Canadien, québécois, il est à lui seul un homme orchestre. On nous avait annoncé un phénomène, et nous n'avons pas été déçu.
Steve Hill, c'est du blues bien teinté en rock, avec des compositions personnelles originales. A écouter, on peut penser qu'il y a du monde sur la scène, mais non, il est tout seul avec sa batterie, ses pédales, sa guitare et sa voix puissante. Et le rythme est soutenu, pas de temps de pause.
Après 9 albums studios, il tourne avec un album live .Enregistré à la Chapelle à Québec en 2017, ce sont les morceaux de cet album qui alimente son répertoire de tournée. Bref, difficile de décrire cette prestation scénique. il faut y aller et ouvrir les oreilles.
Fred Chapellier chante Peter Green
Fred Chapellier rend hommage à l’une de ses plus grandes influences et l’un des pères fondateur du British Blues avec John Mayall et quelques autres : Peter Green, guitariste légendaire de Fleetwood Mac.
Guitariste, compositeur, interprète, Peter Green est anglais. Evoquer ce nom, c’est évoquer un des plus grands guitaristes de blues et de blues-rock de tous les temps. Fred Chapellier reprendra ses titres dont quelques uns sont célèbres, comme "Black Magic Woman", repris également par Santana avec une interprétation très personnelle.
Sur ce live, Fred reprend les morceaux de la période Fleetwood Mac. Le répertoire alterne des tubes comme "If You Be My Baby" ,"Love that Burns ", "Black Magic Woman", "Albatross"... pour nous rappeler les compositions de Peter Green, en respectant les arrangements de l'époque. Il n'hésitera pas à nous rafraichir la mémoire avec les explications, informations sur Peter Green dont il est un admirateur.
Quelques compositions personnelles se sont invitées dans la set list.
Fred Chapellier : chant guitare Patrick Baldran : guitare Christophe Garreau : basse Guillaume Destarac : batterie
Ce soir, la Traverse a mis le blues de côté et accueille le reggae avec 2 invités ne venant pas de la Jamaïque.
Marcus Gad
Originaire de la Nouvelle Calédonie, il interprète un style différent des adeptes de Bob Marley. La spiritualité transpire tant à travers son chant qu'à travers son attitude. Ses nombreux voyages ont nourris son inspiration, et sa musique traduit une immense douceur, de l'amour, de la pureté. Il tourne avec un nouvel EP "Enter a Space" qui succède à un premier album "Chanting".
Alborosie
Alberto D'Ascola naît à Marsala en Sicile en 1977 au sein d'une famille modeste. Il a quitté l'Italie pour la Jamaïque, berceau du reggae.
Sa notoriété est internationale.
Ce soir, il est à la Traverse devant un public qui l'attend dans la fosse. C'est avec de très longues dreadlocks tombant à mi mollet qu'il arrive sur scène.Très vite, il invitera ses musiciens et choristes à partager la scène, de la même façon qu'il le fait pour les enregistrements de ses albums. Le dernier en bac est "Sound the System. Il n'est pas que musicien, il crée, il enregistre, joue les instruments, et produit sa musique.
Fondé à Béziers en 2010 par Jessyka Aké, Laurent Galichon, Serge Auzier, Denis Bourdié, ce groupe français a évolué .
Ma première rencontre avec les Red Beans remonte à leur premier tremplin au Cahors Blues Festival, en 2013 m'a rappelé Jessyka.
Depuis, le groupe s'est un peu modifié . Le line up s'est stabilisé depuis 4 ans et le virage vers le rock, voir hard rock se confirme au fil des mois. Ils préparent un prochain album qui devrait sortir en septembre. A suivre.
Ce soir, ils étaient tous très en forme. Dans sa tenue très "sensuelle", c'est Jessyka qui prend le micro et chante, avec un déhanchement impressionnant. Elle est encadrée par Laurent à la guitare, qui ne va pas tarder à partir loin dans ses cordes. Huit morceaux de leurs compositions s'enchainent à un rythme d'enfer...
Le public adhère sans réserve et pour cette fois, la salle est plutôt bien remplie
King King / Alan Nimmo
Rockeur, Bluesmen, ils arrivent de Glasgow.
Le nom du groupe lui a été inspiré par un album de The Red Devils, King King, faisant allusion à un bar du même nom à Los Angeles, mais que l’hommage implicite rendu à des guitaristes comme B.B King ou Albert King n’était pas non plus indifférent à ce choix.
Ils étaient programmés il y a environ un an et demi, et des raisons de santé ont fait annuler cette tournée. C'est en pleine forme que King King arrive sur la scène ce soir, attendu par un public tenu en haleine depuis plusieurs mois.
C'est toujours dans son éternel kilt rouge que Alan Nimmo se présente et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est problème de santé ne l'ont pas fait maigrir ...Il a quelques mots pour le public, dans un excellent français, mais l'anglais reprendra vite sa première place, il commence son set.
Cà joue bien, çà joue fort très vite. Le rock domine, mettant le blues un peu en arrière.
Ce quatuor enchaine des morceaux rapides comme " (She don't ) Gimme No Lovin ", "Long time Running ", "Broken", "Heed the warning". Un peu de répit avec la balade "Find your way home". Le public s'est levé, participe , répond à Alan Nimmo. L'ambiance est bonne.
Encore une soirée réussie à la Traverse...qui se terminera encore tard.
Mercredi, c'est un jour inhabituel pour un concert. La salle est peu remplie et pourtant les invités valent la peine de se déplacer.
Pour commencer, Boney Fiels et son band complet.
Il a vu le jour à Chicago, il . y a déjà quelques années mais c'est à Paris qu'il vit maintenant. La trompette, ce n'est pas vraiment un choix mais il est devenu virtuose. Il aime donner de l'émotion à son public et la communication passe bien. Il interprètera les morceaux de son 6ème album "Bump City".
Funk, blues,j azz bluzzy, çà va groover ce soir à la Traverse. La trompette croise le "fer" avec le trombone à coulisse, les guitares et basses s'envolent et notre showman va stimuler le public pour qu'il quitte son siège et vienne de défouler devant. Il chante, et quand il ne chante pas, il souffle, il danse aussi. Pas d'interruption. Impossible de résister au rythme infernal , les pieds bougent tout seuls. Il a mis le feu à la Traverse. Malgré la demande du public, il n'y aura pas de rappel , il faut laisser la place à Kenny Neal.
Nadège Dumas au saxophone et Pierre Chabrele au trombone, aux claviers par Rachid Guissous, d’Icheme Zougart à la basse, Julian Audigier à la batterie et Joseph Champagnon à la guitare.
Place à la 2ème partie avec Kenny Neal.
Il arrive de la Louisiane, de Bâton Rouge et ne manquera pas de nous le rappeler. Kenny Neal, c'est aussi une saga familial avec ses frères à la basse et aux claviers. Le début du set, l'ambiance parait un peu tendue, peut être la fatigue d'une tournée qui bat son plein. Mais très vite la musique reprend ses droits et les sourires apparaissent. Le public est toujours, un peu fatigué aussi de ses efforts avec Boney Fiels.
Guitare, chant puis harmonica, il interprète un blues chaleureux et actuel. Il laissera la place notamment au batteur pour un beau solo.
La soirée se terminera par un retour de Boney Fiels, de son épouse au saxo et de Pierre Chabrele au trombone pour un boeuf sur un medley dont " O When the Saints"
Mais le public est gourmand, et ils reviendront encore pour un tout dernier morceau.
Just Alone, c'est une toute jeune artiste de 17 ans, de la région rouennaise . Elle joue seule, s'accompagnant de sa guitare. Une jolie voix, quelques compositions, elle commence à se faire repérer. Elle a remporté en 2017 le 1er prix du tremplin musical organisé pour les 15/25 ans par la Région Normandie en partenariat avec le FAR (Agence musical régionale) et le RMAN (Réseaux des musiques actuelles en Normandie). C'est auprès de valeur sure comme Neil Young, Pink Floyd ou Dylan qu'elle puise son inspiration. Elle a déjà un EP 6 titres disponible.
William Z Villain
Il vit dans le Wiscontin chez Lucienne sa maison et ses chats.
C'est un sacré phénomène...avec sa guitare au gout . non au son métallique. Et si il vient chanter en France, c'est parce qu'il aime notre fromage. Cà nous promet une soirée fantaisiste...
Il est invité dans le cadre du Blues from Mars organisé par la Traverse, mais sa musique n'est pas que du blues. De nombreuses influences de tous les pays en font un mix unique, très personnel. Sa voix sorti d'outre tombe donne un ensemble inimitable, et son humour, en français a bien fait rire le public. Un one man show musical, avec tout de même un batteur qui fait semblant de s'ennuyer et qui rigole derrière ses enclumes. Et puis son look, dépassé, tailleur rayé façon incorruptible, sa petite moustache fine, ses cheveux collés à la gomina, il doit en faire craquer plus d'une. Bref, il faut le voir et l'écouter pour comprendre.
Toujours Alain à la batterie, Laurent à la basse et Denis à la guitare et au chant avec un cocktail de leur répertoire et quelques reprises.Ils sont détendus, et leur prestation de cette soirée est ma préférée. Blues, Rock Blues rock, ils sont adeptes des Creedence Clearwater Revival et de John Fogerty qui a influencé largement la façon de chanter de Denis, de Robben Ford, de Stevie Ray Vaughan. Le trio compose en se laissant influencé par ces grands noms du rock.
Benoit Delaunay à la batterie
Laurent Debreuille à la basse
Denis Sénécal à la guitare et au chant
Ils rejoindront les anglais pour une photo de famille à la fin du concert.
Aynsley Lister
Un rapide vol via Roissy entre le nord est de l'Angleterre et le retour sur une scène de Bristol, c'est leur seule date en France. Les 4 musiciens sont en forme.
Il a déjà travaillé avec Vaughan, Gaines, Clapton, des noms qui ne laisse pas indifférent.
Guitariste de talent et compositeur, Aynsley Lister transmet de l'émotion. Il suffit de se laisser aller, de le regarder pour que le charme agisse, que l'esprit vole sur les notes de ses compositions blues rock. Il nous a interprété ses titres pendant deux heures, il aurait pu continuer sans que l'on s'en plaigne. Une petite reprise de Prince, le célèbre "Purple Rain " qui a émut le public.
Mais le jeu n'est pas que sur la guitare. Le pianiste ne nous laisse pas en reste, répondant aux cordes d'Aynsley avec les touches de son instrument, s'agitant et grimaçant sans pause.
La soirée se terminera avec une photo de famille, les 3 membres de Blues Steel ayant rejoint Aynsley Lister et ses musiciens pour immortaliser cette rencontre.
Quelques minutes plus tard, ils étaient tous au bar, pour discuter avec le public et vendre leur album.
La France l'attendait depuis de longues années, et enfin sa première tournée est en cours, quoiqu'elle soit déjà venue sur les scènes françaises il y a quelques années, l'année de "Bliss"en 2013 au Cahors Blues Festival en autre.
C'est un nouvel album qu'elle propose "Love Lives On".
Elle sera la première de cette soirée proposant 2 sets équivalents pour 2 groupes bien différents.
La belle blonde arrive de New York. Elle y est née mais a migré vers la Floride jusqu'au décès de sa soeur ainée. Elle a repris la route de la capitale du New Jersey pour y fréquenter les bars, y faire des rencontres dont Jon Diamond, le guitariste auteur compositeur qui l'accompagne, la guide depuis ce temps. L'association est redoutable. La voix envoutante de Diana et les envolées de la guitare de Don nous transportent loin.
Mais les autres musiciens du band ne nous laissent pas en reste.
Elle est bavarde notre new yorkaise, elle parle beaucoup de sa vie, de sa famille, c'est aussi son sujet de prédilection pour les textes de ses chansons.Elle est montée sur piles...elle saute, elle danse, se jette sur ses genoux, il faut suivre le mouvement pour ne pas la perdre de vue derrière l'objectif. Le public est séduit, il en redemande encore et encore, mais toutes les bonnes choses ont une fin.
C'est en formation " Big Band" que Henrik Freischlader se présente sur la scène de la Traverse.
La passion du blues et la camaraderie des musiciens font un band uniforme,
Henrik Freischlader est un guitariste autodictacte. Il enchaine les albums. Mais il aime la scène , les rencontres avec un public mélomane, les salles où l'ambiance est conviviale. Pourtant, c'est sur les côtés de la scène que les musiciens se sont installée, restant un peu pétrifié dans leur coin, sans communication avec le public. Dommage.C'est bien joué mais la chaleur n'y est pas, surtout lorsque l'on passe derrière une New Yorkaise déchainée.
« Quand j'ai entendu Henrik pour la première fois lors de son live au légendaire Rockpalast, je suis resté bouche bée » précise Charlie Fabert. Ce n'est pas un hasard si Rosedale et Henrik Freischlader ont décidé de partager la scène du mythique New Morning de Paris pour cette soirée exceptionnelle. En effet, Henrik a collaboré avec le groupe en enregistrant sa guitare en tant que Special Guest sur un des morceaux du nouvel album de Rosedale.
Ce soir on attendait Imperial Crown, mais finalement ce sera Bernard Allison pour la tête d'affiche de la soirée. Pas le même style mais une soirée de qualité nous attend. Malgré cette belle affiche, la salle est loin d'avoir fait le plein. Les absents, vous allez le regretter.
Au revoir le rock, bonsoir le blues. mais du blues électrique...
La soirée commence avec un duo de trois personnes (ils sont accompagnés d'un batteur ), "Bâton Bleu". C'est une version inhabituelle du blues qu'ils vont nous proposer, trouvant l' inspiration dans les musiques du monde. Ils en ont profité pour emprunter les instruments de différents pays. Ils aiment raconter des histoire de la vie, comme celle de la vieille dame japonaise qui quitte le nid familial pour aller mourrir loin de tout ou celle des pêcheurs grecs dans Yourgo.
“Weird and Wonderful Tales”:c'est le titre de leur album dont Gautier a écrit les paroles.
Avec sa voix rocailleuse, profonde Gautier est en opposition à Maria qui elle vole dans les aigus avec une voix claire, cristalline. Le tout avec les sonorités de leurs instruments exotiques, ils nous emmènent loin.
"vibrants , sensibles et poétiques "
Maria Laurent au chant, luth mongolien banjo, de la guitare, du thumb piano (piano à pouces), du Glockenspiel, de la flûte, de la vielle mongolienne .
Gautier Degandt, qui joue également, outre les instruments déjà mentionnés , de la basse, de l’harmonica et du tovshuur, un luth à deux cordes.
Dans la famille Lee Hocker, je voudrais ...Archie.
Né dans le Mississipi , il fréquentera les jukes points avant de rejoindre son oncle John en Californie.
Déjà bien imprégné de la musique des esclaves, il continuera son apprentissage auprès de son oncle. Il chantera la vie de ce père adoptif.
C'est maintenant en France qu'il réside et qu'il a monté son groupe. Il est accompagné de Matt Santos à l'harmonica, Fred Barreto à la guitare et Yves Deville Ditsch à la batterie et aux percussions, de Nicolas Fageot à la basse .
"N'oubliez pas d'où vous venez" chante Archie Lee Hooker dans son dernier album "Chilling". Il ne manquera pas d'écrire sa musique, de nous chanter ses origines pauvres, de partager ses expériences.
"90 Days et "I've got reasons parlent de ces temps difficiles et de son départ vers l'Europe pour rejoindre Carl Wyatt.
Cet album est dédié à John Lee Hocker .
Mais rien n'est triste dans cette représentation. A 69 ans, il reste agile et scande le rythme d'un pas sur et d'un déhanchement sans faille. Ses musiciens marqueront un tempo bien soutenu . Il a le gout de la scène et sait se mettre en valeur devant son public. Et çà marche, de la bonne musique, une belle présence et le succès est là.
Bernard Allison arrive avec un nouvel album "Let It Go".
Il faut retourner vingt ans en arrière pour trouver le passage de Bernard Allison à la Traverse, mais son père Luther y était aussi. Maintenant, il vient seul mais jamais il n'oublie de nous parler de" Dad". Il y a toujours une chanson pour lui.
Aujourd’hui le fils de Luther a un prénom, et poursuit une carrière prolifique et fructueuse avec de nombreux d’albums à son actif .
Décontracté, comme à son habitude, il a toujours son béret et ses longues dreadlocks qui cachent son éternel sourire.
Il est venu avec un nouveau guitariste dont c'est même la première venue en France. La complicité est de mise entre les deux musiciens, ils le montreront à plusieurs reprises. Il présentera ses musiciens plusieurs fois, les habituels.
Et maintenant, nous retrouvons Bernard. Pas de set list, il connait son programme par coeur. Les morceaux s'enchainent. Bien entendu, il y a les morceaux du dernier album mixé avec de plus anciens. De longs solos de guitare avec également son très jeune guitariste, d'autres solos de batterie, le sax s'exprime aussi, c'est un set généreux.
Il répondra à la demande de certains avec "Serious". De l'électrification en continue alterne quelques belles balades langoureuses.
Une soirée qui comme d'habitude va se prolonger tard dans la nuit. Il aime jouer, il aime son public et malgré que l'on soit jeudi...plutôt vendredi maintenant, beaucoup resteront jusqu'au bout.
Bernard Allison : Guitare, chant Dylan Salfer : Guitare George Moye : Basse Mario Dawson : Batterie Jose James : Saxophone, percussions
Nouvelle saison, nouvelle programmation et toujours autant de plaisir à retrouver l'équipe de la traverse et son public.
Pour l'ouverture, la soirée sera chaude et les décibels vont faire claquer les tympans.
La première invitée est Jewly. Elle arrive de l'est de la France et n'en est pas à sa première scène. En 2015, elle fait les premières partie deScorpions,Yannick NoahetTen Years After.
C'est avec un rock puissant , teinté de blues qu'elle s'exprime. En short et bas résille, elle occupe largement la scène par sa présence. Sa voix puissante emmène le public dans son énergie.
"Un tempérament de feu, une voix qui détonne, le tout assaisonné de textes bouleversants !".
Marraine de SOS Hépatites, elle profitera du micro pour informer sur cette maladie qui n'est plus fatale ni honteuse.
"Savoir, c'est guérir"
, une chanson pour défendre ses convictions.
Yarol
Guitariste attitré et directeur musical à partir de 2012 de Johnny Halliday. De toutes les tournées, Yarol Poupaud va finalement devenir un très proche de Johnny. Il participera à la finalisation de son album posthume" Mon pays, c'est l'amour".
Mais ce soir, c'est son premier album solo "Boogie with you" de 14 titres qu'il est fier de nous présentrer.
Il peut être fier. C'est du rock, blues. Il nous fait bouger, chanter, danser avec sa bonne humeur contagieuse et son énergie débordante. Composition, écriture en anglais et en français, interprétation, il a mis sa main à toutes les étapes . Comme diront certains, il nous a mis une sacrée claque. Deux fois, il feindra de quitter la scène pour mieux revenir. Avec une set list de vingt titres, il y a de quoi faire durer la soirée."Girl", "Caroline"," Boogie with you"...et encore bien d'autres.
Aux chemins de l'école, il a préféré celui des bars et clubs de musique et bien lui en a pris. Il avait à peine quitté Douala et le Cameroun qu'il avait décidé qu'il jouerait de la musique. Il a maintenant 84 ans et c'est d'un pas alerte qu'il entre sur la scène de la Traverse, son saxophone à la main et à la bouche. Bientôt 60 ans de passion musicale et une renommée internationale.
Une introduction avec son band, il faudra que le public attente un peu avant qu'il ne se montre. La magie opère très vite , et le public entame la chanson en choeur avec le sax. Une musique qui a un air de musique des Caraïbes, des salsas. Cà danse, les gradins se vident doucement pour soulager les pieds de l'immobilité. Un peu d'humour pour continuer, dans le Paris Dakar, il n'y a plus de Paris, plus de Dakar. Is sont tous dans la pampa. Allons les rejoindre dans la pampa avec Isabel et Valérie et Julien sur une salsa argentine. L'homme au saxophone reviendra bien vite rejoindre ses musiciens.
Manu Dibango : Saxophone, chant
Raymond Doumbe-Moulongo : Basse
Guy Nwogang : Batterie
Patrick Marie-Magdelaine : Guitare
Julien Agazar : Claviers
Isabel Gonzales : Chant
Valérie Belinga : Chant
Strange O'Clock
Déjà une semaine qu'ils ont joué à la Gare aux Musique de Louviers. Ils reviennent en première partie de Manu Dibango devant une salle quasiment pleine. De quoi stresser un peu...
C'est toujours aussi souriante que Cely effleure sa calebasse en chantant et que Christophe enregistre sa guitare pour la faire tourner en boucle pendant qu'il joue avec une deuxième guitare. Les morceaux, au rythme de l'Afrique saharienne se sont électrisés en traversant l'Atlantique. Le succès est au rendez vous, le public aime. Il en veut encore, ils reviennent pour le bonheur de tous.