Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 13:01

La spécialité d'Awassa , c'est son immense marché aux poissons.

Ceux sont les Boranas qui y travaillent.

 

Les pêcheurs reviennent au petit matin, les barques à fond plat  remplies  de poissons  fixés encore dans les filets.

Et à partir de ce moment, tout va très vite.

Des centaines d'enfants d'une dizaine d'années détachent les poissons des filets et les préparent, soit sur une bâche en plastique,soit directement sur la terre.

 

D'un rapide coup de couteau, le poisson est éventré, évidé.

Un autre coup de couteau et la queue et la tête de l'animal sont jetées aux pélicans et marabouts , qui attendent impatiement  leur repas favori.

 

Et puis , d'un geste sûr, les enfants retirent la peau avec les dents.

Et çà recommence avec toutes les prises de la nuit.

Les filets sont rincés au bord du lac, puis vendus aux conserveries locales .

 

Et ce scénario se déroulent tous les jours .

Pas de répi pour les poissons.

 

 

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 11:25

Awassa est une ville située à 1 708 m d’altitude, dans la vallée du Rift, sur les bords du lac Awassa (229 km2) et au pied des monts Tabor (1 821 m) et Alamura (2 019 m). Elle se trouve à 250 km d’Addis Abeba, sur la route de Nairobi. C’est la capitale de la région des Nations, Nationalités et Peuples du Sud et elle fait partie de la zone Sidama (woreda Awassa).

 

Awassa est une ville sympathique et animée. On y trouve des avenues bordées d’arbres, de nombreuses boutiques et des salons de thé servant d’excellents jus de fruits. Des berges du lac, on peut admirer le coucher du soleil et de nombreux oiseaux. La baignade est déconseillée, les eaux étant parasitées par la bilharziose.


La ville est également dotée d’une université, d’un aéroport et d’un grand marché. La pêche est la principale activité locale et le marché aux poissons est une attraction à ne pas manquer. Les principaux monuments de la ville sont l’église orthodoxe Saint Gabriel (Beta Gabriel), construite récemment, et le stadium Awassa Kenema, qui compte 25 000 places.

 

La ville d’Awassa fut conçue de toutes pièces en 1959 par l’empereur Haïlé Sélassié qui décida de donner des terrains bordant le lac à 9 000 soldats retraités. Un an après, il accorda 40 hectares cultivables aux familles de moins de cinq personnes.

 C’est ainsi que naquit la ville d’Awassa.

 

 

De 1969 à 1974, Awassa va connaître une ère de prospérité sans précédent : des Italiens installent une usine de bois, des Japonais créent une usine de textiles et des Français inaugurent une usine extrayant différents matériaux végétaux à partir de maïs, haricots et tournesols (de la farine de glucose, des germes oléagineux et de la semoule de brasserie). L’agriculture est à la mode et bénéficie à tous.

Le tourisme aussi se développe : les gens affluent pour les vacances, car le lac, à l’époque moins haut (on pompait davantage l’eau), possédait des plages sablonneuses et certains étrangers se livraient même aux plaisirs du ski nautique.

 

Puis vient la révolution. Le régime du Derg va redistribuer les terres, ce qui va dissuader plus d’un natif d’Addis Abeba de perpétrer ce retour à la terre. Les projets étrangers sont fermés, de grandes fermes collectives sont créées (l’actuelle ferme d’Al Amudi à l’entrée de la ville en était une). La ville, qui ne comptait que 5 000 habitants, va se développer considérablement avec l’afflux massif des paysans. Des usines s’ouvrent : Tabor Ceramic, Awassa Textiles, toutes deux gouvernementales, et qui se veulent pionnières en matière de promotion salariale. L’eau courante est acheminée depuis Wondo Genet, les routes de la ville sont asphaltées.

 

Sources : Wikipedia
Lycée Guebre Mariam

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 10:51

Nous arriverons à Yabelo en fin de matinée.

Sandy nous dépose dans le seul hôtel de la ville, ou plutôt à l'extérieur de la ville.

C'est un bâtiment en dur, avec un joli jardin fleuri.

Les chambres sont clean, les draps propres ....bref, c'est grandiose.

Nous nous installons  le coeur léger, un peu de confort n'est pas désagréable.

En plus, il ne pleut pas.

Nous allons dans l'unique restaurant,celui de l'hôtel pour le déjeuner, et là encore c'est une bonne surprise. Bref, on aimerai y rester un peu....

 

L'après midi, Sandy nous conduit aux Marchés aux bestiaux.

C'est le plus grand d'Ethiopie. D'énormes cheptels de chameaux, zébus , chèvres sont vendus, achetés toutes les semaines.

Les zébus quitteront le pays pour Djibouti, les Emirats, bref les autres pays du moyen orient.

C'est la richesse de la région.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sandy nous expliquent que beaucoup d'animaux sont morts dans les mois précédents à cause de la sécheresse. Nous avons du mal à y croire tellement tout est vert. Mais à cette période , il pleut beaucoup...

Dans le reste du marché se vendent les produits habituels, nécessaires au quotidien .

Le lieu est très animé, il y a beaucoup de monde, c'est le rassemblement hebdomadaire, le centre des affaires.

Nous quitterons ce marché pour visiter la ville, à 20 kms de là.

Nous avons repéré, à notre arrivée de drôles d'habitations avec des toits recouverts d'herbe.

Sandy nous conduit, et nous confie à un jeune guide local.

Et là , patratac, il tombe des hallebardes. Cette pluie tropicale, inattendue révèle un bel arc en ciel, le soleil brille en même temps.

Nous nous abritons , et jouons les paparazzis . Personne ne nous surveillent et la lumière est top .

Je sens quelque chose de bizarre contre mes jambes.....C'est un cabri ,qui se colle au mur pour se protéger de la pluie qui me chatouille les mollets.Il veut sa place au sec...

Un quart d'heure plus tard,  la pluie cesse.

Nous repartons , à l'affût de belles images à ramener.

L'ambiance est cool,les enfants jouent à cache cache avec les portes de leur petite maison. Clic clac, nous remplissons vite nos cartes.

 

Il y aura même un veil homme, un peu dérangé , récitant sa bible à voie haute qui nous laisse le prendre en photo.

Un autre , à l'église orthodoxe, veut un portrait de lui regardant vers le ciel...

Bertrand et Bernadette sont suivis par une horde d'enfants, réclamant stylo, birrs et autres babioles.

Ils aiment cette ambiance. Dans tous les endroits que nous avons visités, c'est le même scénario.

Bernadette donnerait bien ce qu'elle a pour faire plaisir, mais ce ne sera jamais assez,il ya des enfants qui sortent de partout et qui réclament toujours plus.

Nous nous baladons pendant 2 heures dans les rues de Yabelo.

Sandy nous attend .

Il pensait que nous allions juste faire une photo .Il est inquiet. Il n'avait pas  compris .

Nous nous sommes contents de notre après midi.

Dommage que l'on reparte le lendemain .

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 10:25

En août 2006, les combats interethniques, dans les basses terres de la Borena et de Guji dans la région d’Oromia en Éthiopie, sont arrivés à un tel point qu’ils ont fait se déplacer plus de 3000 foyers à sept endroits différents.

Dans les zones Borena et Guji près de la frontière entre l’Éthiopie et le Kenya, le bétail est la principale source de revenus – dans ce mode de vie, ils déplacent leurs animaux à la recherche de pâturages et d'eau. Bien que pratiquement tout le monde partage la même culture et le même contexte, la population est divisée par des fractures ancestrales.

Chacun des différents clans possède son propre système de gouvernement permettant de résoudre les conflits et de punir les crimes de ce clan particulier. Si le coupable appartient à un autre clan, le problème est que la seule justice pour ceux qui ont subi des vols ou le meurtre d'une personne de leur famille est de s'occuper eux-mêmes de régler le problème. Dans une région où les armes à feu sont partout, les représailles peuvent devenir très violentes – et c’est ce qui se passe.

Au début 2007, des séries de meurtres et de vengeances provoquées par la faiblesse des ressources et du vol de bétail ont déclenché différents conflits entre les multiples clans de la région. En août, des milliers de gens avaient fui leurs habitations à la recherche d’un territoire plus sûr, après avoir perdu la plus grande partie de ce qu’ils possédaient.

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 10:16

De la rivière Juba au lac Stéphanie, les terres semi-arides du Sud éthiopien et du nord du Kenya sont le territoire exclusif des Borena, qui ont su dompter cet environnement hostile.

 

 

Les Borena sont les descendants des premières tribus oromo établies dans le Sud éthiopien au 15ème et 16ème siècle, et qui ne seront soumises à l’Empire abyssin qu’à la fin du 19ème. Parmi les Oromo, ils sont d’ailleurs considérés comme issus de la lignée la plus pure et la plus ancienne ayant su conserver un mode de vie traditionnel ancestral.

Alors que tant d’autres ont vécu l’acculturation au contact d’ethnies voisines, eux sont demeurés d’indéfectibles pasteurs semi-nomades, dépendant exclusivement pour leur subsistance de leurs troupeaux de zébus et refusant toute autre activité manuelle que la collecte du sel, vitale pour leurs animaux.

 

L’organisation sociale est basée sur un système de classes d’âge, le gada, déterminant entre autres l’âge auquel les hommes peuvent se marier et donc devenir père. Toute naissance avant cette période étant considérée comme irrégulière est sanctionnée. L’ensemble du système est soumis à l’autorité d’une assemblée exécutive, le goumi gayo, placée sous la direction d’un chef spirituel, l’aba gada, qui, durant une période de 8 ans, préside les réunions coutumières au cours desquelles se règlent les conflits. Bien que largement islamisés, les Borena demeurent profondément animistes et vénèrent Waq, le dieu du ciel, tout en perpétuant des rites impliquant arbres et animaux.

Pendant longtemps, les Borena ont été de redoutables guerriers, prêts à combattre pour la défense de leur territoire. Mais au-delà d’une simple idée d’autodéfense, le meurtre d’un autre homme était considéré comme une question d’honneur pour tout homme en âge de combattre. Ainsi, un tueur reconnu peut se prévaloir du qualificatif envié de diira ou “virile”, et se parer de décorations spécifiques qui lui attirent les faveurs des jeunes filles à marier.

 

Parmi les nombreux attributs symboliques qui subsistent (l’ororo, un grand bâton, et le tchicho, un fouet rituel, sont les attributs du chef de clan ; l’épouse reçoit lors du mariage une calebasse, symbole d’abondance, et portera une parure de grelots après la naissance du premier enfant mâle…), le kalacha est sans doute le plus énigmatique. Ce petit objet de métal, de forme phallique, que les hommes portent sur le front pendant les rituels de passage, des gada, rappelle peut-être la coutume qu’avaient les guerriers de se laisser pousser une houppe de cheveux sur le crâne, symboliquement associé à un pénis en érection. Ou peut-être un souvenir de la pratique curieuse des Oromo combattants qui arboraient à leur front les parties génitales de leur ennemis terrassés… Très proches des Konso, à qui ils s’en remettent pour la confection de leurs kalacha, les Borena restent aujourd’hui encore les ennemis jurés des Hamer.

 

Source : Le Petit Futé : Ethiopie (Edition 2005/2006

 

 

 

 

 

 

 

Depuis les profondeurs de la terre, l’eau surgit de main en main au rythme d’une litanie obsédante. Variant le ton et l’intensité des voix, le maître du chant règle la cadence de travail comme l’accès des bêtes aux abreuvoirs, afin qu’aucune goutte ne se perde…

 

Tels sont les “puits chantés” des Borena, véritables merveilles d’organisation logistique et de poésie. Alentour, à perte de vue, il n’y a rien que de basses collines calcinées et des plaines écrasées de soleil. Le sol est couvert de broussailles épineuses trouées, çà et là, de touffes d’herbes desséchées que malmène un vent impétueux. Autour de Dublock, à mi-chemin de Yabello et de la frontière kenyane, le paysage semble dénier tout espoir de survie aux hommes comme aux animaux.

Dublock est l’un des points d’eau les plus importants de la région, l’un des rares à rester en activité au cœur de l’interminable saison sèche. Nul ne peut dire exactement quand et par qui ont été creusés les quelques vingt puits, forés dans la roche vive sur des dizaines de mètres de profondeur avec une technologie supposée primitive. Un travail énorme, réalisé par une société riche pourvue de moyens considérables et d’une remarquable organisation.

 

Une volée de hautes marches de pierre mène au fond du trou, jusqu’à la source. En faire remonter l’eau à la surface du sol est une tâche difficile et épuisante, qui implique la participation de dizaines d’hommes. S’ils veulent survivre, eux et leur bétail, ces pasteurs doivent pourtant s’y astreindre.

 

 

Dans un tel environnement, le nomadisme est le seul mode de subsistance possible. La vie des Borena dépend exclusivement de celle de leur bétail, leur seule source alimentaire, leur seul bien.

Chèvres et moutons fournissent le lait et la viande en abondance, tandis que les ânes et les chameaux servent surtout comme animaux de bât et monnaie d’échange.

Quant aux bovins, ce sont eux qui donnent la vraie mesure de la richesse d’un homme et de son statut social. Les Borena nourrissent un amour viscéral pour leurs troupeaux.

La vache est tout pour eux point de référence culturel, symbole de pouvoir, elle fait l’objet de rituels complexes, fait les frais des sacrifices religieux et sert de monnaie dans les tractations de mariage. C’est en têtes de bovin que se paient les offenses. Une réparation dont le montant versé à la victime par le coupable dépend de la gravité du crime commis. Les sanctions peuvent être lourdes. Ainsi, le prix d’une insulte équivaut à un bœuf, un vol de bétail aux dépens d’un membre de la tribu vaut une amende dont le montant s’élève à cinq fois celui du larcin, et il faut un troupeau de cent têtes pour se laver d’un meurtre. Les bovins d’Afrique orientale, ces zébus à l’échine bossue, méritent bien une telle estime! D’une extrême robustesse, résistants à la plupart des maladies, ils supportent d’interminables migrations à travers les déserts pour découvrir un peu d’eau et quelques maigres pâturages.

 

 

L’habitation borena répond très exactement aux besoins de leur vie nomade. Constituée d’une armature de branches en berceau couverte de palmes tressées, elle se démonte vite et, légère, se charge facilement à dos de chameau. Comme nombre d’autres travaux considérés comme indignes des hommes, l’installation du campement est une affaire de femmes. Ces dernières, en à peine quelques heures, savent faire surgir un véritable village là où il n’y avait rien. il leur incombe aussi, entre autres tâches, de puiser l’eau, de ramasser le bois à brûler, de traire les bêtes et, bien entendu, de s’occuper des enfants.

Aux hommes reviennent les travaux considérés comme plus nobles, tels que creuser les puits, abreuver les troupeaux et, à certaines périodes de l’année, récolter le sel au fond de cratères endormis, dont le plus connu, El Sod, près des puits de Dublock, recèle un étang aux eaux noires et opaques, très chargées en dépôts, que les pasteurs exploitent depuis toujours. Ils en tirent un sel blanc destiné à l’alimentation des hommes, plus ou moins précieux selon la profondeur de son extraction, ainsi qu’une boue de couleur foncée qui recouvre le fond du lac et qui, riche en sels minéraux, est donnée au bétail.

 

Comme la plupart des nomades, les Borena complètent leurs ressources par un peu de commerce, si bien que leur surplus de sel s’ajoute à la viande et aux produits animaux, parfois à l’ivoire, qu’ils échangent au cours de leurs itinérances — principalement avec les agriculteurs konso — contre des céréales, du thé, du tabac et du miel.

 

Le plus important de tous les devoirs des hommes reste cependant de protéger le groupe des attaques de tribus hostiles. Pour les Borena, la guerre est une nécessité. C’est inexorable. La stabilité, l’harmonie comptent parmi les valeurs essentielles à l’intérieur du groupe, mais n’ont plus aucun sens dès qu’il s’agit des groupes voisins, ennemis par définition, en tant que rivaux dans le partage des ressources vitales.

 

Source : http://joachimj.club.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 14:08
Le systeme scolaire

La scolarise débute à 6-7 ans au grade 1. La langue d’enseignement est l’amharique. Selon les régions, ils existent des écoles dispensant un enseignement dans la langue locale (par exemples: tigreen dans le Nord du pays, Harare dans la région musulmane de Harar.

Ecole primaire:

L’école primaire se décompose en deux grades.
Grade 1 a 4 (équivalent CP-CM1): Dans l’ecole visitee, les enfants sont à peu pres 50 a 60 par classe pour deux instituteurs qui se partagent l’enseignement des matieres.

Grade 5 a 8 (équivalent CM2- 4e): Toujours dans l’ecole visitee, les matieres sont enseignees par des professeurs selon leur specialisation: Amharique, Math, Anglais, Geographie, Histoire, Education civique, Physique Chimie, Biologie et Sport.
L’école a mis en place une évaluation annuelle de ces 4 années, l’élève doit obtenir la moyenne pour le passage au grade supérieur (40% contrôle continue et 60% examen fin d année).
Le grade 8 est sanctionne par un examen national permettant l’accès a l école secondaire

Ecole secondaire:

Une faible proportion des élèves poursuit au secondaire (selon les statistiques mentionnes dans le petit futé: 27% de garçons et 14% de filles).

Grade 9 a 10 (équivalent 3e- 2e): De nombreuses matieres sont enseignees pendant ces deux annees. A l’issu de celles ci un examen permettra de sélectionner les élèves:
Les meilleurs rejoindront le grade 11 et 12 qui sont des années de préparation a l entrée a l université; les autres soient arrêteront leur scolarité soient débuteront des formations professionnelles manuelles.

A la campagne, beaucoup d’enfants et tout particulierement les filles ne sont pas scolarises: ils (elles) restent a la maison pour aider leur parents aux taches menageres, ou conduisent le betail aux paturages.

Les capacites d’accueil sont aussi insuffisantes, l’eloignement des etablissements est un autre obstacle à la scolarisation.
 

 Le planning de l’ecole est organisé en 2 sections: matin et après midi. Les capacites d’accueil n’etant pas suffisantes, seuls les éleves du grade 8 ont cours toute la journee.
Du grade 1 a 7, les enfants vont à l’ecole une seule demie journee par alternance: un mois ils assistent au cours du matin, le mois suivant au cours du soir et ainsi de suite.

La section du matin débute a 8h00 jusqu’a 11h45 alors que les cours de l’apres midi commencent a 12h30 se terminent a 17h15 (heure occidentale). Les enfants ont cours du Lundi au Vendredi inclus.

 

Tous les enfants habitent a proximite de l’ecole, ils viennent à l’ecole a pied. L’emploi du temps étant organisé en demie journée, il n’y a pas de restaurant scolaire.
 

Les enfants portent tous un uniforme, celui ci peut varier d’une ecole a une autre. A l’ecole primaire Ras Menoken, l’uniforme est blanc et bleu.

 

Les enfants assistent en rang chaque matin a la levee du drapeau et chaque fin de journee à la descente du drapeau.
Les ethiopiens accordant une grande importance a leur drapeau et a ses couleurs, ils symbolisent entre autres independence et liberte.


sources:http://www.kidmundo.net/ecoles_Ethiopie.php?nompays=Ethiopie

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 13:24

Les femmes Konso sont reconnaissables à leur jupe à 2 étages, très colorées.

 

Les hommes portent un short long, très coloré également.

Nous arriverons à Konso (600 kms au sud de AA ), en provenance de Waïto, où nous avons fait une halte pour le déjeuner.

Nous roulerons sur  une piste à travers des collines .

 

 

 

Les Konso sont des agriculteurs sédentaires chevronnés, les seuls du sud-ouest éthiopien à s’adonner à la culture en terrasse sur les flancs des collines rocailleuses. Les cultures dominantes sont le coton et différentes variétés de millet. Les grains de ce dernier sont moulus par les femmes, puis transformés en galettes qui constituent la nourriture de base des Konso. Chaque famille possède quelques têtes de bétail

et sa propre parcelle de terre que les hommes et les femmes travaillent de concert.

Ils parlent le konsigna, langue couchitique proche des langues oromo .

 

Bien que les caractéristiques traditionnelles des Konso s’apparentent aux cultures couchitiques, leurs canons esthétiques, leur artisanat, l’organisation de leurs villages et leur mode d’exploitation agricole diffèrent. Ils possèdent une entité culturelle, sociale et économique qui leur est propre. Ils parlent le konsigna, langue couchitique proche des langues oromo.

L’aspect des villages konso diffère des villages des autres ethnies de la région. Pour se défendre des attaques des animaux sauvages et pour se protéger des coulées de boue, ils encerclent leurs villages d’un rempart de basalte et de terre séchée de 3 à 4 mètres de haut. Dans l’enceinte, les huttes sont si rapprochées que leurs toits parfois se chevauchent. Les villages sont densément peuplés et abritent une moyenne de 2500 habitants.

Chaque famille est composée de cinq personnes en moyenne. Elle loge dans une aire ovale de 200 m2 environ entourée d’un mur. L’espace réservé au bétail est généralement en contre-bas, séparé de l’espace habitable par un muret qui interdit l’incursion des animaux dans la hutte familiale, ce qui, selon la croyance konso, serait prémonitoire de la mort du chef de famille.

L’espace habitable est constitué d’une ou de deux huttes familiales et de plusieurs petites huttes qui font office de grenier à grain. Elles sont construites sur un plan circulaire en pisé et en bois, sur une structure articulée autour d’un gros pilier central et recouverte d’un toit conique en chaume au sommet duquel est posée une poterie.

Les familles appartenant à un même clan vivent à proximité les unes des autres et forment un groupe social distinct.

Les membres du même groupe s’associent pour la célébration des rituels, pour la construction des huttes, des remparts, et pour l’entretien des murs de soutènement des terrasses qui requièrent des soins constants, car ils sont fréquemment endommagés par les fortes pluies. Ils participent aussi communément aux travaux des champs, à la poterie, et au vidage de calebasses pour en faire des récipients à lait ou à beurre.

A l’instar de nombreuses ethnies d’Afrique orientale, le tissage des vêtements et des couvertures en coton écru qui suscitent l’admiration de tous les Éthiopiens, est une tâche réservée aux hommes, car les femmes, périodiquement « impures», risquent de transmettre cette impureté à l’objet fabriqué.

Les représentants d’un même groupe se considèrent comme frères et sœurs, les relations sexuelles sont proscrites. Les Konso sont divisés en neuf clans. Chacun d’entre eux chérit un prédicateur animiste qui personnifie l’autorité spirituelle du clan et qui joue le rôle d’intermédiaire entre l’homme et les puissances divines dont Waq, le dieu du ciel; il s’applique à faire en sorte que le clan soit prospère et qu’il vive en paix.

Un système complexe de classes d’âges régit la vie des Konso mâles. A l’adolescence, les jeunes hommes entrent dans la classe d’apprentissage de la vie d’adulte; puis ils parviennent à la classe des guerriers et des propriétaires terriens, enfin, à l’âge mûr, ils accèdent à la position supérieure d’anciens. Les adolescents délaissent le foyer familial et se regroupent pour la nuit dans le confort relatif d’une large tonnelle communautaire ouverte aux quatre vents, édifiée au centre du village.

Le passage à une classe supérieure ou le mariage sont célébrés par des danses, des chants et des rituels bien ancrés dans la culture konso. Lors des cérémonies, les Konso, qui sont très musiciens, jouent de la krar, sorte de lyre populaire qui existe dans d’autres régions d’Éthiopie, de la dita, genre de guitare à cinq cordes et de la flûte de Pan.

Les rituels associés au culte des anciens tiennent un rôle capital dans la communauté konso. Ils promeuvent l’appartenance au groupe et la solidarité entre ses membres. Les Konso érigent des totems (1 m de haut environ) en bois sculpté, les waga, sur les tombes de leur anciens, sur le bord d’une route ou dans les champs que cultivait le défunt.

Le défunt est représenté aux côtés de sa femme, de ses enfants, de son ennemi s’il a fait montre de bravoure et de vaillance, ou d’un animal féroce, tel que le lion, le léopard ou le crocodile, s’il s’est distingué comme chasseur. Il est décoré d’un ornement phallique frontal et paré d’un pénis, tandis que son ennemi vaincu est sculpté amputé de ses attributs virils.

Bien que les Konso soient liés par une culture commune qui leur est propre, ils ne sont régis ni par une autorité tribale supérieure, ni par un gouvernement représentatif de la communauté. Chaque village est autonome et administré par un conseil d’aînés. Les villages n’étant jamais éloignés les uns des autres, les habitants entretiennent des relations économiques et sociales. Le marché hebdomadaire est l’expression la plus parlante de ces relations intervillageoises, il rassemble les hommes et les femmes; ces dernières couvrent généralement leur chevelure nattée d’un tissu noir.

  source:

http://joachimj.club.fr/konso.htm

http://www.toiquiviensdethiopie.com/?p=240

 

Nous arriverons dans la ville de Konso en milieu d'après  midi.

Nous logerons dans le pire hôtel de notre séjour en Ethiopie, sale, humide et bruyant....

En attendant que la nuit tombe, une petite balade s'impose.

Nous parcourons rapidement les 2 grandes rues de la ville et, derrière une tranchée, nous découvrons une école avec toutes ces peintures .

Trois écoliers nous accompagnent, nous faisant découvrir avec fierté leur école.

Un moment bien sympathique, loin du bruit de la ville...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous quitterons Konso pour Yabelo et son immense marchéaux bestiaux.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 13:14

de retour à Konso.

Nous nous y sommes déjà arrêtés pour un arrêt déjeuner,cette fois ci nous y resterons un peu plus longtemps.

Sur le chemin, nous rendons visites aux Arborés.

 

 

 

 

 

 

 

Les Arbore sont environ au nombre de 5 500, répartis en deux branches :

les Marle et les Gandaroba. Les premiers, considérés comme la souche originelle — et de ce fait la plus pure —, vivent près des rives du lac Chew Bahir.

 Après une longue période de conflits avec les Hamer, la majeure partie d’entre eux s’est récemment déplacée jusqu’à l’ouest du Weito, où les Borana lui offrent l’hospitalité. Quant aux Gandaroba, puissants et prestigieux, ils occupent les territoires situés plus au nord, près de la petite agglomération d’Arbore. Les Arbore sont issus du regroupement de plusieurs ethnies amalgamées au fil du temps pour ne former qu’un seul peuple. Les mariages mixtes, avec des jeunes filles d’autres tribus, sont encore la règle, si bien que tout homme peut chercher femme chez les Borana, les Dassanech, les Rendile, où il le veut en fait pourvu que ce ne soit pas chez les ennemis hamer. L’union avec une femme tsamai non infibulée est mal vue. Il en va de même, mais dans une moindre mesure, pour les unions avec des femmes konso, dont pourtant bien des Arbore adoptent la langue pour le commerce. Tous parlent le borana, qu’une certaine fraction des castes inférieures de la population, comme les Waata Wondo, utilisent dans leur vie quotidienne. Le nom même d’Arbore dérive du borana. La tradition orale, en effet, attribue l’origine de ce peuple à des ancêtres mythiques envoyés par le dieu Waq pour construire les premiers villages sur les deux rives du fleuve. La plupart des Arbore affirment descendre d’antiques lignages borana.

 

Une stratégie contrôlée d’intégrations et d’exclusions a permis aux Arbore de conserver une identité distincte et de défendre avec succès leurs coutumes sans pour autant renoncer à leurs fructueux contacts avec le monde extérieur, lesquels leur valurent dans le passé, grâce à une extrême diplomatie, une certaine prospérité, une richesse même, qui au 19ème siècle frappa les explorateurs européens. Ils allaient vêtus d’étoffes élégantes venant de la côte somalienne, se paraient de bracelets de cuivre et d’ivoire, possédaient des milliers de têtes de bétail et d’abondantes réserves de sorgho: En 1896, Bottego les décrit comme des commerçants polyglottes, assez habiles pour détenir le monopole de tous les trafics de la région.

« Ce petit peuple est très populaire, même dans des pays éloignés, et cela tient à son activité commerciale. Une importance qui vient aux Arbore de leur neutralité qui leur permet d’aller partout. Ils empêchent les safara, marchands somaliens, d’accéder à l’ouest du lac car ils veulent acheter eux-mêmes l’ivoire aux Gheleba, aux Cherre et aux Murzu, pour le revendre avec de considérables profits. Mis à part cette prérogative qui les rend célèbres dans le trafic de l’ivoire, ils se montrent très hospitaliers avec les caravanes. »

L’organisation sociale des Arbore s’étaye sur le système des classes d’âge. Les diverses générations, dont chacune se divise en quatre classes, se succèdent au pouvoir tous les quarante ans environ. Les chefs politiques ont le devoir de rendre la justice, d’entretenir de bonnes relations avec les peuples voisins et de régler les relations de propriété concernant les terres et les bêtes. Les champs sont distribués de façon saisonnière entre les familles, astreintes à respecter les règles coutumières, si bien que les individus convaincus de négligence dans l’exploitation du lopin qui leur est alloué risquent l’exclusion de la répartition et peuvent être condamnés à de sévères peines, telles que le fouet. L’excédent des récoltes sert à acquérir du sel, du café et autres denrées courantes ainsi que les ustensiles de fer, les pots de terre cuite et les articles qu’ils ne peuvent fabriquer eux-mêmes et qui leur sont fournis par les artisans konso et hamer. Non seulement ce système satisfait aux besoins de chacun, mais il garantit une paix relative dans toute cette zone. L’autorité des chefs religieux, les kawot, équilibre celle de la classe dirigeante. Ces kawot, dont la charge est héréditaire, ont un rôle spirituel. C’est à eux que l’on demande de prier pour le bien-être du groupe, pour la victoire en cas de combat comme pour le succès des razzias. La fertilité de la terre dépend de leurs bénédictions et de leur aptitude à gérer les relations avec le surnaturel. Il leur incombe, chaque année, de “faire grossir” les eaux du Weito en enterrant une queue de mouton dans le lit asséché du fleuve. Grâce à cette offrande, le précieux limon continuera de se déposer sur les champs afin que le sorgho croisse. Ainsi les Arbore pourront-ils continuer à vivre selon les traditions de leurs pères… et à se sentir uniques.

Source : http://joachimj.club.fr

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 14:15

Il a encore plu toute la nuit.

Le sol est détrempé, mais pour le moment, le soleil réapparaît un peu .

 

La nuit a été agitée, le vent s'est engouffré sous les tôles.

Dans le bar, accolé à notre chambre, la musique a été bon train une bonne partie de la nuit.

Une bonne douche froide pour nous réveiller, un petit déjeuner et c'est reparti .

Aujourd'hui , nous allons à Omorate.

 

C'est une petite ville tout au sud la région de l'Omo.

Nous serons seulement à 60 kms du Kenya,près du lac Turkana 

D'ailleurs, il nous faudra passer au poste de douane, même si nous ne passons pas la frontière.

Nous roulons pendant près d'une heure sur une piste monotone, sans relief. D'un seul coup, Bertrand fait stopper la voiture.

Il vient de voir des gros oiseaux sur le bord d'une petite rivière.

Ceux sont des secrétaires, qui bien sûr s'envoleront à notre approche.

 

 

Nous continuons encore notre route, mais cet  intermède nous a réveillés.

Sandy nous dépose dans un bar, hôtel, restaurant local, pour les locaux.

Nous allons devoir traverser la rivière Omo en pirogue.

Les pirogues sont en fait des demis troncs d'arbre évidés.

L'accès à la rivière est pentu et glissant .

 

Bertrand enjambe la pirogue pour s'installer, et ...patatra, il est dans l'eau.

C'est une grande crise de rigolade, de notre part et aussi des Danasech.

Mais l'appareil photo n'est pas tombé à l'eau. Ouf....

 

 

 

La traversée de fait sans autre gag. A l'arrivée, même épreuve.

Il faut sortir sans finir dans l'eau. Tout se passe bien, des dizaines de mains se tendent pour nous aider.

 

Un peu de marche, et nous allons vers le village, toujours accompagné d'un jeune guide du village.

 

C'est un petit village, protégé par une barrière de branchages et feuillages.

Il est surpeuplé, il y a des enfants partout, une vraie fourmilière.

Les cases sont petites, faites elles aussi de branchages ,feuillages et tôles ondulées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les enfants nous tiraillent par les bras. Ils veulent tous être pris en photo.

 2 birrs, c'est toujours le même tarif.

 

Certaines, même , essayent d'obtenir de l'argent en plus pour poser avec une chevrette. Ils ont le sens des affaires et ont bien compris ce qui plaît aux touristes qui passent par là.

Au moins, eux , ne boivent pas d'alcool.

 

Difficile de se retrouver dans un tel brouhaha.

 

 

Nous nous séparons pour essayer des faire quelques photos sympa.

Bertrand et Bernadette les attirent . Tant mieux pour Jacques et moi, nous avons un peu la paix pendant ce temps.

Un spécimen du genre malicieuse, et pas du tout timide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous allons bientôt repartir,accompagné par quelques villageois .

 

 

 

Une nouvelle traversée de la rivière reste à faire.

Je serai seule dans ma pirogue, avec une femme du village.

Nous entreprenons un cours de chant.

"Maman les petits bateaux ont ils des jambes".

Elle chante avec moi, dans un français africanisé.

et je l'accompagne à mon tours dans son dialecte.Tout le monde rigole. 

 

Bertrand est enfin sec. 

Sandy nous attend.

Nous allons boire une boisson noire, sucrée ,vendue dans le monde entier.

D'autres enfants s'approche, par curiosité.

Jacques entreprend un cours photo avec un petit bonhomme. Il a l'air très intéressé.

 

 

 

Nous repartons pour Turmi.

Nous traverserons une grande étendue couverte de termitière géante.

Nous arriverons vers 15 heures,.

Dans l'après midi, nous irons visiter le village Hamer .

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 19:51

L’Ukuli, cérémonie du “saut de vaches”, est le rite initiatique des jeunes hommes. Il est, évidemment, très important chez les Hamer.

C’est le chef du clan qui décide, en fonction de la récolte, s’il y aura ou non des sauts une année donnée. Il décide aussi qui sautera (même si, habituellement, l’odre chronologique est respecté) car il faut parfois arbitrer entre les villages associés.

Une fois désigné, le jeune homme qu’on appelle Ukuli, commence son chemin “vers la pureté” en abandonnant tous ses accessoires de coquetterie (colliers de perles, bracelets, etc.). Il s’habille simplement, le plus souvent d’un pagne beige ou gris. Il ne participe plus (ou peu) aux fêtes et “fait régime”.

L’Ukuli parcourt la campagne apportant aux villages alliés et à ses amis les “invitations” à la cérémonie. Il s’agit de fines cordelettes comportant autant de noeuds qu’il y a de jours jusqu’à la fête. Il suffit de couper un noeud chaque jour à cet “agenda” pour savoir quand cela aura lieu…

 

Dans la semaine précédant le jour “J”, commencent les préparatifs. Tout d’abord, on construit un “barashufo”, sous lequel on sera protégé du soleil.

C’est là que les femmes du clan apporteront leurs “pierres à moudre” et leur grain.

C’est avec cette farine de sorgho que l’on préparera, entre autres choses, la “bière” dont il faudra de grandes quantités.

Pour rendre ce travail difficile plus agréable, on plaisante, on raille et on boit beaucoup de Bouno.

Le jour de la cérémonie, les jeunes femmes, famille et amies de l’Ukuli, se rendent sur les lieux en passant dans les villages en chantant et dansant.

Une fois sur place, elles continuent chants et danses, probablement pour se donner du “coeur au ventre”. A noter qu’elles ont, avec elles, les “fouets” qui vont bientôt servir.

Puis arrivent les Maz (les fouetteurs)

Ce sont de jeunes hommes, récemment initiés, qui forment un clan provisoire avec ses us, son langage, son régime alimentaire, etc.

Commence alors le “fouettage”.

Les jeunes femmes vont provoquer un Maz jusqu’à ce qu’il accepte de leur donner un coup.

On ne frappe qu’un seul coup, puis on jette le fouet. Les femmes peuvent provoquer autant de Maz qu’elles le désirent et, donc, recevoir autant de coups qu’elles le souhaitent.

Il s’agit à la fois d’une preuve de courage personnel et une marque d’amour pour l’Ukuli.

Les traces laissées par cette épreuve, une fois cicatrisées, feront leur fierté.

Dans l’immédiat, le résultat est assez impressionant.

Ensuite, tout le monde se dirige vers l’endroit où aura lieu le saut proprement dit.

C’est maintenant que l’Ukuli deviendra (ou ne deviendra pas) un homme : Donza.

C’EST REUSSI !!!

Le nouveau Donza, entouré des Maz, quitte la scène…plutôt fier.

Source : Jean-Louis Maes

 

 

Nous n'aurons pas la chance de voir une cérémonie de l'Ukili pendant notre séjour chez les Hamer.

Partager cet article
Repost0