21 janvier 2009
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16:00

De Charybde en Scylla
Date de sortie : 27-10-2008
Sorti chez Wagram Label
Distribué par Wagram Music
1. J’ai
2. Sport 2000
3. Fin Septembre
4. Scylla
5. Aller Simple
6. Coup de foudre
7. En attendant…
8. S’ils savaient
9. L’arbre
10. L’invisible
11. Je cherche encore
12. En attendant le pire
http://www.dslz.org/
mardi 20 janvier 2009
ce soir, ils passent au trianon.
Tous les billets ont été vendu, c'est complet.
La salle se remplit doucement. Une bande de jeunes ado s'amusent, racontent leur vie de collégien en riant bruyamment, les plus âgés montent à l'étage pour rester assis.
Moi, comme d'habitude, je vais devant la scène, pour les photos c'est plus simple.
Je les ai déjà vu, entendu sur scène et ce retour dans la région me ravie.
Ils sont une bande de 7 joyeux lurons.
Simon, chante, joue du violon et de la trompette
Fred pianote son accordéon
Olivier joue du banjo
Romain de la clarinette
Momo est en poste à la batterie
William est au fond avec sa contrebasse
Christophe se balade avec sa guitare.
La musique de fond s'arrête, les lumières s'éteignent et dans l'obscurité, Simon et Fred font leur entrée.
Le délire commence dans la salle.
La première, c'est la pantomime, un succès de la tournée précédente.
La bande est maintenant au complet sur la scène, ils sont tous là, en pleine forme.
C'est parti pour 2 heures de musique et de chant.
Rester debout, l'invisible, scilla , aller simple, poil au yeux, j'ai, sport 2000 (non, tu n'as pas maigri Simon avec ton short ridicule et tes baskets libellule ) , fin septembre, larmes,
elle , les voisines, valse misère , coup de foudre, elle m'ennuie , si l'idée, l'arbre, les moutons..........feront parti du répertoire de ce soir .
(Allez sur Deezer.com, vous pourrez tout écouter) http://www.deezer.com/
Ils inversent les rôles, Romain pose sa clarinette et chante, Simon saute partout avec son violon , Fred étire son accordéon de droite à gauche.
C'est chaud.
Momo quitte sa batterie. Après un exercice vocal, le public doit danser.
C'est Momo qui mène les troupes.
Quel déhanché !!!!
La fin approche, le public réclame " la déclaration ".
Ce ne sera pas encore ce titre là. Nous écouterons Anita.
Tout le monde crie, réclame.
Les 2 premières notes sont jouées , c'est le bon titre cette fois ci.
Tous chantent. Les musiciens quittent la scène un par un, Momo est le dernier. La salle continue de chanter le
refrain.
Ils reviennent pour le final.
Super concert encore.
Mais ce soir est particulier.
C'est l'anniversaire de Fred, l'accordéoniste.
Il n'en n'a pas eu assez, le public lui a déjà souhaité en chantant, il en veut encore.
Il en aura plus.
Joyeux anniversaire Fred.


Simon et Fred
la suite des photos sera bientôt sur mon site
http://eveball.free.fr
19 janvier 2009
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23:28
cela fait maintenant longtemps que j'ai demandé une autorisation pour photographier les spectacle d'Amélie.
C'est dans quelques jours , et ....un mail de Stéphanie tombe.
C'est d'accord pour Amélie les crayons.
Super, j'ai lu et vu les critiques, ils sont unanimes, c'est un super show.
"la porte plume " est son 2ème album et le titre de son nouveau spectacle.
15 titres, une femme et 3 garçons, plein de bonne humeur et de sourires.
Poésie, espièglerie et saveur sont les mots qui pourraient décrire l'univers d'Amélie et sa bande.
Le spectacle dure 1 heure 30, je resterai bien encore autant sans m'ennuyer.
Ils jouerons, chanterons les morceaux du dernier album mais aussi du 1er.
La salle est toute vouée à l'artiste. L'ambiance est bonne et le public participe, siffle avec eux, chante, applaudit et en redemande.
Même Yannick, déçu de ne pas avoir entendu "la p'tite flamme " ,réclame fortement sa chanson fétiche.
Amélie lui fera plaisir , et nous pourrons tous profiter de se demande. Merci Yannick.
C'était jeudi 15 janvier à Sotteville les Rouen avec les Sotte..vilains et les Sotte...vilaines comme dit Amélie.
01. la maigrelette
02. le linge de nos mères
03. le train trois
04. la dernière des filles du monde
05. les manteaux
06. l'errant
07. les pissotières
08. la fève
09. de nous non
10. calées sur la lune
11. le citronnier
12. depuis
13. chamelet
14. marchons
15. le gros costaud
http://www.amelielescrayons.com/indexb.htm
le reste des photos est sur mon site
http://eveball.free.fr/amelie_les_crayons.htm
19 janvier 2009
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21:05
l'enfer, c'est le nom que les Afars donne au Dallol.
Celà fait maintenant plus d'un mois que je suis revenue.
Cet "échec " me poursuit, je regarde toutes les photos des autres, tous les reportages et je suis toujours aussi déçue de ne pas être allée là bas.
Alors , j'en suis sure
je retournerai en enfer.
19 janvier 2009
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19:36
Nous quittons Lalibela .
Même route que pour l'aller. Les paysages sont beaux , mais une lumière blafarde ne les met pas en valeur.
Les routes sont défoncées, nous passons de droite à gauche et retour à droite.
Poids lourds, engins de travaux publics, bus et troupeaux ralentissent sérieusement le trafic.
Nous ferons une pause au même endroit qu'à l'aller, mais cette fois , nous achèterons quelques bananes pour notre déjeuner. Avec un coke, çà le fera.
Nous poursuivons la route .
Nous arrivons avant la nuit dans une grosse ville. Chemey nous laisse dans un hôtel, comme d'habitude.
Les chambres sont kitch,les dessus de lit déchirés brillent de la lueur d'un faux satin.
Il y a de l'eau et de l'éléctricité.
Avantage certain, vu la densité de la circulation, nous sommes loin de la route.
C'est la dernière nuit en Ethiopie, demain nous serons dans l'avion de retour.
Une bonne douche chaude, nous rangeons définitivement les sacs.
Demain il restera 150 kms.
Le lendemain, le départ se fait tranquillement. Il y a une partie de la route qui sera facile, mais çà ne va pas durer.
Nous retrouvons une route complètement défoncée, et c'est reparti pour 100 kms de cahots et de secousses.
En gros, nous arriverons à Addis Abeba vers 17 heures.
Pas de record de vitesse en Ethiopie, c'est impossible.
Nous avons rendez vous à l'hôtel avec Abey.
Nous échangeons nos impressions de voyage. Il nous offre un pot, il ne nous reste plus rien, plus un birr.
Nous avons apprécier son geste.
Il nous explique que la voiture coincée dans la rivière vient juste d'arriver aussi. Il aura fallu 3 jours pour qu'un gros engin la retire de l'eau et que les dégâts mécaniques soient réparés.
Notre voyage n'a pas été une bonne affaire pour lui.
C'est fini, les vacances et les aventures sont terminées.
Jacques ne veut plus jamais revenir dans ce pays.
Moi, je sais que je reviendrai faire ce que je n'est pas pu faire.
Je suis assez obstinée.
L'avion décolle en pleine nuit.
Jeudi matin, nous serons à Paris.
19 janvier 2009
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Notre agence chauffeur / véhicules.
http://www.abey-roads.com/pages/index.php?action=ye
Je suis ravie d'avoir rencontrer Abey et d'avoir voyagé avec ses chauffeurs.
Nous avons pu nous rendre compte que dans les situations difficiles, les voitures tenaient le coup et les chauffeurs maîtrisaient les obstacles.


Santi (que j'ai appelé Sandy tout au long du voyage ) , au restaurant , à Konso
et Chemey, dans la nature, avant d'arriver au lac Afdera
Donc pas d'hésitation. Je repartirai volontiers par ses services.
L'hôtellerie
L'Ethiopie, c'est en Afrique
Nos chauffeurs ont fait de leurs mieux pour nous loger dans des hôtels corrects, c'est à dire propre.
Même dans les plus "luxueux ", nous n'avons pas toujours eu d'eau et / ou d'électricité.
Quelques spécimens en photos (Jacques a fait chaque jour une photo de nos hébergement )




Les rencontres
Des éthiopiens ,bien sûr, et aussi une belge, Virginie.
Une bouteille de vin partagée au milieu de nulle part, çà marque .
Quel enthousiasme elle a ...
son blog
http://virginieenethiopie.blogspot.com/
La cuisine
Personnellement, je ne suis pas une adepte de la cuisine locale .
Elle a un article spécifique .
la photo
Jacques et moi sommes de fan de photos.
Nous n'avons pas eu de difficulté à photographier durant notre voyage.
Les plus beaux moments photographiques ont été les Afars de ce village de montagne, qui ne voyaient jamais de touristes et .......les Mursis.
Il faut tout de même rappeler que les ethnies de l'Omo vendent leurs images .
Les Mursis , entre autres sont agressifs .
Il est dommage qu'ils utilisent cet argent facile à une alcoolisation qui les dégradent.
Où sont les coupables ?????
les vols
nous en avons subi plusieurs durant notre périple.
Des mains baladeuses ont volé les petits bracelets de Bernadette, des mains plus culottées ont pris l'appareil photo et le camescope de Bertrand à Addis Abeba et moi qui n'est pas retrouvé mon
argent ni le téléphone.
Et puis cet homme dans notre chambre à Semara.
Agaçant
la musique
en pianotant sur le web ,je viens de découvrir cet artiste
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewProfile&friendID=250582082
sinon, les ethiopiques je connais depuis longtemps
mon préfére, c'est le 4
http://www.budamusique.com/index.php/Catalogue/Ethio-jazz-musique-instrumentale-1969-1974/Ethiopiques/Ethiopiques-Volume-04.html
16 janvier 2009
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11:00
La montée de la Chine en Afrique est suivie de près par les pays occidentaux.
La Chine n'entretient pas seulement des relations commerciales avec l'Afrique, elle se révèle aussi de plus en plus être un nouveau facteur dans le monde de la coopération au développement.
Entre-temps, on dénombre des centaines de milliers de Chinois en Afrique. Et inversement, un nombre croissant d'Africains se rendent à Pékin.
L'amitié entre l'Afrique et la Chine n'est pas un phénomène récent. Dans les années soixante déjà, les Chinois étaient très actifs en Afrique. La Chine voulait être
le leader du Tiers Monde pour faire face aux puissants Etats-Unis. Aujourd'hui encore, la Chine n'a pas cessé de chercher un soutien politique en Afrique afin de rehausser sa position dans les
organisations internationales. Mais ce qui intéresse surtout la Chine, c'est le commerce, dans laquelle elle a ces dernières années investi des milliards : les matières premières. La Chine ne
dispose pas de réserves pétrolières en quantités suffisantes et est donc à la recherche de sources d'énergie supplémentaires. De plus, l'Afrique offre une solution au taux élevé de chômage dans
l'arrière-pays chinois.
Les ouvriers chinois travailleront, les années à venir, à l'aménagement de routes et de voies ferrées.
BEIJING, 3 novembre (XINHUA) -- Le président chinois Hu Jintao a dit mercredi à Beijing que la Chine souhaitait que ses relations avec
l'Ethiopie et d'autres pays africains soient fructueuses afin de profiter davantage au deux peuples.
16 janvier 2009
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10:00
Au cœur de l'Éthiopie, dans une région montagneuse, les onze églises monolithes médiévales de cette
« nouvelle Jérusalem » du XIIIesiècle ont été creusées et taillées à même le roc près d'un village traditionnel aux maisons rondes. Lalibela est un haut lieu du christianisme européen,
lieu de pèlerinage et de dévotions.
Perché à 2630m d'altitude , Lalibela est à 700 kms de Addis Abeba.
Nous n'étions pas sur de pouvoir nous y rendre, mais finalement, nous aurons 1 journée sur place.
Départ de bonne heure de Mékélé, nous prenons la route .
La nuit a été difficile, la tourista est arrivée .
En gros, je ne suis pas du tout en forme.
Je propose à Jacques de s'installer à l'avant du 4*4 et je monte à l'arrière, seule pour essayer de dormir.
Je sais que la route va encore être longue, non parce qu'il y a beaucoup de kms, mais parce que le réseau routier éthiopien est un chantier . Il y a des pseudo pistes qui longent, croisent les axes
normeaux, qui eux sont défoncés.
En plus les troupeaux circulent librement et il s'avère difficile de conduire , même sur ces grands axes.
Nous circulons , et Jacques me proposent de temps en temps de faire des arrêts photos, mais je tiens à peine debout.
Il ne fera voir ces clichés, dommage, çà a vraiment l'air superbe.
En début d'après midi , nous stopperons à Weldiya pour déjeuner. Chemey nous arrête dans un resto . Lui part un peu plus loin, avec la voiture . Il va déjeuner dans un resto typique .
Les lieux sont sales, les toilettes horribles . Elle se repèrent à l'odeur .
Les spaguettis à la sauce tomate sont servis. Ils ont un goût de savonnette et resterons dans l'assiette.
Seul le coca passe.
Au bout d'une bonne heure, notre chauffeur revient.
Il aimerait bien resté ici, la route va encore être longue et il a peur de ne pas arriver avant la nuit.
Mais c'est trop sale, trop bruyant et sans interêt .
La ville n'est qu'une immense tranchée . Les chinois creusent et préparent les " fondations " de la future route .
Nous refusons.
Chemey reprend sa voiture à contre coeur et l'ambiance est glaciale. Moi, de toute façon, je suis KO et je ne me rends compte de rien .
C'est vrai que çà tourne, çà pile....
Il fait nuit, nous ne sommes toujours pas arrivés.
Je lève la tête de temps en temps, mais de toute façon, je ne sais pas où nous sommes .
Au bout d'un moment, Chemey nous dit que nous sommes presque arrivés. Il va nous laisser à un hôtel restaurant qu'il connait et ira contacter un guide francophone pour les visites des églises, le
lenemain matin .
Nous déchargeons nos baggages dans une chambre spacieuse, claire , propre avec des sanitaires et de l'électricité. Un miracle.
Nous allons manger un peu.
Le restaurant est sympa, une jeune femme souriante assure le service. Nous commandons .
En plus , c'est bon.
Nous reviendrons , c'est sur.
Un éthiopien ,dans la salle, nous a entendu parler français. Il nous invite à partager sa table .Je sens que dès que je vais aller mieux, je vais me plaire ici.
En attendant, dodo, il vaut que je récupère et que je sois d'attaque pour le lendemain.
La nuit a réparé en partie mes déboires .
Nous trouvons notre guide francophone juste après un excellent petit déjeuner.
Son français laisse à désirer , il nous assure qu'il parle français, italien et espagnol. Nous avons des doutes à l'entendre. Mais en Ethiopie, ceux qui se debrouillent ont de bonne chance de
mieux vivre, alors le culot fait partie des relations .
Il nous emmène sur le site, en fait tout près de notre hôtel .
Nous avons conclu un tarif pour ses services, il ne reste plus que l'entrée à payer.
400 birrs + 300 birrs pour le guide, ce n'est plus possible.
Conséquence du vol dans la voiture, il nous reste 500 birrs pour aller jusqu'à la capitale avec hôtel , repas à payer.
Nous n'avons plus assez d'argent local, nous ne pourrons pas rentrer dans le site . Pourtant nous avons encore quelques euros et dollars, mais ici , bien que ce soit un haut lieu du
tourisme, il n'est pas possible de changer d'argent.
Notre guide francophone est très en colère . Il perd sa matinée . Il va nous poursuivre une partie de la matinée pour nous faire changer d'avis. Mais nous n'avons pas la possibilité de changer
d'avis .
Nous retournons nous isoler à l'hôtel, le temps qu'il s'éloigne et nous laisse.
Au bout d'une heure, le furieux est parti, nous pouvons sortir.
Nous irons confirmer notre vol de retour, puis nous balader dans les 2 seules rues de la ville.
je trouve un internet café, j'en profite pour envoyer quelques nouvelles.
Contrairement à nos craintes, les éthiopiens d'ici sont assez ouverts.
Les touristes doivent juste visiter les sites et repartir .
Bref, nous finirons par sortir les appareils photos et faire quelques images.

le magasin de mode
le magasin de matériel photo
La journée passe ainsi, nous finirons sur la terrasse de notre hôtel ,à discuter avec la jeune femme du bar.Elle a 25 ans et est célibataire. Elle veut rester seule pour accomplir ses rêves
et partir d'ici . Ses amis se posent à coté, et ma foi, le début de soirée est plutôt sympa .
Demain ,c'est l'avant dernier jour et le départ pour la France.
Encore une étape et ce sera fini.
6 janvier 2009
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18:00
c'est une coutume qui unit tous les éthiopiens
Ceux sont les femmes qui exécutent le rituel.
En 1 er lieu, les femmes déposent de l'herbe sur le sol .
Les invités s'installent autour de ce tapis d'herbe, autour du brasero .
Les principaux éléments de la cérémonie sont les suivants : une cafetière en terre noire, que l’on appelle ici jebena, au fond arrondi avec un bec verseur au centre et un col étroit
ainsi qu’un couvercle en paille ; une couronne de paille pour poser la cafetière ; un plateau spécial incurvé, en bois, avec quatre pieds courts, semblable à une table miniature, sur lequel sont
alignées de petites tasses en porcelaine sans anse, souvent décorées, importées depuis toujours d’Extrême-Orient (les sini), ainsi qu’un bol contenant du sucre. L’utilisation du sucre a
entraîné l’apparition de cuillères ; un brasero en terre où brûle le charbon de bois qui sert à rôtir les grains et à préparer le breuvage, une poêle en fer, ronde et plate,
ainsi qu’une cuillère à long manche pour rôtir les grains de café, un petit brûle-encens en terre et des grains rôtis dans un panier de paille colorée. Ils sont lavés , torréfies et
pilés .
Les grains de café ne sont jamais préparés à l'avance.
L'hôtesse les lave , puis les fait grillés sur le brasero.
Les grains deviennent noirs et brillants, leur coque explose.
Une odeur très agréable embaume la pièce.
La jebena remplie d’eau est mise à bouillir sur le brasero et l’hôtesse y jette ensuite les grains de café à infuser.
Elle ajoute ensuite la poudre de café dans la cafetière, par petites quantités. A plusieurs reprises, elle verse un peu du mélange dans une tasse avant que le café n’arrive à ébullition et
reverse un peu du liquide de la tasse pour rafraîchir le breuvage jusqu’à ce qu’il soit enfin prêt.
elle soulève la jebena et en la tenant très haut, elle remplit les petites tasses à ras bord. Cette première tournée, que l’on appelle awol (mot d’origine arabe qui veut dire « premier ») est
prête à être consommée. Les tasses sont servies aux invités, en commençant par les plus âgés.
La deuxième tournée est presque prête. Plus faible que la première, car on ne rajoute pas de poudre, cette tournée s’appelle tona (du mot arabe thani : deuxième).
La troisième tournée est préparée en rajoutant de l’eau que l’on porte à ébullition. Ce dernier breuvage s’appelle baraka (qui veut dire « bénédiction » dans plusieurs langues sémitiques,
notamment en arabe et en geez, la langue ecclésiastique des Ethiopiens). A la fin de la troisième tournée, les anciens bénissent la maison et l’officiant, et chacun peut partir.
6 janvier 2009
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13:57
La cuisine éthiopienne diffère des autres cuisines africaine par son usage de l’injera , une
galette qui sert d’assiette et de couverts.
La variété des climats éthiopiens permet de faire pousser un grand nombre de légumes et féculents
le millet surtout, mais aussi du maïs, de l’orge, des lentilles, des pois cassés, différentes sortes de haricots, des oignons, de l’ail ou encore de la
coriandre.
l’injera une sorte de galette levée qui sert à la fois de récipient et d’outil pour se
servir de nourriture et manger est confectionnée avec du millet. L’autre ingrédient principal est le bérbéré (sorte de piment rouge, ). Le nom s’applique également à un mélange d’épices parmi
lesquelles le piment (séché) à proprement parler, mais aussi de l’ail, du gingembre , des oignons rouges, de la graine de rue, de la cardamome, des clous de girofle ou encore de la
cannelle.
Le plat le plus populaire est le wat , un ragoût à base de légumes, de légumes secs ou d’une viande —
agneau, bœuf et, le plus courant, poulet —, libéralement assaisonné de bérbéré . Parmi les plats classiques figurent aussi bien de nombreux plats de légumes (influence des
chrétiens coptes du pays, végétariens ) que des plats de viande, parfois servie crue avec du piment (kofta).
Le t’ella est une bière traditionnelle brassée à partir d’orge ou de malt , de houblon
et de feuilles de gesho , employée également dans la fabrication du t’edj — sorte d’hydromel qui accompagne souvent les plats éthiopiens.
A voir la photo , on a envie d'en manger, avec la main droite uniquement .
En réalité, au cours de notre périple, nous n'avons pas particulièrement apprécié la cuisine locale.
Les Ethiopiens sont essentielement carnivores, ils apprecient les roast lamb, viande coupée en tous petits dés, cuites à l'eau ???? le tout jeté sur l'injera.
Peut être qu'en octobre , novembre, il y a peu de légumes disponibles.
D'ailleurs sur les marchés, nous n'avons que des tomates , des bananes et des oranges.
6 janvier 2009
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13:38
Nous allons quitter ce lieu, sans espoir de revenir avant très longtemps.
La lumière est belle, et j'erre entre les cases . Jacques range quelques affaires, il va prendre nos amis locaux en photos, pour le souvenir.

Moi, je n'ai pas le coeur à vraiment participer.
Je vais quelques photos des paysages environnants.
Nous allons repartir de toute façon.


Nous empruntons la même piste qu'à l'aller, nous retrouvons même nos traces de la nuit . Nous avons en effet bien tourné en rond pour venir.
Le lit de la rivière arrive, nous nous engageons. Le ciel est chargé et nous ne traînons pas trop .
Et puis brutalement, un orage et une pluie diluvienne tombe.
Quelques minutes et le lit de la rivière dans lequel nous roulons se rempli.
Chemey braque brutalement, il a compris que le danger était proche.
Il monte rapidement sur une berge. . Nous sommes hors d'eau pour le moment , mais le niveau monte tellement vite que nous ne savons pas pour combien de temps nous resterons au sec.

Un autre véhicule, que nous avions aidé sur une panne quelques avant nous rejoint de justesse.

Tous les éthiopiens parlent eux, nous ne comprenons rien , bien entendu.
Il y en a même un qui par à pied, il reviendra avec le sourire, mais nous ne savons ce qu'il est allé voir.
La pluie tombe toujours très fort .Les troncs d'arbre sont emportés par les flots.
Le filet d'eau que nous avons passé juste avant est devenu une puissante cascade.
Nous ne savons pas combien de temps nous allons rester ici ????
Une petite voix sur les hauteurs nous appellent.
Juste au dessus de nous, il y a un tout petit village de 4 cases .
Un homme nous invite tous à boire un thé.
C'est tout de même merveilleux de se croire loin de tout, de rencontrer des hommes qui ont du mal à vivre tellement ils sont pauvres et qu'eux ceux ci nous invitent à partager un thé avec
eux.
Il est délicieux, chaud sucré et réconfortant . Ils nous prennent même en photo .Chacun son tour !!!!

D'autres hommes arrivent pour voir les 2 blancs. Il pleut toujours, nous sommes immobilisés, mais le moral revient. Les enfants du village se cachent pour nous regarder , ils sont surpris .
Les femmes restent au loin et s'occupe de préparer les repas.
Après tout, nous sommes sauf, il y a un peu de vie ,donc tout va bien ....
Une bonne heure passe. La pluie commence à diminuer, mais la piste n'est pas praticable. Nous attendons encore .
Une bonne demie heure plus tard, aussi vite qu'elle s'est remplie, le lit de la rivière se vide. C'est incroyable. Nous étions convaincus que notre arrêt serait long et il n'en est rien .
Nous allons repartir.
L'autre véhicule reste avec nous, nous pourrons nous aider si besoin .
Chemey roule, sur les pierres encore mouillées. La pluie a déposée de la terre entre les pierres et le chemin se fait tout seul, sans difficulté.
Nous allons rapidement rejoindre Bire Ale , sans encombre.
Un petite pause à notre restaurant de la veille.
Une surprise nous attend. Nous reconnaissons un 4*4. C'est celui de Santi.
Chemey nous confirme que c'est lui . Nous sommes content de le revoir.
Il accompagne Virginie, une femme belge qui voyage seule.
Santi nous commande quelques chose à manger. Des roast lamb, c'est bon pour les européens, il sait que nous l'avalons facilement.
C'est de la viande de mouton, coupées en tout petits morceaux, cuites à l'eau et braisées !!! nous ne savons pas bien, servi avec l'injera.
Et soudain Virginie se lève. Que se passe t il ????
Elle revient quelques minutes plus tard avec une bouteille de vin rouge italien qu'elle a acheté à Mekelé.
Elle sera vite vide sa bouteille....
Nous discutons de son itinéraire, du notre ... .Elle sait maintenant qu'elle non plus , elle ne pourra pas voir le Dallol.
Notre hotesse qui nous connait un peu maintenant , nous offre un nouveau café. Toujours aussi bon.

Nous allons repartir vers Mekele ensemble et du coup, ils prennent avec eux nos 2 policiers .
La route se fait bien ,le ciel est toujours lourd, la pluie menace, mais maintenant , nous avons rejoint la route goudronnée.
Nous retournons dans notre hôtel. Nous faisons nos adieux à Humphrey et aux 2 policiers. Nous les laissons à Mekele.
Ils retournerons seuls à Semara, nous repasserons pas par là .
Nous invitons les 2 chauffeurs, Santi et Chemey à dîner avec nous.
La soirée passe vite .