celle de l'artiste fétiche de China Moses.

Les musiciens entrent sur scène, tout d'abord Anne Acéoà la batterie , puis le contrebassiste et enfin Raphael Lemonnier au piano. Daniel Hucks , au  saxo viendra plus tard .
China a parfaitement interprété cet hommage à Dinah Washington dans une atmosphère qui sent la cigarette, l'alcool et la chaleur lourde des salles de concert des années 50.



http://www.myspace.com/chinamoses



les photos de tout le concert seront sur le site
http://eveball.free.fr
bientôt...




 

 

 

 

 

 

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 12:00

Mardi après midi, un coup d'oeil sur mon agenda et je vois  Karpatt au trianon ce soir.
Tiens, je n'ai pas de nouvelles de mon accréditation...Bizarre...
Je contacte le trianon.
 C'est normal, j'ai oublié de faire ma demande , donc je n'ai pas de réponse.
Le groupe va arriver en fin d'après midi, et rapidement mon oubli sera corrigé.

Donc j'arrive pour 20 heures 30.
Et là , encore une surprise.
Le décor a changé . Le bar est arrivé dans la fosse .Il y a plein de petites tables et chaises de jardin, façon cabaret.
Au bar, boissons habituelles et surtout la bière et quelques friandises à grignoter sont en vente . Je fais quelques photos du nouveau décor.
Le concert démarre.

Le groupe est composé par Fred (Frédéric Rollat) à la compo, à la guitare et au chant, Hervé à la contrebasse et à la chemise à fleurs, pour finir Gaëtan à la guitare et au chapeau. Pascal , le batteur vient de rejoindre les autres . Ils parcourt les routes avec leur nouvel album, "Montreuil ".

 Une musique festive, deux guitares et une contrebasse redécorée , des textes engagés et bien écrits et puis un capital bonne humeur et sympathie très communicatif.



http://www.myspace.com/karpatt




 




les photos du concert sont en ligne sur le site de eveball
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 13:34
1 ère soirée de la St Patrick pour moi.
3 groupes, Foumagnac, Keltan et Startijenn animeront cette soirée celtique .
La salle est aménagée pour que les fans puissent danser toute la durée des concerts.
Dès notre arrivée, la musique va bon train.

C'est Foumagnac qui démarre avec 3 musiciens.

« Du rythme, de la gaieté, un zeste de rock, un zeste de folklore, un peu de musique tzigane, voilà Foumagnac...Les Foumagnac ne s’interdisent rien, ou presque, à part peut-être la musique contemporaine. Leur tasse de thé reste festive et populaire.Il y a du Pogues dans ce répertoire emprunt d’accents voyageurs, de folklore celte ou tzigane, parfumé d’un zeste de ska-rock pour secouer le bouzin. Voilà comment les Rouennais mettent le feu aux planches. »[

http://foumagnac.free.fr/



Originaire de Belle Ile , Keltan est un groupe de 6 musiciens.
Alexandre Sallet : Chant, accordéon diatonique, flûte irlandaise et hautbois
Aurélien Daniélo : Chant, guitare acoustique, harmonica et oud
Nolwenn Verrière : Violon, violon électrique et chant
Arnaud Grosset : Claviers et guitare électrique
Jean-François Capela : Batterie et percussions
Lionel Neyssensas : Guitare basse et contrebasse

http://fr.myspace.com/keltangroup



Phénomène désormais incontournable de la scène bretonne, Startijenn s'affirme comme une référence. Depuis leur premier album sorti en 2006, ils n'ont cessé d'écumer les scènes aussi bien en Bretagne qu'à l'étranger. Témoignant de leur vitalité et créativité ils sortent en 2008 un deuxième album : « Pakit Holl ! ». Avec un son rock, un sens de la mélodie et de la composition qui leur est propre, la musique de Startijenn interpelle. Ces cinq jeunes musiciens ont de l'énergie à revendre ! Symbole d'une jeunesse fière de sa culture et vivant avec son temps, Startijenn n'a pas fini de se faire remarquer.

Konogan an Habask  : Biniou, uillean pipes

Tangi le Gall-Carré : Accordéon diatonique

Tangi Oillo : Guitare

Kaou Gwenn : Percussions

Youn Roue : Bombarde

 

http://startijenn.online.fr/
http://www.myspace.com/startijenn



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