C’est avec plaisir que nous reprenons la route pour rejoindre l’équipe de La Rotonde à Fauville en Caux. Ce sera l’occasion de voir les nouvelles photos que Jeff Lescene expose. Ce soir, l’invitée d’honneur est Gaelle Buswel. Ils viennent juste de terminer les balances à notre arrivée. C’est avec le sourire qu’elle et Michaal Benjelloun nous accueillent et nous invite à partager un verre. La soirée s’annonce conviviale. Les discussions vont bon train, l’heure de se restaurer arrive.
Il est 20 heures, les portes s’ouvrent pour laisser entrer le public, pas très nombreux en ces temps de contamination virale.
Pas nombreux mais motivé, ce public amateur va se laisser porter par la bonne humeur de Gaelle qui les emmènera sur son rythme endiablé. Et puis, il y a quelques surprises. Un nouvel album est en cours de préparation et le band nous fera découvrir ses toutes nouvelles compositions.
Les morceaux vont s’enchainer. » Your Journey », « Dream Set my Free”, “Freedom Tonight”, “Last Day”, et bien sûr “Help”, reprise des Beatles. Le groupe vient de le réenregistrer dans les studios de Abbey Road, lieu mythique des anglais. Ce titre accompagne tous les concerts de Gaelle depuis 9 ans.
L’heure tourne et dernier morceau pointe le bout de son nez. Elle appelle le public à venir enfin devant la scène et celui-ci ne se fait pas prier. Il sera bien placé pour solliciter un rappel que Gaelle et ses musiciens nous offrirons de bon cœur. « Promise », « 25 heures », « Louder », « So Blue », »Soldier of Love ».
C’est fini. Nous retrouverons Gaelle et Michaal dans le hall d’entrée où la soirée se poursuit en refaisant le monde autour d’une bière.
Fille d’un guitariste et chanteur de flamenco Vicente Pradal et d’une mère gitane Mona Arenas, elle aime profondément la culture et surtout la musique hispanique. Ce soir, elle va nous raconter sa vie, depuis sa petite enfance à nos jours, expliquant son parcours scénique. Des études de flamenco, danse et chant pour commencer mais son trajet ne s’arrête pas là. Elle nous invite à voyager avec ses compositions ou des reprises de chants hispaniques. Le rythme va de la salsa au flamenco en passant par la balade. Une belle voix accompagnée par Sebastien Giniaux à la guitare, plein d’histoires et de rires.
Ils n’avaient pas décroché le sésame au tremplin du "Blues de Traverse" en 2015 . Le jury les avait trouvé trop rock. Ils reviennent pour cette soirée dédiée au rock. Ils ont bien grandi depuis, le line up s’est modifié. Leur mission de ce soir, »Assurer l’ouverture pour DAD »
Les Napolitains assurent la première partie de toute la tournée de DAD. Ils sont donc là ce soir, même si la Traverse ne les avait pas vraiment prévus.
Né en 2013, Hangarvain a sorti son premier album «Best Ride Horse» en 2014, suivi du grand succès de «Freaks» en 2016. Ils se sont déjà fait une solide réputation avec des tournées européennes en Espagne, Ukraine, en Italie bien sûr. Après une année de silence, Hangarvain a publié en 2018 un nouvel album intitulé «Roots and Returns».
Le quatrième album de Hangarvain est attendu pour octobre 2019.
Leur rubrique, c’est le hard rock, métal survitaminé.
Avec
Francesco Sacco (basse),
Sergio Toledo Mosca (chant),
Alessandro Liccardo (guitare),
Mirkko De Maio (batterie)
DAD
Ils voulaient s’appeler « Dysney After Dark », mais Disney n’a pas voulu.
Qu’à cela ne tienne, ils garderont les lettres et deviendront D-A-D.
Le groupe a été fondé dans les années 80. Ils sont originaires de Copenhague, au Danemark.
A l’époque, le groupe est composé de Jesper Binzer, Stig Pedersen, Peter Lundholm Jensen et de Lene Glumer. Lene Glumer quitte la formation et est remplacée en 1984 par le frère cadet de Jesper. La formation se stabilise alors avec Jesper Binzer au chant et à la guitare, Jacob Binzer à la guitare, Stig Pedersen à la basse et à la deuxième voix et de Peter Lundholm Jensen à la batterie.
En ce moment, ils parcourent les routes d’Europe avec leur tout dernier album » A Prayer for the Loud ».
Trois dates en France, la Traverse en tête.
« Burning Star » comme premier morceau devant une salle bondée d’un public averti. Le spectacle bat son plein très vite, le tableau lumineux est éclatant, et le bassiste Stig Pedersen nous fait une démonstration de modèles de basses fantaisistes avec seulement deux cordes. Fusée, croix de Malte, plexi transparent aux lumières bleues, faux squelette de tête animale avec des yeux rouge scintillant et encore d’autres spécimens aussi curieux les uns que les autres. Il saura prendre les postures adaptées pour que nous puissions bien les voir.
Jesper, lui chante et s’occupe de la communication avec le public. « Evil Twin », »Jihad », »A Prayer for a Loud », les morceaux s’enchainent. Resté discret, le guitariste Jacob Binzer nous offrira un superbe solo. Le show arrive alors à sa fin, mais le public en veut encore. Ils reviendront pour un rappel avec « Laught and Half » suivi de « It’s After Dark ».
Ouverture des portes à 15h30 pour le 1è ème tremplin du Blues de Traverse.
Quatre groupe vont "s'affronter" sur un set de 20 minutes chacun.
Cette année, la sélection va donner un résultat très rock. N'y aurait il plus de postulants dans le blues ???. En tout cas cette nouvelle génération a la pèche. Les décibels vont sonner fort dans la salle.
Passeront sur la scène
Blatt,
Fuel Humor
YellowStone et
Hajiro
Le jury délibèrera pendant le concert de Kris Barras et révèlera le nom du groupe vainqueur à la fin de ce même concert.
Fuel Humor reviendra en première partie d'une soirée en 2020.
Blatt
Fuel Humor
YellowStone
Hajiro
Kris Barras Band
Il a quitté les gants de boxe et changé de cordes pour se frotter à celles de sa guitare. Il tourne actuellement en première partie de Beth Hart.
Ce soir, c’est la clôture du « Blues de Traverse ». Il est l’invité de cette soirée spéciale. Il passera sur scène après les quatre groupes locaux qui se sont présenté au tremplin.
Nommé "meilleur nouveau groupe 2018" aux Planet Rock Awards, le Britannique revient avec un nouvel album "Light It Up". Belle récompense pour un groupe qui existe depuis peu. Bosseur acharné, il enchaine les enregistrements et la scène. Et le succès est au rendez vous.
Avec les six cordes de sa guitare accompagnant sa voix éraillée, il nous offre de magnifiques compositions. Des mélodies qui s’écoutent facilement comme dans « Rain », « Vegas Son » incitent le public à fredonner… Kris Barras leur laissera la voix libre. Et pour peaufiner le jeu de scène, il grattera les six cordes de sa guitare avec les dents.
Ils ont gagné le tremplin 2018 et reviennent donc pour ouvrir pour Manu Lanvin.
KMGB, ceux sont cinq jeunes qui ont créent leur groupe en 2016. Et ils ont de l’énergie à revendre.
Rock’n’roll, blues psyché, ils ont fait un mix de toutes ses tendances pour sortir leur son à eux.
« Kiss Me Good Bye, c’est le sens du nom. Ça souligne le côté éphémère de la musique. Un concert ne dure pas longtemps, après on se dit au revoir. Mais l’envie d’y revenir aussi.
Thomas Fromager (batterie) Erwan Gaillard (guitare) Matthieu Queval (basse)
Antoine Bogdanski (guitare)
Félix Paillette (chant)
Manu Lanvin
Il est déjà venu en 2016 pour le Spring Break Blues.
Ce soir, c’est spécial Manu Fête son anniversaire sur scène avec nous et pour l’occasion, il a invité quelques amis. La salle est pleine à craquer, le public est impatient. Ce même public est de plus en plus présent au fil des années. Le diable va encore mettre le feu.
Avec son band habituel, les diables Nicolas Bellanger à la basse et Jimmy Montout à la batterie, ils seront rejoints par l’harmoniciste Bako Mikaelian qui assurera une partie du set. Viendront ensuite Beverly Jo Scott et le guitariste Jeremy Lacoste pour « Rock me Baby », »the Devil does it right », »I shall be Released”.
La tournée s’appelle « Grand Casino » comme le dernier album qui a été enregistré au casino de Forges les Eaux. Les morceaux des autres albums seront là aussi comme « All Night Long », il y aura aussi un hommage à son ami disparu Calvin Roussel.
Rock, blues, tout est là. Mais il y a aussi de la générosité, de l’énergie, de la joie de partager avec un public de plus en plus nombreux, quelques descentes de la scène pour se mêler à ses admirateurs. Ce fut une belle après-midi et Manu lui-même l’a écrit.
“What a great birthday gift having @beverlyjoscott ❤️and @jeremguitar 🎸🎸🎸 by my side yesterday @latraversecleon. Merci à vous tous également qui venez de plus en plus nombreux aux concerts du diable. Quelle semaine de fou, finir par deux concerts sold out, whouaa ! 😎 que de cadeaux dans cette vie. Merci, merci, merci à tous »
Prêtre du Voodoo Blues, Gamiel Stone, originaire de New-York, forme le groupe Hodja avec Tenboi Levinson et F.W. Smolls de Copenhague. Leur dernier album "The Flood" est un savant mélange de rock garage et de soul, de musiques amérindiennes et de riffs punk modernes, en bref, du rock’n’roll.
Nous sommes très loin des classique du blues ou du rock avec Hodja. Ils nous emmènent dans un monde inconnu, qu'ils ont du créer pour y placer leur musique décalée. Décalée, voire même complètement décalquée... Il faut un peu de temps pour pénétrer ce monde étrange, mais çà le fait, on rentre dans leur jeu.
Tenboi Levinson à la guitare F.W. Smolls à la batterie Gamiel Stone au chant
Chicago Blues Festival
La toute première tournée date de 1969 avec John Lee Hooker, accompagné par Lowell Fulson et son orchestre. 50 ans de tournée internationale et le succès ne se dément pas. Le CBF a vu défiler au fil des années, des légendes du blues comme Otis Rush, Jimmy Dawkins, Hubert Sumlin, Luther Allison, Lonnie Brooks ou des jeunes talents inconnus qui allaient se révéler ensuite comme des grands noms de la scène blues tels que Magic Slim, Willie Kent, Koko
Cette année, les musiciens du CBF sont des habitués de l'évènement et leur renommée n'est plus à faire. Ils sont là ce soir pour la troisième date de leur tournée. Aucun signe de fatigue, le décalage horaire ne laisse pas de trace visible. Grand rendez-vous des amateurs de blues, la formule n'a pas changée.
Avec Maurice John Vaughn le vétérant de 66 ans, il est toujours aussi en forme et continue de multiplier les expériences, jonglant entre sa guitare et le clavier. Ce soir, ce sera plutôt le clavier.
Issue de la scène blues de Houston au Texas, Trudy Lynn a débuté chez le grand Albert Collins, avant de débuter une carrière solo, qui se poursuit depuis trente ans. Elle est l'une des grandes chanteuses de blues contemporaine et l'une des plus prolifiques. Son treizième album est sorti l'an passé et a été reconnu comme l'un de ses plus aboutis. Véritable diva, Trudy a su devenir l'une des chanteuses les plus populaires sur la scène blues américaine et européenne.
A la section rythmique, ce seront Melvin Smith à la basse et Willie Hayes à la batterie, que l'on retrouve régulièrement sur les tournées du CBF.Un band, une bande d’amis, la qualité est au rendez-vous de cet anniversaire.
WAYNE BAKER BROOKS : guitare MAURICE JOHN VAUGHN : guitare RUSS GREEN : harmonica TRUDY LYNN : voix MELVIN SMITH : basse WILLIE « The Touch » HAYES : batterie
Il y a beaucoup de concerts ce samedi en Normandie et le choix est difficile.
Pour finir, ce sera Laurence Jones Band. Le blues rockeur anglais vient tout juste de sortir un 7ème album « Laurence Jones Band ». Il est programmé à la Rotonde, salle de Fauville en Caux. L’accueil à la Rotonde est chaleureux et nous sommes très vite mis au chaud pour ne pas poireauter sous la pluie glaciale.
Un salut rapide au staff, et très vite tous repartent à leurs occupations, ils ont encore quelques détails à régler.
En première partie, ce sont les élèves de trois classes de la commune qui ont appris trois morceaux de blues. Il faut canaliser l’énergie de cette jeunesse excitée à l’approche de leur prestation scénique. Ils apprennent à monter et sortir de la scène en ordre et sans bruit, sans parler avant de se jeter sur leur panier pique nique.
Le public entre dans la salle et c’est presque l’heure de commencer le spectacle. Les enfants montent en ordre, vêtus d’un pantalon en jean et d’un tee shirt blanc. Sous la direction de leurs enseignants, ils se lancent. Ils seront rejoints par Laurence Jones et le batteur Phil Wilsonpour le dernier morceau. Maintenant, ils sont libres et vont en profiter pour courir toute la soirée.
Une petite pause le temps de préparer le plateau pour Laurence Jones.
Agé de 27 ans, il a déjà quelques années de scène blues rock. Il tournait déjà à 17 ans en compagnie de Johnny Winter ou Walter Troud.
Il arrive avec un nouvel album nommé simplement « Laurence Jones Band ». La critique apprécie.
Un grand sourire qu’il gardera tout son set, il reste très décontracté devant une salle complète.
Il commencera avec « Wipe Those Tears Dry » puis « Stay », inspiré par les Beatles et les Rolling Stones. Suivra un peu plus tard, « Beautiful Place », morceau en hommage à sa mère. « Long long Lonely Ride » en solo avec sa guitare, pour retrouver le blues…
Mais « Band « signifie aussi qu’il n’est pas seul. Il laissera donc ses musiciens s’exprimer en solo, chacun leur tour. Même Di Reed, la choriste aura son moment solo.
Le claviériste Bennett Holland balance ainsi sur «Feeling Alright » un joli solo d'orgue, reprise de Joe Coker.
Déjà une heure et demie qu’ils jouent, ils sont à la fin de leur concert, mais devant l’insistance du public, ils reviennent pour « Live It Up ». Cette fois ci, c’est un départ définitif, la salle s’allume et le public ravi part.
C'est une session très particulière que la Traverse nous a concocter pour cette fin d'après midi. On frise le hors thème....La frontière avec le jazz devient difficile à trouver.
Il n'ya pas franchement foule ce dimanche après midi, pourtant la météo est propice à un spectacle d'intérieur.Mais les présents vont se faire entendre, et c'est le principal.
Pour commencer
Thom and the Tone Masters feat. An Diaz
Thomas Hirch, guitariste est le fondateur du groupe. Avec ses amis, Ils puisent l'inspiration dans la musique afro américaine. Le résultat est un mix de blues, de swing. On frôle le jazz. Pour cette première partie, Thomas Hirch a invitée une chanteuse venant d'Argentine. Une très belle voix puissante, une présence scénique imposante, elle nous enchante. Elle restera quelques morceaux pour mieux revenir finir le set. Entre, notre groupe instrumental reprendra les rennes pour une belle démonstration.
Line up de Thom and The Tone Masters : Thomas Hirsch : Guitare Frederic Scamps : Orgue Bertrand Couloume : Contrebasse Stéphane Moureu : Batterie An Diaz : Chant
Lionel Young and the Colorado all Stars band
Le Colorado ferait il partie de la route du blues ???
Il va falloir prendre en compte cette formation de musiciens qui interprètent de façon très personnelle les traditions du blues. Issu d'école de musique classique et de jazz, Lionel Young a formé son propre groupe en 2008. Il a été deux fois lauréat du challenge IBC à Memphis ( 2007 en solo et 2011 en groupe).
IL propose de nouveaux sons avec son violon électrique et sa guitare., ses acolytes utilisant trompette, saxophone. Surprenant, inspiré du jazz de la soul et du funk il a séduit le public de la Traverse. Une belle démonstration du renouveau d'une musique légendaire.
Lionel Young : Violon, guitare, chant André Mali : Trompette Kimet Stone : Basse Dexter Payne : Saxophone, clarinette, harmonica William Forrest : Batterie
Toujours dans le cadre de son ouverture vers l'extérieur, la Gare aux Musiques reçoit ce soir trois groupe normands.
ils présenterons simultanément une expo photos de Jeff Lescène.
The Jamwalkers fait l'ouverture devant une salle comble. Ils n'en sont pas à leur première représentation et c'est une excellente découverte. Très vite , le chanteur Fabien Guidi nous plonge dans son univers. Il aime la guitare et en possède déjà un certain nombre mais c'est avec une acoustique qu'il commence. Une grosse voix puissante, rocailleuse qui contraste avec la délicatesse des accords sur les cordes, un soutien sans faille de la rythmique. Ils changeront d'ambiance tantôt folk, tantôt rock mais aussi très blues. Une belle prestation et un EP disponible au bar pendant la première pause.
Fabien Guidi au chant et guitare
Julien Hubert à la batterie
Thibaut Parret à la basse.
le Off du Blues de Traverse
JARL & les Bastards
Les Normands eux, viennent d'Elbeuf.
"J’ai choisi le nom Jarl parce que c’est un titre de noblesse normand - comme un baron ou un comte, en fait un petit seigneur local propriétaire de sa ferme, qui vit presque en tribu. "
Cédric a commencé seul avec sa guitare et très vite ses potes sont venus le rejoindre. Ils sont maintenant quatre. C'est un répertoire qu'ils qualifient de folk, mais Johnny Cash est toujours là pour eux. Ils reprendront un de ses morceaux.Le groupe est jeune, ils ont eu ce soir l'occasion de faire leur premier concert sur une vraie scène.
C CGM & the Red Moon Orchestra
C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve les C CGM et le Red Moon Orchestra. Habitués des scènes normandes, Claire surprend toujours avec sa voix puissante. Elle nous compte des histoires d'amour, de la vie. Nous aurons même une belle reprise de "Chocolate Jesus" de Tom Waits, reprise par Beth Hart.
Bref, les pros nous régalent. Un accompagnement sans faille avec
Claire Roignant : Chant
Florent Dion : Guitare, Choeurs
Clément Bernard : Guitares, Choeurs
Pierre Richer : Basse, Choeurs
Cédric Vincent : Batterie
Il y a eu les Mountain Men, mais c’est un autre projet qui ramène Mat sur la scène, seul avec sa guitare. Le rendez-vous est donné à la médiathèque de Tourville la Rivière, petite commune proche de Cléon. L’ouverture du « Blues de Traverse » sur l’extérieur nous permet d’être invité à cette soirée musicale très intime. Il est 19 heures, il arrive, le sourire aux lèvres. L’ambiance est très détendue, l’humour sera de mise. Vite, il nous régale avec sa voix profonde. Créativité, puissance et poésie sont ses thèmes …
Il abordera le sujet de la mort à plusieurs reprises, mais avec un humour décalé provoquant sourires et rires dans la petite salle. C’est avec « Angel of Death » pour commencer, mais il y aura aussi une reprise de Georges Brassens, une des nombreuses chansons qu’il a écrites sur la mort. Un peu plus tard, il rendra hommage à Mattéo, un petit garçon leucémique. L’émotion est là. Et puis il y aura cette magnifique reprise de Ray Charles, « Georgia on my Mind ». Sa voix colle parfaitement à ce célèbre morceau, un vrai régal.
Entre deux morceaux, il cause … Sexe, boissons, rencontres, lieux du bout du monde où il n’y a rien d’autre à faire que de chanter. Il nous fait rire. Le temps du dernier morceau arrive, on en veut encore et encore. Il revient … et nous présente son premier EP, « Freedom », disponible en téléchargement, puis un prochain album pour avril 2020. D’autres rendez-vous sont prévus à la Maroquinerie, à l’Elysée Montmartre. On se retrouvera tous autour d’un pot, le papotage va bon train …