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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 19:31

Deux médecins des Feugrais en opération au Burundi


Pendant quinze jours, deux médecins du CHI des Feugrais participent à une mission humanitaire au Burundi, avec l’ONG Gynécologie sans Frontières. Les docteurs Balliner et Bugel vont intervenir auprès d’une trentaine de femmes victimes de pathologies obstétricales.


Hubert Bugel, chirurgien urologue, et Evelyne Balliner, médecin anesthésiste-réanimateur, vont s’envoler le 22 novembre pour une mission chirurgicale humanitaire de deux semaines au Burundi. Les deux toubibs du Centre Hospitalier Intercommunal des Feugrais vont intervenir, avec l’Organisation Non Gouvernementale, Gynécologie sans Frontières, auprès de jeunes mères de familles atteintes de fistule obstétricale.


« Pour accoucher les femmes burundaises mettent parfois plus de 48 heures et peuvent parcourir jusqu’à cinquante kilomètres à pieds pour se rendre dans un centre de santé. Quand elles n’accouchent pas seules dans des conditions déplorables ». On imagine les conséquences dramatiques pour la santé de ces jeunes femmes. « Après ces accouchements difficiles, dans des conditions sanitaires les plus précaires, les jeunes femmes présentent des nécroses qui leur occasionne des pertes permanentes d’urine, et parfois de selles », explique Hubert Bugel.


Une pathologie très courante pour cette jeune population. « On recense environ mille nouveaux cas par an ».
 Mais de plus en plus rare en France.


Les deux médecins vont donc, pendant quinze jours, intervenir au CHU de Bujumbura pour soigner et «réparer» ces jeunes femmes blessées dans leur intimité. Le docteur Hubert Bugel, qui est déjà intervenu dans ce pays à deux reprises, a aussi rencontré des femmes victimes de mutilations gynécologiques causées lors des horreurs de la guerre civile.


images de la mission 2008












La mise en œuvre d’un centre de santé



Pour cette mission humanitaire, les deux médecins ont récupéré des produits auprès de laboratoires « et du matériel de récupération du CHI des Feugrais », précise Evelyne Balliner. Sur place l’urologue et l’anesthésiste retrouveront le docteur Déogratias Ntukamazina, médecin référent, pour lui faire profiter de leurs expériences professionnelles. Le but de ses actions régulières est de poursuivre la formation des personnels soignants sur place pour assurer leur autonomie pour les cas simples. Toujours en collaboration avec Gynécologie sans Frontières, dont le siège social se trouve à Nantes, et soutenue par la Région des Pays de la Loire.


« On sait aussi que l’on va intervenir avec peu de moyens techniques et médicales. En moyenne une opération pour une pathologie simple dure environ 1h30. Mais pour un cas plus compliqué on peut multiplier le temps d’intervention par quatre. »


Au cours de ces deux semaines, les deux praticiens opéreront une trentaine de jeunes femmes, âgées de 15 à 35 ans. « Les femmes africaines ont pour fonction principale la procréation et en cas de fistule obstétricale ces fonctions sont très menacées. Et quand la nécrose est trop importante des complications rénales et infectieuses sont à craindre, avec un taux de mortalité important à moyen terme », poursuit Hubert Bugel.

La mission finale de Gynécologie sans Frontières est la mise en œuvre d’un centre de santé et de la procréation à Bujumbura. « Notre objectif est de suspendre nos missions d’ici cinq à dix ans ».

Dan LEMONNIER


http://www.gynsf.org/


En 2008 l’espérance de vie était de 51,71 ans, le taux de natalité de 41,72 %,
 le taux de mortalité infantile de 60,77 %, et
le taux de fécondité de 6,4 enfants par femme.

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 19:09
 

Bientôt le départ


 




Pas pour des vacances mais pour une mission humanitaire.

Mon métier me permet de me rendre utile , en travaillant sur un continent que j’aime explorer.

Cette fois ci , ce sera le Burundi.


Le Burundi est un pays d’Afrique de l’est de 27 834 km2. Il est situé sur les bords du lac Tanganyika , dans la région des grands lacs .

Ils a ses frontières avec la république démocratique du Congo , le Rwanda et la Tanzanie.

La capitale est Bujumbura .


 



Un peu d’histoire


L’histoire avant la colonisation du Burundi est difficile à vérifier, faute de documents écrits.

Au début de l’histoire, les Twa, apparentés aux pigmées, vivaient sur les bords du lac Kivu.

Au XIV ème siècle seraient venues les agriculteurs Hutus puis ensuite les pasteurs Tutsi.

Les explorateurs européens de l’époque voulaient rapprochés les Tutsi de Cham, le fils de Noe.

Les Hutus étaient défavorable à ce renforcement de l’aura Tutsi par l’intermédiaire de la Bible.


Pendant cette période monarchique , la population se référait à des clans , ceux ci revendiquaient leur relations en fonction de leur rôles socio professionnels et non en fonction de leur ethnie. Cette différence fait que les 3 ethnies sont intégralement égalitaires dans la société au Burundi, contrairement au Rwanda , où les mêmes ethnies qui a aboli ces notions d’ethnie depuis de génocide de 1994 .


Il était admis que les Tutsi gardaient les privilèges et gardaient sous leur joug les Hutus . La colonisation belge a renforcé cette dominance Tutsi en la déclarant race supérieure .

La colonisation belge pratiquait le « Diviser pour mieux régner « , donnant de plus en plus d’avantage aux Tutsis .

Les Twa , très minoritaires en nombre, ne furent jamais inquiétés . Ils étaient considérés comme des impurs .

Mais ils avaient un droit de parole , même si les Hutus et Tutsis refusaient de boire et manger avec eux .


En 1870, arrivant par la Tanzanie, les Allemand s’installèrent dans la région .

Au sortir de la 1ère guerre mondiale, ils renoncent à leurs colonies et la Belgique obtient la mandat de gestion du Rwanda et du Burundi (conférence de Versailles, 1919 ).

Comme au Rwanda, les Belges instrumentalisèrent la perception socioprofessionnelle hutue, tutsie et twa, qui leur était sans doute plus familière, au détriment d'autres réalités sociologiques du Burundi, les clans. Le colonisateur belge choisit de s'appuyer pour gouverner sur la minorité tutsie en laissant les Hutus et les Twas dans des emplois subalternes.


L’indépendance du Burundi sera célébrée le 1 juillet 1962 .

C’est le jour de la fête nationale .



Aux législatives du 18 septembre 1961 , les Burundais choisissent l'UPRONA (Union pour le Progrès National) et son chef de file le prince Louis Rwagasore, qui remporte 58 des 64 sièges de la nouvelle assemblée. L'Uprohutu Union pour la Promotion Hutue, qui plus tard deviendra le Palipehutu Parti pour la libération du peuple hutu, pendant du Parmehutu au Rwanda qui a pris le pouvoir par la force deux ans plus tôt n'obtient aucun rôle dans le nouveau paysage politique burundais.

Le prince Rwagasore est assassiné le 13 octobre 1961 par Georges Kageorgis.

De nombreuses querelles se produisirent entre éventuels héritiers . La vacance du poste donna lieu à des conflits entre Hutus et Tutsis. D’autres querelles éthniques commencèrent à cette époque et ce fut la période des tueries de Kamange , à Burunjura .

Ces 3 années après l’indépendance marquèrent définitivement les relations entre Hutus et Tutsi.


En effet, le 15 janvier, le premier ministre burundais Pierre Ngendandumwe (hutu) fut assassiné; sa mort fut attribué dans les milieux hutu à des Tutsi.

Quatre mois plus tard, on assiste à des élections législatives qui se déroulent sous la bannière ethnique notamment sous l’impulsion du Parti du peuple, PP. Le climat social fut surtout tendu en octobre 1965 : des militaires hutu du camp Base (Bujumbura) massacrèrent leurs collègues tutsi et attaquèrent le palais royal et la résidence du premier ministre, L. Bihumugani. Au même moment des paysans hutu des communes Busangana et Bugarama (province Muramvya) massacrèrent leurs voisins tutsi .


Ces divisions continuaient à être cultivées et entretenues par l’élite burundaise. Une deuxième tentative de coup d’État faite en décembre 1969 échoua et se termina par une condamnation à mort des militaires hutu qui étaient accusés d’être les initiateurs de ce coup de force .


En plus de ces tensions ethniques, cette période était caractérisée par des divisions régionalistes. C’est dans ce contexte que survinrent le « complot de 1971 » et les « événements de 1972 » qui furent marqués par des tueries dès le 29 avril 1972 des Tutsi dans le Sud du pays et à Bujumbura notamment. L’intervention de l’armée nationale fut féroce. De nombreuses personnes y laissèrent leur vie; d’autres prirent le chemin de l’exil vers les pays étrangers. Le tissu social burundais venait de se distendre. Cette crise allait être le catalyseur des crises identitaires qui allaient suivre quelques années plus tard.



Le nouveau chef de l’État, le colonel Jean-Baptiste Bagaza initia une politique économique de grande envergure, croyant de cette façon passer par la satisfaction des besoins de la population et l’instauration d’une justice sociale pour réduire ces tensions. Mais c’est sous son régime que sont nés les mouvements de libération des Hut .

Ces organisations créèrent de vives tensions dans le pays. Au cours de cette même période surtout après 1985 le torchon brûlait entre l’Etat et l’Eglise catholique notamment.


La 3e république fut proclamée dans cette conjoncture : le major Pierre Buyoya remplaça Jean-Baptiste Bagaza à la tête de l’État le 3 septembre 1987. Une année après, le 15 août 1988, éclata la « crise de Ntega et Marangara ». Des initiatives diverses furent prises en vue de promouvoir l’unité nationale: accueil et réinstallation des réfugiés, gouvernement de l’unité nationale, charte de l’unité nationale... Malgré ces actions posées en vue de résoudre le problème de l’unité nationale, une nouvelle explosion de violence eut lieu encore à Bujumbura et dans le Nord-Ouest en octobre 1991 mais ne s’étendit pas sur d’autres territoires.


Une nouvelle constitution est mise en place , elle est validée par la population en 1992.

Des élections sont organisées, à la suite desquelles le président tutsi Buyuya passe le flambeau au président hutu Melchior Ndadaye. Il nomme Sylvie Kinigi , une femme tutsi , comme 1 er ministre , dans l’espoir de rétablir une réconciliation .

Trois mois plus tard, un push renverse le président et assassine ses proches .


Ce fut le début du génocide de 1994 . L’extermination des Tutsi ainsi que celle des Hutus opposant est lancée. Des régions entières connurent cette purification ethnique .


Le Front Melchior Ndadaye alerta la population le 6 novembre 1993 sur ce qu’il appelait “un plan de génocide minutieusement préparé“ dont l’objectif est de “décimer au moins deux millions de Hutu pour « avoir la paix » encore pendant 15 ans (l’an 2010)“; il invita les Forces Patriotiques et les Démocrates “à se dresser comme un seul homme pour contrecarrer le plan de génocide en cours d’exécution“



 

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 12:08
La saison des concerts est terminée.
 Je mettrai bientôt en ligne le dernier spectacle du trianon transatlantique avec Mell et Mansfield TYA.


Je viens juste de revenir d'une quinzaine en Corse.


 L'île mérite bien son nom d'île de beauté. Il y aura surement quelques images au hasard de mes déplacements .
 Pas de vacances pendant juillet - août ,


 Mais quelques projets plus tardif en vue.

En attendant, une nouvelle rubrique sur le site.
Je viens de créer une page pour les images inclassables , pas toujours dans d'autres rubriques, que je gardais secrètement sur mon disque dur.

Cette rubrique s'appelle Visions.





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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 21:05

l'enfer, c'est le nom que les Afars donne au Dallol.
Celà fait maintenant plus d'un mois que je suis revenue.
Cet  "échec " me poursuit, je regarde toutes les photos des autres, tous les reportages et je suis toujours aussi déçue de ne pas être allée là bas.
Alors , j'en suis sure
je retournerai en enfer.

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 19:36
Nous quittons Lalibela .
Même route que pour l'aller. Les paysages sont beaux , mais une lumière blafarde ne les met pas en valeur.
Les routes sont défoncées, nous passons de droite à gauche et retour à droite.
Poids lourds, engins de travaux publics, bus et troupeaux ralentissent sérieusement le trafic.
Nous ferons une pause au même endroit qu'à l'aller, mais cette fois , nous achèterons quelques bananes pour notre déjeuner. Avec un coke, çà le fera.
Nous poursuivons la route .
Nous arrivons avant la nuit dans une grosse ville. Chemey nous laisse dans un hôtel, comme d'habitude.
Les chambres sont kitch,les dessus de lit déchirés brillent de la lueur d'un faux satin.
Il y a de l'eau et de l'éléctricité.
Avantage certain, vu la densité de la circulation, nous sommes loin de la route.
C'est la dernière nuit en Ethiopie, demain nous serons dans l'avion de retour.
Une bonne douche chaude, nous rangeons définitivement les sacs.
Demain il restera 150 kms.

Le lendemain, le départ se fait tranquillement. Il y a une partie de la route qui sera facile, mais çà ne va pas durer.
Nous retrouvons une route complètement défoncée, et c'est reparti pour 100 kms de cahots et de secousses.
En gros, nous arriverons à Addis Abeba vers 17 heures.
Pas de record de vitesse en Ethiopie, c'est impossible.

Nous avons rendez vous à l'hôtel avec Abey.
Nous échangeons nos impressions de voyage. Il nous offre un pot, il ne nous reste plus rien, plus un birr.
Nous avons apprécier son geste.
Il nous explique que la voiture coincée dans la rivière vient juste d'arriver aussi. Il aura fallu 3 jours pour qu'un gros engin la retire de l'eau et que les dégâts mécaniques soient réparés. Notre voyage n'a pas été une bonne affaire pour lui.

C'est fini, les vacances et les aventures sont terminées.
Jacques ne veut plus jamais revenir dans ce pays.
Moi, je sais que je reviendrai faire ce que je n'est pas pu faire.
Je suis assez obstinée.
L'avion décolle en pleine nuit.
Jeudi matin, nous serons à Paris.



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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 00:00
Notre agence chauffeur / véhicules.

http://www.abey-roads.com/pages/index.php?action=ye

Je suis ravie d'avoir rencontrer Abey et d'avoir voyagé avec ses chauffeurs.
Nous avons pu nous rendre compte que dans les situations difficiles, les voitures tenaient le coup et les chauffeurs maîtrisaient les obstacles.



Santi (que j'ai appelé Sandy tout au long du voyage ) , au restaurant , à Konso
et Chemey, dans la nature, avant d'arriver au lac Afdera

Donc pas d'hésitation. Je repartirai volontiers par ses services.

L'hôtellerie
 L'Ethiopie, c'est en Afrique

Nos chauffeurs ont fait de leurs mieux pour nous loger dans des hôtels corrects, c'est à dire propre.
Même dans les plus  "luxueux ", nous n'avons pas toujours eu d'eau et / ou d'électricité.
Quelques spécimens en photos (Jacques a fait chaque jour une photo de nos hébergement )




Les rencontres
Des éthiopiens ,bien sûr, et aussi une belge, Virginie.
Une bouteille de vin partagée au milieu de nulle part, çà marque .
Quel enthousiasme elle a ...
son blog

http://virginieenethiopie.blogspot.com/


La cuisine
Personnellement, je  ne suis pas une adepte de la cuisine locale .
Elle a un article spécifique .


la photo
Jacques et moi sommes de fan de photos.
Nous n'avons pas eu de difficulté à photographier durant notre voyage.
Les plus beaux moments photographiques ont été les Afars de ce village de montagne, qui ne voyaient jamais de touristes et .......les Mursis.
Il faut tout de même rappeler que les ethnies de l'Omo vendent leurs images .
Les Mursis , entre autres sont agressifs .
Il est dommage qu'ils utilisent cet argent facile à une alcoolisation qui les dégradent.

Où sont les coupables ?????

les vols
nous en avons subi plusieurs durant notre périple.
Des mains baladeuses ont volé les petits bracelets de Bernadette, des mains plus culottées ont pris l'appareil photo et le camescope de Bertrand à Addis Abeba et moi qui n'est pas retrouvé mon argent ni le téléphone.
Et puis cet homme dans notre chambre à Semara.
Agaçant

la musique
en pianotant sur le web ,je viens de découvrir cet artiste
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewProfile&friendID=250582082

sinon, les ethiopiques je connais depuis longtemps
mon préfére, c'est le 4
http://www.budamusique.com/index.php/Catalogue/Ethio-jazz-musique-instrumentale-1969-1974/Ethiopiques/Ethiopiques-Volume-04.html

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 11:00

La montée de la Chine en Afrique est suivie de près par les pays occidentaux.
La Chine n'entretient pas seulement des relations commerciales avec l'Afrique, elle se révèle aussi de plus en plus être un nouveau facteur dans le monde de la coopération au développement.
 Entre-temps, on dénombre des centaines de milliers de Chinois en Afrique. Et inversement, un nombre croissant d'Africains se rendent à Pékin.

L'amitié entre l'Afrique et la Chine n'est pas un phénomène récent. Dans les années soixante déjà, les Chinois étaient très actifs en Afrique. La Chine voulait être le leader du Tiers Monde pour faire face aux puissants Etats-Unis. Aujourd'hui encore, la Chine n'a pas cessé de chercher un soutien politique en Afrique afin de rehausser sa position dans les organisations internationales. Mais ce qui intéresse surtout la Chine, c'est le commerce, dans laquelle elle a ces dernières années investi des milliards : les matières premières. La Chine ne dispose pas de réserves pétrolières en quantités suffisantes et est donc à la recherche de sources d'énergie supplémentaires. De plus, l'Afrique offre une solution au taux élevé de chômage dans l'arrière-pays chinois.

Les ouvriers chinois travailleront, les années à venir, à l'aménagement de routes et de voies ferrées.


  BEIJING, 3 novembre (XINHUA) -- Le président chinois Hu Jintao  a dit mercredi à Beijing que la Chine souhaitait que ses relations avec l'Ethiopie et d'autres pays africains soient fructueuses afin de profiter davantage au deux peuples. 

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 10:00
Au cœur de l'Éthiopie, dans une région montagneuse, les onze églises monolithes médiévales de cette
« nouvelle Jérusalem » du XIIIesiècle ont été creusées et taillées à même le roc près d'un village traditionnel aux maisons rondes. Lalibela est un haut lieu du christianisme européen, lieu de pèlerinage et de dévotions.

Perché à 2630m d'altitude , Lalibela est à 700 kms de Addis Abeba.
Nous n'étions pas sur de pouvoir nous y rendre, mais finalement, nous aurons 1 journée sur place.
Départ de bonne heure de Mékélé, nous prenons la route .
La nuit a été difficile, la tourista est arrivée .
En gros, je ne suis pas du tout en forme.
Je propose à Jacques de s'installer à l'avant du 4*4 et je monte à l'arrière, seule pour essayer de dormir.
Je sais que la route va encore être longue, non parce qu'il y a beaucoup de kms, mais parce que le réseau routier éthiopien est un chantier . Il y a des pseudo pistes qui longent, croisent les axes normeaux, qui eux sont défoncés.
En plus les troupeaux circulent librement et il s'avère difficile de conduire , même sur ces grands axes.
Nous circulons , et Jacques me proposent de temps en temps de faire des arrêts photos, mais je tiens à peine debout.
Il ne fera voir ces clichés, dommage, çà a vraiment l'air superbe.
En début d'après midi , nous stopperons à Weldiya pour déjeuner. Chemey nous arrête dans un resto . Lui part un peu plus loin, avec la voiture . Il va déjeuner dans un resto typique .
Les lieux sont sales, les toilettes horribles . Elle se repèrent à l'odeur .
Les spaguettis à la sauce tomate sont servis. Ils ont un goût de savonnette et resterons dans l'assiette.
Seul le coca passe.
Au bout d'une bonne heure, notre chauffeur revient.
Il aimerait bien resté ici, la route va encore être longue et il a peur de ne pas arriver avant la nuit.
Mais c'est trop sale, trop bruyant et sans interêt .
La ville n'est qu'une immense tranchée . Les chinois creusent et préparent les " fondations " de la future route .
Nous refusons.
Chemey reprend sa voiture à contre coeur et l'ambiance est glaciale. Moi, de toute façon, je suis KO et je ne me rends compte de rien .
C'est vrai que çà tourne, çà pile....

Il fait nuit, nous ne sommes toujours pas arrivés.
Je lève la tête de temps en temps, mais de toute façon, je ne sais pas où nous sommes .
Au bout d'un moment, Chemey nous dit que nous sommes presque arrivés. Il va nous laisser à un hôtel restaurant qu'il connait et ira contacter un guide francophone pour les visites des églises, le lenemain matin .
Nous déchargeons nos baggages dans une chambre spacieuse, claire , propre avec des sanitaires et de l'électricité. Un miracle.

Nous allons manger un peu.
Le restaurant est sympa, une jeune femme souriante assure le service. Nous commandons .
En plus , c'est bon.
Nous reviendrons , c'est sur.
Un éthiopien ,dans la salle, nous a entendu parler français. Il nous invite à partager sa table .Je sens que dès que je vais aller mieux, je vais me plaire ici.
En attendant, dodo, il vaut que je récupère et que je sois d'attaque pour le lendemain.

La nuit a réparé en partie mes déboires .
Nous trouvons notre guide francophone juste après un excellent petit déjeuner.
Son français laisse à  désirer , il nous assure qu'il parle français, italien et espagnol. Nous avons des doutes à l'entendre. Mais en Ethiopie, ceux qui se debrouillent ont de bonne chance de mieux vivre, alors le culot fait partie des relations .
Il nous emmène sur le site, en fait tout près de notre hôtel .
Nous avons conclu un tarif pour ses services, il ne reste plus que l'entrée à payer.
400 birrs + 300 birrs pour le guide, ce n'est plus possible.
Conséquence du vol dans la voiture, il nous reste 500 birrs pour aller jusqu'à la capitale avec hôtel , repas à payer.
Nous n'avons plus assez d'argent local, nous ne pourrons pas rentrer dans le site  . Pourtant nous avons encore quelques euros et dollars, mais ici , bien que ce soit un haut lieu du tourisme, il n'est pas possible de changer d'argent.
Notre guide francophone est très en colère . Il perd sa matinée . Il va nous poursuivre une partie de la matinée pour nous faire changer d'avis. Mais nous n'avons pas la possibilité de changer d'avis .
Nous retournons nous isoler à l'hôtel, le temps qu'il s'éloigne et nous laisse.

Au bout d'une heure, le furieux est parti, nous pouvons sortir.
Nous irons confirmer notre vol de retour, puis nous balader dans les 2 seules rues de la ville.
je trouve un internet café, j'en profite pour envoyer quelques nouvelles.


Contrairement à nos craintes, les éthiopiens d'ici sont assez ouverts.
Les touristes doivent juste visiter les sites et repartir .
Bref, nous finirons par sortir les appareils photos  et faire quelques images.


le magasin de mode

le magasin de matériel photo

La journée passe ainsi,  nous finirons sur la terrasse de notre hôtel ,à discuter avec la jeune femme du bar.Elle a 25 ans et est célibataire. Elle veut rester seule pour accomplir ses rêves et partir d'ici . Ses amis se posent à coté, et ma foi, le début de soirée est plutôt sympa .
Demain ,c'est l'avant dernier jour et le départ pour la France.
Encore une étape et ce sera fini.




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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 18:00

c'est une coutume qui unit tous les éthiopiens
Ceux sont les femmes qui exécutent le rituel.

En 1 er lieu, les femmes déposent de l'herbe sur le sol .
Les invités s'installent autour de ce tapis d'herbe, autour du brasero .

Les principaux éléments de la cérémonie sont les suivants : une cafetière en terre noire, que l’on appelle ici jebena, au fond arrondi avec un bec verseur au centre et un col étroit ainsi qu’un couvercle en paille ; une couronne de paille pour poser la cafetière ; un plateau spécial incurvé, en bois, avec quatre pieds courts, semblable à une table miniature, sur lequel sont alignées de petites tasses en porcelaine sans anse, souvent décorées, importées depuis toujours d’Extrême-Orient (les sini), ainsi qu’un bol contenant du sucre. L’utilisation du sucre a entraîné l’apparition de cuillères ; un brasero en terre où brûle le charbon de bois qui sert à rôtir les grains et à préparer le breuvage, une poêle en fer, ronde et plate, ainsi qu’une cuillère à long manche pour rôtir les grains de café, un petit brûle-encens en terre et des grains rôtis dans un panier de paille colorée. Ils sont lavés , torréfies et pilés .

Les grains de café ne sont jamais préparés à l'avance.
L'hôtesse les lave , puis les fait grillés sur le brasero.
Les grains deviennent noirs et brillants, leur coque explose.

Une odeur très agréable embaume la pièce.

 La jebena remplie d’eau est mise à bouillir sur le brasero et l’hôtesse y jette ensuite les grains de café à infuser.
Elle ajoute ensuite la poudre de café dans la cafetière, par petites quantités. A plusieurs reprises, elle verse un peu du mélange dans une tasse avant que le café n’arrive à ébullition et reverse un peu du liquide de la tasse pour rafraîchir le breuvage jusqu’à ce qu’il soit enfin prêt.
elle soulève la jebena et en la tenant très haut, elle remplit les petites tasses à ras bord. Cette première tournée, que l’on appelle awol (mot d’origine arabe qui veut dire « premier ») est prête à être consommée. Les tasses sont servies aux invités, en commençant par les plus âgés.

La deuxième tournée est presque prête. Plus faible que la première, car on ne rajoute pas de poudre, cette tournée s’appelle tona (du mot arabe thani : deuxième).
La troisième tournée est préparée en rajoutant de l’eau que l’on porte à ébullition. Ce dernier breuvage s’appelle baraka (qui veut dire « bénédiction » dans plusieurs langues sémitiques, notamment en arabe et en geez, la langue ecclésiastique des Ethiopiens). A la fin de la troisième tournée, les anciens bénissent la maison et l’officiant, et chacun peut partir.



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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 13:57

La cuisine éthiopienne diffère des autres cuisines  africaine par son usage de l’injera , une galette qui sert d’assiette et de couverts.

La variété des climats éthiopiens permet de faire pousser un grand nombre de légumes et féculents le millet surtout, mais aussi du maïs,  de l’orge, des lentilles, des pois cassés, différentes sortes de haricots,  des oignons, de l’ail ou encore de la coriandre.

 l’injera  une sorte de galette levée qui sert à la fois de récipient et d’outil pour se servir de nourriture et manger est confectionnée avec du millet. L’autre ingrédient principal est le bérbéré (sorte de piment rouge, ). Le nom s’applique également à un mélange d’épices parmi lesquelles le piment (séché) à proprement parler, mais aussi de l’ail, du gingembre , des oignons rouges, de la graine de rue, de la cardamome, des clous de girofle ou encore de la cannelle.

Le plat le plus populaire est le wat , un ragoût à base de légumes, de légumes secs ou d’une viande — agneau, bœuf et, le plus courant, poulet  —, libéralement assaisonné de bérbéré .  Parmi les plats classiques figurent aussi bien de nombreux plats de légumes (influence des chrétiens coptes du pays, végétariens ) que des plats de viande, parfois servie crue avec du piment (kofta).

Le t’ella est une bière  traditionnelle brassée à partir d’orge  ou de malt , de houblon  et de feuilles de gesho , employée également dans la fabrication du t’edj  — sorte d’hydromel  qui accompagne souvent les plats éthiopiens.



A voir la photo , on a envie d'en manger, avec la main droite uniquement .

En réalité, au cours de notre périple, nous n'avons pas particulièrement apprécié la cuisine locale.
Les Ethiopiens sont essentielement carnivores, ils apprecient les roast lamb, viande coupée en tous petits dés, cuites à l'eau  ???? le tout jeté sur l'injera.
Peut être qu'en octobre , novembre, il y a peu de légumes disponibles.
D'ailleurs sur les marchés, nous n'avons que des tomates , des bananes et des oranges.


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